Ce n’est pas moi c’est l’autre
ce qui se pratique chez nos enfants
se voit maintenant en politique
cela devient inquiétant.
Si encore ils en avaient gardés l’âme
de leur enfance
je ne serai point interpellé
mais pas du tout, ils sont adultes
ou tout au moins à les voir évoluer.
Car parfois j’ai des doutes
sur leur âge de raison.
De ce côté ci il y aurai complot
de là on paye dessous la table
d’ici encore on prête qu’aux riches
ailleurs il y a pot de vin
comme tous ces mots résonnent
à grand tapage d’effets de manches
à cris sulfureux et oeil révulsé
j’ai pris le parti d’en rire
et de vous le contez autrement.
Dame souris s’en est allé ce matin
parée de ses beaux atours
la voici installée confortablement
dans un vieux canapé
il en a usé des souris celui là
quand soudain surgit Monsieur rat
tout de noir vêtu
portant sous son bras une mallette en or.
Que me vaut le plaisir de votre visite
ma belle, car vous pouvez tout me dire
j’ai lu vos écrits ce matin
et rien qu’en y pensant il bombe le torse
racontez nos ébats dans les égouts
est ce bien raisonnable?
Que me chantez vous là O Majestueux rat
qu’aurai je pu dire que l’on ne savait déjà.
A ces mots, la maligne se lève et se saisit
de la mallette en or et par un trou s’enfuit.
Le rat se jura qu’il ne se laisserait plus conter fleurette
par une dame souris poète.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là.
Le beau rat encore sous le choc
alla ronger son frein chez son amie
il déversa en son sein qu’il trouvait fort beau
une pluie de larmes de crocodiles
La mignonne ne savait que faire
pour consoler son ex mari
Elle avait beau lui caresser le dos
dans tous les sens
il continuait à baisser l’échine.
Serai t-il atteint au plus profond de lui même
ou lui jouait il la comédie, comme à son habitude
Car on apprends pas à la vieille guenon qu’elle est
la manière de jouer des autres.
Son beau rat avait plus d’un tour dans son sac
et d’abord il lui fallait l’interroger sur ce colis .
Il n’était pas pour moi, je l’avais juste emprunté
je devais le remettre en place
pas plus tard que ce midi.
En le poussant dehors dame guenon lui tint ce langage
je ne me fais point de bile pour vous
vous saurez tôt ou tard
retombé sur vos pattes.
Le « mâle heureux » mais tout déconfit
se rendit chez son maître l’empereur
il était dans ses petits souliers.
le petit chat lui fit face
et d’un geste désinvolte lui signifia la porte
mais avant son départ il lui dit
en catimini ce n’est pas moi qui l’ai volé
c’est Vous, et je m’en tiendrais à ces propos.
Si vous vous avisez d’en parler
je vous donnerai le coup de grâce.
Le rat repartit tout penaud dans sa caserne
ou il continue de former des bataillons
de souriceaux à être corvéable à souhait.
Et l’histoire fit grand bruit dans toutes les contrées
car la belle souris arrose copieusement
les ennemis du petit chat avec ses lingots
sortis tout droit d’une banque fromagère
ou se réfugie tout le peuple obscur
qui ne veut point rajouter de l’or à la cagnotte .
Sur ce…..
Toute ressemblance avec qui que ce soit est purement ……
A l’encre de mon imaginaire 
Cette fable est absolument géniale, Evajoé !
au lieu de raconter des trucs déplaisants sur la politique, tu nous en fais une histoire rigolote et qui veut quand même bien dire ce qu’il en est. Bravo, bravo !
Bisous.
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une fable qui dit bien des vérités
et tu sais franchement il est préférable d’en rire comme tu le fais
moi ils commencent tous à m’agacer furieusement
bisous superEva
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Bonsoir Eva,
Cette fable est si bien narrée Eva que j’ai éprouvé un grand plaisir à te lire. Il semble bien malicieux ce rat qui repartit tout penaud dans sa caserne. Ce n’est pas moi, c’est l’autre. Il est
tellement aisé de reporter la faute sur de pauvres innocents. Bisous et douce soirée Eva. Corinne.
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bonsoir EvaJoe
superbe fable et tellement bien écrite un réel plaisir à te lire ..de tout temps on reporte les fautes sur les absents ou sur les innocents ..gros bisous et douce soirée..
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Bonjour Eva Joe,
En te lisant, j’ai eu un orgasme tellement tu décris bien sous forme de fable la pourriture de tous ces « politiquards »
La révolte des poètes est commencé et j’espère qu’elle aboutira à la levée du peuple dans la compréhension de ce monde pervers qui empoisonne et fait mourir le bien être de chaque concitoyen.
Bisous et félicitation
Merci au nom de la communauté
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Sous forme de fable, les politiciens deviennent finalement plus humains
J’ai apprécié énormément ce poème ,
Personnellement je n’attache plus d’importance aux dires des politiciens , surtout en période électorale
Douce et agréable journée EVAJOE
Bisous
timilo
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La politique vue par l’oeil rieur d’evajoe! c’est tout bonnement genial…j’ai moi même abandonné toute reflxion sur la politique et les humains qui croient en être;…des arts? ça leurs va bien
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Bonjour Eva
Alors là je ne vois absolument pas de quoi tu veux parler Il y aurait donc des hommes politiques malhonnêtes , quoi peut-être même au sommet de l’état et je ne serais pas au courant c’est y pos
possible
Bonne Journée
Bises
Tony yves
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Bonjour EvaJoe,
La Fontaine n’aurait pas fait mieux… Ta fable est très bien trouvée et je ne vois absolument pas de qui tu veux parler (rires) ! La politique est un sujet que je n’aborde pratiquement jamais en
poésie, mais tu as très bien tourné cela.
Bravo, et amitiés.
Bonne fin de journée et gros bisous,
Cathy.
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Voilà une jolie fable ! Bravo Evajoe ; et passe une bonne nuit.
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Un fable bien d’actualité et que l’on peut mettre à toutes les sauces, que de temps perdu à parler de l’autre.
Bisous ma chère poétesse de ma Bourgogne, je suis ravi d’avoir retrouvé ton sourire dans le diaporama de Sabine.
Très bonne soirée à vous
Roger
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Bonsoir petit passage dans ton belle univers pour te souhaité une bonne soirée et bon weekend bisous féerique Evy
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Bravo! Je me suis bien amusée en te lisant…
J’ai été quelque peu absente de la toile pour raisons familiales.
Me revoici ravie de te retrouver ici et dans mon autre chez moi.
Bisous et bon week-end.
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Inédite! hihi
J’adore cette vision de la politique, si demain tu décide de te reconvertir en rédacteur en chef d’un journal, je prend un abonnement pour sur! 🙂
MErci pour ce bon moment!
Bisous m’dame!
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Je retrouve ici M. de la Fontaine avec tout son charme ! Merci, beau dimanche et bises.
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Il ne manque plus que quelque ficelles pour faire de jolis pantins …! (sourire !)
Ton poème est SUCCULENT (bien que j’aie en horreeeeeeeur les rats, rires !)rarire, tiens c’est marrant !
Où que tu soies, que ta nuit soit belle et douce, je t’embrasse très très fort : la chipie des berges.
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Je vois ici bien des similitudes avec ce que nous déversent dans les yeux et les oreilles chaque jour les « actualités : procès, accidents, tromperies, scandales, polémiques… A croire qu’on nous
formate volontairement le cerveau… mais chut ! Je n’ai rien dit. Peut-être sommes-nous sur écoute ? (sourire) Bisous. Alain
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C’est bien vu… Malheureusement le « c’est pas moi c’est l’autre » n’est pas répandu que chez les enfants et les politiques mais de plus en plus chez beaucoup trop d’adultes qui refusent de prendre
leurs responsabilités… ça occasionne des situation cocasses mais aussi de beaux drames… Enfin… Continuons à oeuvrer humblement à notre échelle et à assumer notre part, pas plus ! Bisous
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