
La voici ma surprise :
Un extrait de mon roman, quelques lignes pour vous inviter à venir voir si avec ces quelques mots je vous donne envie de me lire.
Si dans le résumé vous connaissez déjà deux personnages, dans cet extrait vous allez en découvrir d’autres. Ne vous inquiétez pas j’ai mis en tête du livre l’ensemble de ceux que vous allez rencontrer le temps de votre lecture.
Soit vous me donnez vos premières impressions ici, soit vous le faîtes sur Facebook.
D’avance Merci !
A quelques encablures de la crique, un grand voilier noir vient d’emprunter le chenal mais seul un canot s’en détache et à la rame, on peut apercevoir une belle femme aux cheveux flamboyants. S’il y avait eu des promeneurs ils auraient pu la reconnaître, car Gwen était de retour.
Qui l’a amenée à proximité de la crique?
Nul ne le sait. En ce moment, Gwen sourit en imaginant la tête des taiseux du village, quand ils la verront au solstice d’été.
Gwen est une belle rousse aux cheveux longs et frisés, aux yeux verts, une peau blanche, un nez fin, une jolie bouche en forme de cœur. Naguère, elle en avait fait tomber des hommes mais peu d’entre eux avaient eu la chance de se promener à son bras. Sauf Erwan Le Bihan.
La voici sur la plage déserte à cette heure, la jeune femme prend son sac sur le dos et à la force des poignets, entreprend la montée de la falaise, elle en connaît les risques mais c’est plus rapide que de chercher le chemin côtier qui s’élève à flanc de rocher. Bien entendu, elle aurait préféré arriver par le port, mais elle ne voulait pas attiser les rancœurs de certaines familles, qui voyaient en elle le mauvais œil. Puis la petite fille de Maryvonne aimait bien imaginer son arrivée inattendue qui allait entretenir les langues de vipère de Madec et sa femme.
Lorsqu’elle atteint la lande, fort belle sous les rayons du soleil couchant, Gwen ne s’attarde pas à l’admirer. Alors qu’elle marche d’un bon pas, sans s’inquiéter de trouver des promeneurs. la fille de Soizic entend une voix qui chantonne, il ne faut pas qu’on la découvre autant laisser planer le doute sur la manière dont elle est arrivée sur l’île.