Complainte dans la nuit

 

A l’encre de ses mots

elle t’as ouvert son coeur

dans la nuit de tes maux

tu n’es plus vainqueur.

 

Tu découvres le clair-obscur

en pleurant son absence

détestant ce que cela te procure

tu cries devant ton impuissance.

 

A jamais disparaissent

tous ces temps heureux

tu vois elle te délaisse

tu en deviens peureux.

 

Doucement ses pas s’effacent

garde en toi son image

bientôt plus aucune trace

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Auteur : Eva Joe

Ma plume ne s'essouffle jamais, elle dessine des arabesques sur la page de mes nuits, elle se pare comme un soleil en defroissant le ciel. En la suivant vous croiserez tantôt Pierrot et Colombine dans mes poèmes ou Mathéo et son secret et bien d'autres personnages dans mes nouvelles et mes suspenses.

15 réflexions sur « Complainte dans la nuit »

  1. Bonjour chère Evajoé,
    Toute relation peut évoluer et puis un jour, elle s’arrête.
    C’est la vie, n’est-ce pas ? mais cela peut être très douloureux.
    Ton poème décrit bien ce lent départ.
    Bisous et bon dimanche.

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  2. Bonjour Eva-Joe

    Ton fort joli poème me fais penser à mon beau-frère qui vient de vivre exactement ce que tu décrit et il ne s’en remet pas.

    Ah! L’amour, quand il s’en va, que de tourments pour l’un des deux êtres.

    Merci au nom de la communauté

    Je te souhaite un bon dimanche

    Bisous

    Le NOctamplume

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  3. Bonjour Evajoe, la séparation après une très belle histoire d’amour est vraiment douloureuse, on peut croire qu’il n’y aura aucune trace des souvenirs, mais ils reviennent souvent sur la
    surface…merci pour ce beau partage, bon début de semaine, bisous.

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  4. Bonjour Eva,

    L’absence douloureuse après une séparation est difficile à vivre. Je pense qu’il reste dans notre coeur toujours les traces de cet amour disparu. Nous avons beau essayer de tourner la page, le
    souvenir demeure même si avec le temps il s’estompe. Bravo pour ces mots écrits à l’encre de ta plume. Bisous et agréable dimanche. Je serai absente la semaine prochaine. Je pars en formation, eh
    oui… Je vais changer d’air… je n’ai pas vraiment le choix. Corinne.

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  5. Que j’aime ta dernière strophe …
    Je la vois s’éloigner, vaporeuse, dans un désert de sable éclairé par la lune …
    Sa silhouette devient peu à peu un point minuscule se fondant aux étoiles et le vent vient recouvrir un à un ses pas légers sur le sable …
    Il regarde ce paysage, partagé entre l’angoisse et la beauté, les lueurs de son regard font pleurer la lune ! Sabine.

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  6. Il y a ainsi des histoires qui se terminent et ça fait mal. Souvent, les hommes ont davantage de mal à exprimer leurs sentiments. Ils ont tendance à se terrer pour soigner leurs blessures. Très
    bien écrit; je t’embrasse;

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