Tout d’abord, excusez moi si vous avez eu deux fois à la lecture le chapitre A suite 2, mais il n’était pas sur ce blog, si vous voulez recopier vos commentaires vous pouvez le faire en vous rendant sur APLN, d’avance merci, sinon je les mettrais.
Lorsque Sandie quitte la chambre de son frère, elle ignore où elle va s’en aller mais elle ne doit pas rester ici, tôt ou tard la mère d’accueil et sa sœur viendront mettre leur nez dans la chambre et là son frère aura des problèmes, quant à elle, ils la ramèneront peut-être entre deux gendarmes à son foyer, cela lui donnerait des lettres de noblesse ou cela lui vaudrait des sanctions, elle n’essaye pas de répondre à cette question, elle doit se fondre dans la foule en évitant soigneusement d’aller dans cette rue ou elle n’aurait jamais dû mettre les pieds. Ce Marco est un être abject, une pourriture qui a cherché à la mettre sur le trottoir comme sa mère avait-il l’air de dire…Mais encore faut-il que ce soit vrai, ce genre de personnage ment comme il respire. Pourtant Sandie sait qu’il lui faudra en savoir davantage, d’abord appeler le commis, qui sait possible qu’il est appris des choses importantes grâce aux confidences du « Marco ». Elle a emprunté le téléphone de son frère, elle reviendra le lui rendre dès qu’elle en saura mieux sur leur vie passée. Pour l’instant, elle fouille sa poche à la recherche du papier qu’il lui a glissé lorsqu’elle l’a quitté.
Ah le voici, il va lui répondre, mais bien entendu il ne connaît pas son numéro, mais ce n’est pas grave, elle lui a dit qu’elle se débrouillerait, puis il la regardait avec des yeux qui en disaient long sur sa beauté. Elle le savait qu’elle était bien fichue, elle avait toujours été enviée dans tous les foyers où elle avait séjourné. Ce n’était pas sa faute.
- Allo
- Oui ? Qui êtes-vous ?
- C’est Sandie
- Ah ! Vous me voulez quoi ?
- C’est vous le jeune homme que j’ai croisé
- Oui, mais je suis sous surveillance, je ne sais pas dans quoi vous vous êtes mis, mais ce type ce n’est pas un tendre.
- Oh ! Etes-vous toujours à votre travail ?
- Oui
- Quand est-ce que je peux rappeler ?
- Vous voulez quoi de moi ?
- Vous connaissez Marco ?
- A peine et pas comme je l’ai vu aujourd’hui
- Ah bon il était comment
- Méchant, voire fou
- Oh ! Il vous a fait du mal ?
- Non ! Mon patron est intervenu
- Heureusement pour vous, acceptez-vous de me revoir
- Oui, mais en plein Tours pas ici, vous connaissez la ville ?
- Non, mais je saurais retrouver l’endroit que vous allez me dire.
- Alors d’accord on se retrouve vers la gare, c’est là d’où je repars chaque soir, j’y serais vers 20 h cela vous ira.
- Oui, merci à tout à l’heure.
Sandie se demande ce qu’elle va faire pendant toutes ses heures, flâner, il n’en n’est pas question, car elle risque de faire des mauvaises rencontres, aller au point de rendez-vous, oui pourquoi pas. D’abord regardez un plan de la ville pour savoir où se trouve cette fameuse gare.
Les heures s’écoulent interminablement, que va-t-elle lui demander au jeune commis, elle ne le sait pas et se demande si c’est bien prudent de retrouver ce gars, après tout si elle la croisé ce matin c’est à cause de ce Marco et de sa stupide idée d’aller dans ce bar. Bon, elle prend le bus et se rend à la gare de Tours, elle a eu un moment d’hésitation lorsqu’ une dame lui a demandé si c’était à Tours ou à Saint-Pierre-des Corps qu’elle voulait aller. Il y a plus de trains qui partent de là-bas mais c’est franchement plus loin. Elle s’est décidée pour Tours car il lui semble que le commis lui l’aurait mentionné cette ville.
Bientôt il sera là devant elle, car il est tout au plus 19 h 56, il ne devrait pas tarder, mais soudain Sandie sent comme une fébrilité la gagner, pire elle a peur, elle voit avançant vers elle ce « Marco », que fait-il là ? Est-ce qu’il l’a vu ? Il passe à quelques mètres d’elle, Sandie n’en mène pas large, il y a beau avoir une foule considérable, on ne sait pas de quoi ce type serait capable, puis soudain elle voit arriver marchant comme un félin mais regardant à droite et à gauche le jeune homme de ce matin. Brutalement il la prend par la main et la plaque contre le mur en dessous de la grosse horloge de la gare.et il lui dit :
- Ne faîtes pas un geste, ne dîtes rien, Marco m’a suivis il est là à trois encablures et regarde de ce côté.
- Oui, je sais, je l’ai vu mais il ne m’a pas vu.
- Mais qui êtes-vous pour lui
- Jusqu’à ce matin je l’ignorais, maintenant je pense qu’il y a un rapport avec ma mère.
- Alors votre mère est dans de sales draps, car Marco est toujours remboursé.
- Justement il ne sait où se trouve ma mère et je dois payer pour elle.
- Savez-vous que c’est un souteneur de la pire espèce il a déjà été mêlé à plusieurs scandales, je le tiens de mon patron, il m’a dit ce matin de ne plus me trouver sur sa ligne de mire, et là à cause de vous je suis à nouveau sous les feux des projecteurs., suivez-moi Sandie, mais dépêchons nous car mon train entre en gare dans 30 minutes et c’est le dernier je ne voudrais pas le manquer.
- Sandie rit sous cape en voyant le lieu où Dorian l’a emmené, ce sont les toilettes de la gare, c’est un lieu peu reluisant mais à cette heure il n’y a presque personne, il s’engouffre dans un wc côté dame. Didier a demandé à la « dame pipi » son autorisation, elle a l’air de le connaître. Ils sont protégé par deux portes, plus la dame à l’entrée, théoriquement Marco ne devrait pas faire un scandale ici, mais Sandie a tout de même peur, cela doit se lire sur son visage.
- Ecoutez-moi, nous allons nous séparer ici, je ne veux plus entendre parler de vous, j’ai ma vie, vous n’avez qu’à reprendre la vôtre et ne remettez plus jamais les pieds dans le bar. Mais toutefois avant de partir dîtes moi le nom de travail de votre mère, et si mon patron sait quelques choses je vous en informerais, par contre cet après-midi le bar a reçu la visite de la police est-ce à cause de vous ?
- Je ne suis pas allée voir les flics, non, à moins que l’on m’ait vue et signalée
- Tu es en fugue ?
- Oui !
- Ah ! Alors là c’est différent, je sais ce que c’est la rue, j’ai une piaule sur Saint-Pierre des Corps nous allons y aller mais nous allons prendre le train séparément, tu vas sortir la première te rendre au quai N° 3 tu prendras le TER, tu t’assois dans n’importe quelle rame je te retrouverais sur le quai à Saint Pierre. Tu as de l’argent pour un billet de train ?
- OuI
Comme Dorian lui l’a dit, Sandie se rend au guichet prend son billet pour la gare suivante, cela ne lui coûte pas très cher, elle passe aux côtés d’un policier qui la dévisage, mais ne dit rien, la voici sur le quai, le TER rentre en gare à 20 h 25 précise. Elle monte dans la rame en face d’elle, s’assoit et attends le départ du train. Au moment où celui-ci démarre, la porte s’ouvre et deux policiers entrent.
A Suivre
A partir du chapitre suivant les deux histoires vont s’entremêler…..
Les deux policiers sont-ils là pour elle ? à savoir ! cela devient passionnant.
Bisous
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Ah ! L’ont-ils repérée vraiment? … Bon dimanche EvaJoe !
Bisous♥
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Commentaire de Martine
Ce jeune inspecteur est plein d’énergie et d’envie de s’investir sur
cette nouvelle affaire, voire les deux ( puisqu’il s’interroge également
sur la plus ancienne). Est- ce que, sur la première affaire, des zones
d’ombres vont être effacées? Car, l’enquête n’a pas beaucoup insisté
dans le sens du souteneur. de là à penser qu’il y a anguille sous roche,
y’a pas loin. 🙂 Avec toi, je m’attends à tout.
Tu as un vrai talent à imaginer les dialogues. Ce qui n’est pas évident.
Une suite très intéressante. Et comme à ton habitude, tu nous laisses en
plein suspense.
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Gros bisous
A bientôt
Martine
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Vite je passe à la suite, mais quelle histoire alors !
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Nouveau commentaire de Martine
Elle s’en pose des questions cette pauvre Sandie. Et le profil de ce Marco se dessine de plus en plus redoutable. L’attitude du jeune commis en dit long. Mais ce jeune homme au bon cœur ne peut pas résister face à une belle jeune fille en détresse.
Et les flics qui se pointent! Aïe!aïe!aïe! Quel suspense!
Je vais vite découvrir la suite
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