Boomerang! (suite 1)

Lorsque les gendarmes m’appréhendent ils le font avec beaucoup de douceur

ce qui dans un premier temps me surprend

mais plus tard  tout en réfléchissant et en les écoutant

j’apprend que lorsque mon amie Steph s’est faîtes intercepté

elle a essayé de courir, bien mal lui en a pris

La police l’avait plaqué au sol

et menotté, mais c’était une récidiviste de la fugue.

Quand à moi j’apprends avec stupeur

que je n’aurais jamais dû allé dans ce camps,

car mon père voulait que je réintègre le domicile familial

ce qui ne s’était pas fait à cause de ma stupide fugue.

Après avoir prévenu ma belle-mère il est décidé

que je serais reconduite par une gendarmette et en train

dans la grande maison.

En attendant je suis couchée sur un lit de fortune et j’ai dormis comme un bébé.

Je ne sais de quoi sera faîtes ma vie avec ma belle-mère,

mais au moins pendant le reste des vacances mon père serait là

ce que je viens d’apprendre de la bouche même de la maréchaussée.

Le voyage c’est bien passé et la gendarmette assez sympa m’a remise à mon père.

J’ai revu celui  qui m’avait laissé comme un paquet

cinq ans auparavant, la première chose qu’il a fait

c’est de m’asséner une gifle dont je devrais me souvenir pour longtemps.

Il m’a dit que j’étais une affreuse gamine, que je ressemblais à ma mère

trait pour trait, que j’allais devenir une sale gamine si sa compagne n’y mettait pas le holà!!

Que répondre à cet accès de rage de mon papa que je chérissais avant tous ces événements.

D’une famille normale nous étions une famille éclatée.

Plus la voiture montait à notre maison, plus je me demandais ce qui allait se passer

mon père n’a plus desserrer les dents jusqu’à ce que l’on arrive à cent mètres de notre maison.

A ce moment là il se gare, me fait descendre de voiture et ce qu’il m’a dit m’a laissé tremblante.

Je veux que tu sois gentille avec ta belle-mère, elle s’occupe bien de la maison et de ton petit frère.

Ton frère et ta soeur sont avec nous pour les vacances à la rentrée tu resteras seule à la maison

Mais pendant le mois qu’il reste avant que tu intègres un lycée technique tu vas te tenir à carreau.

Je dois m’absenter jusqu’à la fin de la semaine, en attendant que je revienne

tu seras consigné dans ta chambre, tu ne seras pas au pain et à l’eau mais tu obéiras à ta nouvelle mère.

Je bouillais intérieurement, cette femme ne sera jamais ma mère,

Je ne posais aucune des questions qui me tournaient dans la tête.

Pourquoi Bob n’était pas revenu à la maison et toujours cette même question sans réponse

où était notre maman chérie?

Mon père me dépose devant la grande porte marron, il n y’ a aucun bruit lorsque j’entre

Au moment où je monte dans ma chambre j’entend comme un hurlement

cela vient de la cuisine, je vais aller voir ce qui se passe.

Une femme que je suppose être ma belle-mère crie après ma soeur aînée qui lui rigole à la figure.

Quand à Chris il est en retrait et assiste à la scène, lorsque mon frère et ma sœur me voient

ils se précipitent de suite vers moi et mon grand-frère me soulève de terre et il me fait des milliers de bisous.

Mais ma belle-mère ne l’entend pas ainsi

Sans m’embrasser elle m’ordonne de monter dans ma chambre et me dit qu’elle me rejoindra

dès qu’elle aura  réglé le problème avec  Amélie.

Mais pendant qu’elle me parle Christophe et Amélie se sont éclipsés.

Alors que je monte les escaliers je l’entend les monter derrière moi

J’ai beau courir, elle me rejoint et me plaque contre la dernière marche

et m’incendie d’horreur.

Elle me tire les cheveux et me gifle deux fois.

Puis elle me  pousse dans la chambre et m’arrache mon short

et je me retrouve à demi nue devant elle.

Elle me frappe deux fois avec un fouet, je crie

et c’est mon père qui  suivit de mon frère qui met un terme à cette punition sauvage

et m’arrache des bras de cette mégère..

Il ne me  fait aucune remarque, sa compagne sort, mon frère aussi

et j’entend tourner la clef dans la serrure.

Je la hais cette femme, elle va me le payer.

Auteur : Eva Joe

Ma plume ne s'essouffle jamais, elle dessine des arabesques sur la page de mes nuits, elle se pare comme un soleil en defroissant le ciel. En la suivant vous croiserez tantôt Pierrot et Colombine dans mes poèmes ou Mathéo et son secret et bien d'autres personnages dans mes nouvelles et mes suspenses.

21 réflexions sur « Boomerang! (suite 1) »

  1. Ah ! À la lecture des premiers mots, je croyais qu’elle en avait de la chance de réintégrer la maison … mais là, ouf ! … pauvre petite ! Par quoi va-t-elle passer hélas !
    Bonne et douce soirée EvaJoe !
    Bises.

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    1. Bonjour Colette,

      Un paquet déposé cinq ans auparavant dans un foyer, le retour n’est pas des plus faciles pour la jeune ado…Mais la vie fait que parfois d’une situation désespérée peut surgir la lumière…Bientôt la suite.

      Merci de ton commentaire pertinent et gros bisous

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  2. La maltraitance est un sujet toujours et toujours d’actualité. Je suis persuadée qu’une telle situation peut être réelle, hélas !
    Comment va se venger cette ado ?
    Bises et bonne soirée.

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    1. Bonjour Clara,

      Hélas combien de faits divers nous relatent de tels moments, et encore là il y a si je puis dire juste de l’humiliation et de la douleur mais elle n’est pas morte sous les coups de cette marâtre.

      La vengeance peut parfois prendre des aspects que l’on aurait pas imaginé au départ…Je n’en dis pas plus, tu verras bientôt, la suite est prête à être déposée.

      Bisous Clara et merci de ta fidélité à mon blog.

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    1. Bonjour Gibee,

      Même les enfants battus aiment leurs parents….J’ai une petite anecdote qui peut surprendre, et qui du reste m’avait choqué à l’époque. J’étais jeune mariée et j’habitais à l’époque en HLM. Au rez-de chaussée vivait un couple avec deux enfants une fille de 3 ans et un bébé de 11 mois. Le papa travaillait et la maman un jour avait laissé sur le balcon ses deux enfants, le volet roulant fermé, la grande marchait et le bébé était dans un couffin…..

      En rentrant du travail nous entendons pleurer, nous levons les yeux et stupéfaction nous voyons les deux enfants…..

      Tous les voisins étaient au fenêtre et en nous voyant nous ont dit, nous attendons les pompiers. Et bien quand ils sont arrivé la fillette appelait sa maman….J’ajoute que lorsque la petite fille a été dans les bras d’un pompier elle avait des larmes gelées sur les joues…Elle était en pantoufles et le bébé en grenouillère….Nous étions en hiver. A partir de ce moment les enfants ont été placé, mais ce drame était le dernier maillon de faits qui s’étaient égrené tout au long des mois précédents…

      Pour en revenir à mon texte, bientôt la suite.

      Merci Gibee de me lire et de commenter.

      Bisous

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  3. Coucou Eva j’ai pris le train en marche mais d’un coup décidé de lire depuis le début…Mon Dieu j’espère que c’est fictif?????
    Pour toi car ayant vécu aussi de drôle de choses dans l’enfance, je sias que jamais au grand jamais on ne se remet….Bisesssssssssss

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    1. Bonjour Renée,

      T’inquiètes c’est de la fiction, une idée qui a surgit dans ma tête assez brutalement et il a fallu que je l’écrive. Alors j’en met que des extraits mais c’est cohérent pour mes lecteurs.

      Bisous

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  4. Florence – Testé pour vous
    Bonjour EvaJoe…Je passe par ici te faire un petit coucou. Je n’ai pas encore bon oeil pour lire, mais je reviendrai très vite j’espère…à très bientôt et merci pour tes passages, tes gentillesses…

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    1. Bonjour Florence,

      Repose tes yeux et surtout reviens-nous en pleine forme. Il ne faut pas trop forcer c’est fort dangereux.

      Lorsque tu liras il y aura peut être le mot fin, mais alors il faudra que tu prennes le texte dans le bon sens, ou bien je t’en ferais un copié collé avec des grosses lettres pour te permettre de le lire comme un roman….

      A très bientôt et bisous

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  5. une situation tres pénible pour cette adolescente face à un père faible et à une fée carabosse..
    j’attends la suite avec impatience
    je t’embrasse EvaJoe bonne soirée
    joelle ( ozy

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    1. Coucou Ozy,

      Je te remercie de tes commentaires, et je n’oublierais pas d’aller te visiter, mais ma pause a fait que j’ai pris un énorme retard et je dois donner à chacun, chacune mes visites, et je prend le temps de lire, voir de relire et cela prend du temps et j’en ai pas beaucoup…Rire!

      Je vois que tu es en plein dans ma nouvelle ou mon roman cela dépend de la longueur du texte….La suite ne saurait tarder, j’espère que tu sauras patienter jusqu’au moment où le mot fin apparaîtra. Certes le père est faible mais la marâtre a de l’emprise sur lui, mais que va-t-il se passer????? Rire, Je vais le mettre bientôt, vu que je l’ai au trois quart écrit…

      Belle journée et gros bisous

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  6. bonjour EvaJoe
    wahou! une bonne gifle cela peut se comprendre
    mais le fouet c’est de la barbarie du moyen-âge
    peut-être existe t-il encore dans certains pays
    mais chez nous il doit être aboli
    gros bisous et bonne journée

    PS je n’arrive pas à copier ton logo..

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    1. Coucou Didier,

      C’est mon imaginaire qui montre cette femme avec un rôle infâme…En France maintenant même une fessée est répréhensible, parfois il y a claque et correction, entre les deux il y a un ravin profond….

      En ce qui concerne le logo tu dois le récupérer sur le site de passeurs de mots, c’est le seul endroit où tu peux le prendre, tu copies ce qui se trouve dans l’encart en dessous du dessin et tu le colles sur ton blog d’OB. Si ça ne marche pas je demanderais à notre administrateur de te l’expliquer, car il est possible que ce ne soit pas le nom HTML, mais tu sais peut-être ce que je veux dire, rire!

      Merci de ton commentaire et gros bisous

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  7. Coucou Evajoe,

    Je viens de lire en suivant le récit de cette fugue. Terrible. Et jusqu’à cette scène du fouet! oh la la! Je sais que la fiction rejoint bien souvent la réalité. Quelle chance j’ai eue de tomber dans une famille soudée et aimante

    C’est palpitant ton récit
    Bises
    Martine

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    1. Coucou Martine,

      Il est vrai qu’en me relisant je me suis dit Eva tu exagères, mais comme je veux que mes lecteurs voit cette femme la plus noire possible pour bien exprimer ce que ressentent ces enfants…Il fallait que je mette le paquet…Bien entendu lorsque nous lisons et selon comme on a été élevé on ne ressent pas la même chose, mais quand on voit parfois ce que subissent certains enfants(médias) on peut frémir à l’idée de leur souffrance et dans cette histoire on a une réaction violente que je conçois tout à fait.

      La suite pour bientôt et heureuse que tu aimes.

      Bisous de belle journée

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