La culture du bonheur

La vie est belle
Quand elle est faites de chansons
d’amour et de passion
Ce sont ces petites choses
qui font la vie en rose
Si tu n’es pas bafoué
Tu relèves la tête
Tu as droit au respect
Ne fais pas les choses à moitié
Ose croire en l’autre
Ne te laisse pas dominer.
Construis chaque jour
Comme si c’était le dernier
Tous nous avons droit au bonheur
Mais savons nous le cultiver
pour pouvoir le redonner
Encore et encore.

Images d'autrefois

J’ai trouvé au fond d’un coffret
Une boucle de tes cheveux
Ils étaient blond comme les blés
Avant la moisson de l’été.

J’avais oublié la couleur de tes yeux
Mais tout surgit du passé

A la vue de cette mèche.

Je revois la fossette de ton menton
Tes joues rebondi es et si rouges
par la morsure du froid

Tes allures de gamin des rues
et ton visage d’ange parfois.
.

Tu chaussais tes bottes
prenais ton ciré jaune
pour aller patauger
dans les flaques de notre cour

Tu ne rentrais que le soir
Ivre de l’air et du soleil
Ton sourire enjôleur
m’empêchait de te gronder
et tu es partis mainte fois encore.

Tu nous a fait les quatre cent coups
Mais tu revenais toujours au nid
Ton petit air mutin
me prenait au dépourvu.
Je te revois  aujourd’hui
repoussant d’une main
ta mèche qui tombait
sur ton front rageur.
Tu ensorcelais tes frères et soeurs
Ils étaient à tes pieds
tu jouais de leur naïveté
mais tu les faisais profiter
de tes largesses..

Un jour de grand vent
tu t’en es allé
tu as pris la mer
sur ce petit voilier
Et plus jamais
tu es revenu.


La fugue du facteur

Il s’en allait chaque matin
Sur son beau vélo
Parcourant avec entrain
Les monts, les vallées
Enjamba
nt les petits ruisseaux
Jamais fatigué
Il s’imaginait
être le messager
de la paix
qui emportait
des lettres d’amour
A ceux croisés le jour
Il était sur
Que parmi s’ y glissaient
des factures
Mais il imaginait
Plus de la luxure.

Au cours d’un de ces passages
Il rencontre une brunette
Elle a l’air bien trop sage
Il va faire sa conquête
Il lui offre d’abord une rose
Car les yeux baissés
Jamais elle n’ose
Le regarder.
Pouvez vous ma mie
poser vos yeux sur moi
Je n’ai jamais dévoré
de biche aux abois
J’aime vos émois
qui ravissent mon esprit.

Était il polisson
Ce n’est pas dit
dans la chanson
Ce sont juste mes idées
qui courent sur le clavier
Et  je vous les transcris ici.


Esprit vagabond

Je t’aime comme ce poème
Écrit en ce matin blême
Ou la nature est assoiffée
De gouttelettes de rosée

Je t’aime comme ces écrits
Qui s’envolent vers mes amis
Quand l’esprit voyage
Sur un petit nuage.

Je t’aime dans ces moments de folie
Ou nous formons qu’un pour la vie
Lorsque nous grimpons
Aux sommets avec passion.

Regrets

Ce soir d’hiver ou je t’ai rencontré
J’en ai voulu au temps d’aller
si vite.
J’ai posé ma tête sur ton épaule
Tu as caressé mes cheveux
Je t’ai senti heureux

Au souvenir de tes lèvres
Mon corps
s’en souvient encore
Nous étions tous les deux
Sur un nuage flottant au cieux.
Passagers sans frontière
Voyageant dans les airs.

Puis inexorablement
le temps
Nous a poussé plus loin
Et ce fut la fin.
Nous sommes chacun de notre côté
C’est cela la réalité
Vivant de nos souvenirs
Nous pourrons repartir.

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