Des nuages noirs s’amoncellent au fond de la vallée
Il y a dans le ciel comme des formes inhumaines
La nuit envahie peu à peu l’après midi estivale
il fait si sombre que le lac en devient glauque
Une atmosphère de fin du monde s’empare de tous
Soudain on entend comme un bruit de cheval au galop
les éclairs embrasent les sommets et irisent de soleil la montagne.
C’est un orage épouvantable mais il va apporter de l’eau au vieux barrage
Les enfants ont le nez collé au fenêtre
ils n’en croient pas leurs yeux, jamais ils n’ont vu cela
Pour eux cela devient un spectacle de sons et lumières
jusqu »au coup de tonnerre qui fait trembler les vitres.
Vite ils reculent au fond de la pièce, les plus jeunes mettent leurs mains sur leurs oreilles
d’autres gémissent et pleurent, quand soudain
les grêlons viennent étouffer leurs cris et font un bruit assourdissant
la cour et le jardin disparaissent sous une couche blanche
de petits les voici de la grosseur d’un œuf de pigeons
et, brutalement la pluie diminue seuls les grêlons s’en donnent à cœur joie.
Les routes sont des torrents de glace et le vent souffle en rafale.
Ce temps de folie a duré toute la nuit et au matin c’est la désolation,
plus rien n’est debout, tout est chaotique,
renversé, un paysage apocalyptique
Chacun cherche ses biens, cet enfant un vélo, le jardinier ses outils, même le poulailler a disparu
On retrouve le salon de jardin bien installé chez la voisine.
A la fin de la journée le village a repris quelques couleurs
Mais il faudra du temps pour panser les plaies à l’âme et au village.
Mais on a découvert la solidarité d’autrefois ont dit les anciens,
ce soir ils s’endorment épuisés, demain sera un autre jour,
Mais il sera différent.
Les photos ont été mises après l’écriture de mon texte et non avant….Trouvés sur le WEB
EvaJoe copyright février 2015
c’est bien évoqué, malgré les dégâts tes mots semblent panser les maux-
bravo ! j’ai apprécié !!
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Coucou,
C’est juste imaginaire, même si chacun a eu une fois dans sa vie une expérience similaire ou tout au moins assez proche. Les dégâts ne sont pas trop fort car parfois les maisons sont entraînés dans des coulées de boue
Merci de ton joli commentaire, j’apprécie.
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ton texte est très vivant on à vraiment l’impression d’y être. Bravo Eva. Bises amicales
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Coucou ,
J’ai essayé de coller avec la réalité pour être proche malgré que ce soit imaginaire.
Merci Renée et bisous
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sont-ce tes photos ?
Tu as fait vivre parfaitement cet après-midi et cette nuit.
Bisous
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Coucou,
Non comme je le dis je les ai prises sur le web, je n’ai jamais osé photographier des éclairs, puis faut être douée pour être synchro.
Quand l’imaginaire me titille le crâne je pars vite dans le sujet…
Bises
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On est vraiment démunis devant des évènements météo comme celui-là ! quand on a travaillé tant d’années ou de mois et que tout est fichu en quelques heures, c’est dur ! je comprends la peine et le désarroi des gens.
Tu as une très belle écriture.
Bisous et bonne soirée
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Coucou,
J’ai vu des orages terribles en montagne et comme tu le sais ils se répercutent sur l’ensemble des montagnes et se répondent, cela dure parfois fort longtemps.
Mais ce texte est purement imaginaire juste inspiré de faits réels comme on entends souvent via les médias. Quand on est face aux éléments déchaînés on doit se sentir vraiment humble et espérer rester en vie.
Merci pour tes mots, j’y suis sensible…
Bisous et douce soirée!
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Pas drôle quand ça passe EvaJoe, mais quel magnifique texte pour décrire cette situation !
Mille bravos et agréable soirée !
Gros bisous♥
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Coucou,
Il est vrai que lorsque nous sommes confrontés à la furie des éléments, nous sommes tout petit et nous en menons pas large, mais heureusement ici c’est de la pure fiction, je me suis juste inspirée de faits réels.
Belle soirée et bisous
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Demain est toujours différent… mais quelque part, retrouver cette solidarité aura sûrement permis de nouvelles rencontres, un autre regard sur ses voisins.
Merci pour ce récit, EvaJoe.
Passe une douce journée.
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Les orages, j’en ai de bien mauvais souvenirs…
J’ai déjà pris la foudre…
Et une autre fois en montagne , lors d’une de mes randonnées j’ai essuyé un orage de grêle , on aurait crû la fin du monde
Joliment écrit…
Douce journée Joelle
Bisous
timilo
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Bonjour Thierry,
Si je comprend bien mon imaginaire est venu à la rencontre de ton réel…Comme quoi, sourire…
Merci pour tes mots si gentils
Belle journée de jeudi
Bisous
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Tu as l’art de nous faire vraiment vivre la scène. Ces phénomènes naturels dévastateurs sont hélas nombreux et peuvent frapper n’importe où. Heureusement, ils déclenchent de grands élans de solidarité, ce qui réchauffe le coeur.
Bisous et bonne soirée
Alain
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Coucou Alain,
Je me suis imaginée être en pleine tourmente, ensuite l’imaginaire aidant et des faits similaires vécus, mais moins graves, j’ai réussis à me laisser emporter dans le tourbillon des éléments déchaînés et à vous emmener avec moi.
Mais tu as raison c’est dans les grands moments de nos vies que la solidatrité bat son plein et heureusement.
Bisous et belle journée dominicale.
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les orages font bien peur souvent et que de dégâts ils peuvent laisser
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Surtout en montagne quand le tonnerre résonne de tous les côtés…Si il n’y avait que les éclairs le spectacle pourrait être magnifique. Mais ils sont souvent accompagnés de dégâts terribles.
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Certains orages sont dévastateurs. Quand la nature s’emballe elle est sans pitié. La vie est sans pitié. Simplement être là et se serrer les coudes… on l’oublie trop souvent.
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Heureusement que dans ces moments là, la solidarité bat son plein, il faut dire que tous plus ou moins sont logés à la même enseigne.
Malgré tout en montagne les orages sont particuliers, écrire celui-là m’en a rappelé certains que j’ai vécu, bien qu’ils aient été bien moins grave.
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Quand la nature se déchaîne , elle fait des rravages mais l’homme se relève toujours, joli texte joelle bise
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La nature nous a toujours combattue mais nous avons su relever le défi, retrousser les manches et recommencer….
Merci pour tes mots et gros bisous
Beau dimanche
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C’est bien écrit , on suit le rythme des grêlons, du vent qui se déchaine, du village sans dessus dessous …
A plus tard .
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En fait c’est tout à fait comme lorsque un orage se prépare, dans mon texte j’ai suivis l’ordre chronologique de l’orage, d’abord les nuages, la pluie, le vent les grêlons et parfois les éléments qui se déchaînent tous en même temps ..Ensuite plus rien, mais vraiment rien, il faut retrousser les manches après ce moment de folie.
A bientôt dans tes mots et photos.
Bises dominicales.
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Florence – Testé pour vous
Bonjour…on s’y croirait…en fait, en te lisant, j’y étais…que de dégâts encore occasionnés cette année avec ces inondations…catastrophe qui doit être éprouvante, désespérante..J’espère ne jamais connaître ça.
Comment vas tu ? Moi, impec…oh oui, avec ma petite fille, je m’éclate à fond. Elle me raconte des trucs et souvent je rigole car les mots d’enfants fusent. J’aurais du écrire toutes les phrases drôles de mes enfants et petits-enfants…il y aurait de quoi écrire un livre…Les enfants sont si drôles, dans leur manière de parler, de raisonner, d’être..J’adore
Je te souhaite une très bonne journée. A très bientôt et pas trop d’eau hein ?
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Et, en montagne c’est même pire car cela retentit de partout, c’est flippant, mais lorsque l’orage n’est pas trop impressionnant j’aime beaucoup regarder les éclairs je trouve que c’est fort beau.
Tout va bien, la semaine prochaine c’est à mon tour d’avoir mon petit fils, au fait tu as perdue, (rire les titres de mes autres blogs, tout au moins celui du défi..Car l’autre je ne sais si tu arrives à lire les longs textes puisque c’est celui des romans.
A très bientôt sur ton blog!
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J’avoue être trouillarde face à ce genre d’évènements tempétueux !!! Bises EvaJoe
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Quand les éléments se déchaînent c’est flippant et peut angoissé!
Bises
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superbe texte Joelle, j’ai comme Timilo, vu une boule de feu fendre un pin en deux, à 25 m de moi,…. çà fait un drôle d’effet et aussi pris orages de grêle en montagne… on se sent tout petits petit
heureusement que c’est ton imagination qui parle car cette année pas bcp de coins ont été épargnés
jolie image
bisous Joelle
une autre Joelle
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Merci d’aimer mon texte!
J’imagine la peur que tu as eu, car j’ai connu ce genre de frayeur, sauf que c’était chez moi, aucune pluie tombait juste des éclairs de temps en temps et tout à coup, j’avais deux fenêtres d’ouvertes, la boule de feu a traversé de par en par ma cuisine, je n’étais pas sur la trajectoire, et, heureusement, car je pense que je ne t’écrirais rien aujourd’hui. Mais la frayeur me poursuit maintenant.
Hélas, en effet cette année que de dégâts! Que de malheurs cela engendre, que de vies détruites….
Allez bisous à toi l’autre Joëlle
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Je relis tes derniers poèmes…
Ces temps-ci je ne m’attarde guère sur mon écran à cause de mes yeux….
Bon et doux weekend Joelle
Bisous
timilo
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