Il la rejoint à grande enjambée et lui assène ses quelques mots :
– Tu as réussis à te faire engrosser et maintenant te voilà dans une drôle de situation, ton amant n’est pas celui que tu pensais. Ose dire le contraire.
Germaine Petiot s’effondre en larmes sur la chaise, elle sanglote devant son mari indifférent à sa peine. Il faut dire qu’ils ne se sont pas vus depuis 9 ans. Et Germaine n’est pas en état de faire la fière.
– Ou est Jules ?
– Le brigadier vient de l’emmener chez lui, que lui veux-tu, je ne suis pas certaine qu’il ait envie de te voir.
– Qu’en sais-tu ? Bien entendu qu’il a pensé être abandonné par le seul homme qu’il aime, moi en l’occurrence, au vu des gentillesses de ce dingue qui vit chez toi. Toutes mes lettres que je lui adressais me sont revenues. La dernière il a dû la jeter.
– La dernière, je ne sais pas, cela fait deux ans que tu n’écris plus au petit.
– Je lui ai écrit il y a un mois, mais le facteur devait te la remettre uniquement à toi, voire à Jules, si tu ne l’as pas vu, le petit l’a surement eu c’est tant mieux. Il est au courant de mon retour, je vais aller de ce pas chez le Brigadier, mais auparavant file moi de l’argent, je t’en ai suffisamment envoyé, et maintenant tu as un autre homme ce fric me revient.
– Mais Pierrot je n’en n’ai pas, il garde tout dans sa mallette et me donne l’argent au compte-goutte
– Elle est où cette mallette ?
– Sous le lit dans notre chambre, mais elle est fermée à clefs, et puis c’est aussi pour le bébé.
Au moment où Pierrot va monter l’escalier, il entend un bruit de voix à l’extérieur, il attrape sa femme car elle l’est encore aux yeux de la loi et lui fait signe de ne rien dire sur sa présence, il la pousse dans la grande salle et se planque dans le placard de la grande salle. Sa femme a laissé la porte de la salle entrouverte, aussi notre Pierrot voit apparaître son ami le brigadier accompagnés de deux autres acolytes, ils seraient déjà sur sa trace se dit-il ? Mais ce qui l’entend le rassure rapidement, ils sont venus chercher l’autre du haut, cet homme qui s’en serait pris à son fils et à ses filles au dire du gamin. Mais sa femme confirme les propos de leur enfant. Il boue intérieurement et se jure de faire la peau à cet ivrogne et lubrique individu. Mais lorsque le brigadier vient dans l’arrière cuisine, le vieil ivrogne n’est plus sur le sol il a disparu, étrange pensent la femme et le mari, il avait l’air bien sonné. Comment a-t-il pu se relever sans l’aide de quiconque et ou est-il allé ? Il a dû réussir à sortir par la fenêtre car elle est ouverte, mais il doit se planquer car les bois sont loin et le brigadier qui vient d’envoyer ses hommes devraient rapidement en savoir plus.
Le brigadier fait demi-tour, et promet à Germaine Petiot de revenir, il lui demande de le retenir s’il revenait dans les parages. Pierrot n’en mène pas large, vite il lui faut fuir, mais auparavant il doit récupérer un peu d’argent sinon il ne pourra même pas s’habiller décemment et surtout se nourrir. Lorsqu’il entre dans ce que fut leur chambre à Germaine et lui, il a un petit pincement au cœur, c’est là qu’ils ont conçu leurs trois enfants, quatre, mais le petit né après Jules n’a pas survécu. Sous le lit il n’y a absolument rien, c’est là que le Maurice a dû se rendre, il a dû entendre leurs conversations. Vite, il doit quitter cette maison et regagner sa planque dans la forêt. Au passage il prend un quignon de pain, un pot de confiture et un gros morceau de lard, qu’il glisse dans une vieille besace qui pend au mur. Puis, il sort par l’arrière de la ferme et disparaît au vu de tous. Pendant ce temps, Germaine ressent les premières douleurs, elle sait qu’elle ne passera pas la nuit, elle vient de voir Pierrot s’enfuir, il ne doit pas vraiment aimer les gendarmes. Son amant n’est plus là, la voici seule. Si Ninon venait chercher son lait comme tous les soirs, elle était un peu bête mais tant qu’à faire elle ferait l’affaire. Mais va-t-elle venir ? Pendant qu’elle réfléchit, elle a mis de l’eau à chauffer sur son vieux fourneau. Soudain, elle entend un pas lourd dans la cour, qui peut venir ? C’est un homme, elle en est certaine; le sien, le père de Jules ou l’autre celui de l’enfant qu’elle porte.
Quand la porte s’ouvre, et qu’elle voit rentrer l’homme, la pauvre Germaine hurle d’effroi. De ces deux mains elle le repousse, mais elle fait à l’instant les eaux, l’autre est décontenancé et comprend que Germaine va accoucher.
Elle balbutie :
– Pitié, pitié !
tu stoppe toujours ton reçit lorsque cela devient tendu et tu nous laisse sur notre faim……bonne manière puisque on a hâte de savoir la suite. Bisesssss
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Ouf ! Vite la suite, ce petit, alors, vivra-t-il ! Bonne poursuite de ce mardi EvaJoe ! J’adore ça !
Bisous♥
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Et qui cela peut-il bien être ?
Cette femme s’est mise dans une mauvaise situation.
Bisous.
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quel suspens
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toi tu as l’art de ménager le suspense… vite la suite…
enfin quand tu peux modérons nous – je t’embrasse
joelle
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Joëlle,
Je peux te mettre toutes les suites que tu veux, rire, car j’en suis bien plus loin dans l’écriture de ce polar…
Je met la suite en ligne, après je programmerais car je vais m’absenter plus d’une semaine.
Bisous
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je suis vite venue qd j’ai lu ton courriel… et je vois….. pitié, pitié !!!!!
alors ??
bisous EvaJoe bonne journée je repasse ce pm
joelle
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Oh la!la! Cela continue dans le dramatique! Quel suspense!
😉
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Oh merdouille…
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