Imaginez la nuit en robe pourpre
et le ciel scintillant de perles d’or
nul bruit sur la campagne alors
il règne un silence de marbre.
les habitants ont quitté ce lieu
demain l’eau envahira leur vie
ou la terre était leur survie
ils s’en vont sous d’autres cieux.
Quelques affaires traînent encore
tant ils ont retardé leur départ
caressant des yeux les vieux remparts
il faut se secouer et partir ailleurs.
La lune miroite sur les eaux du lac
éclairant encore les rues et le clocher
demain tout sera noyé, même le rocher
plus tard ils reviendront sur un zodiac.
Aujourd’hui seule la tristesse les gagne
quitter sa maison, c’est mourir un peu
se retourner une dernière fois pour l’ultime adieu
il leur en faut du courage pour quitter la montagne.
il y a une plage, des campings, des hôtels
la vie bat son plein ce n’est plus mortel
C’était il y a des années dans un village en France
J’avais écrit un texte similaire il y a quelques années. Je l’ai revu et corrigé avec ma soif d’écrire de
maintenant.
Je me suis inspirée du Lac de Serre Poncon ou là il y a eu plusieurs villages d’engloutis, dont Savines ( d’ou
le nouveau nom Savines le Lac) Ubaye et Rousset, qu’importe le village, pour ceux qui s’en vont c’est toujours un moment difficile à vivre.
Écrit au bord de mon canal en ce jour 1/11/2011
EvaJoe
A l’encre de mon imaginaire 
C’est vrai que c’est triste de tout perdre devoir en plus quitter son habitation…Bisousssssssssss
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Un très beau poème. Il y a eu ainsi des villages engloutis. j’imagine la peine des habitants. C’est une page qui se tourne. Gros bisous.
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Bonsoir Evajoé,
Pas loin d’ici, en Espagne, il y a un lac qui a ainsi englouti plusieurs villages également et seul le clocher d’une église émerge en plein milieu. C’est très touchant.
Merci pour ce beau texte et gros bisous.
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Je me souviens de ce reportage il y a quelques années, la colère et la détresse des habitants expropriés pourtant la vie à continué
Bonne soirée Eva
bisous
Tony Yves
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Bonjour
Toujours cette poésie tendre qui nous conduit vers la sérénité et l’amour.
bonne soirée
clem
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Bonjour Evajoe, ton texte me ramène en vacance dans les gorges du Verdon ou la aussi pour constituer le lac le village des Salles sur Verdon à été englouti. Et je retrouve à travers tes mots
l’exposition photos des derniers habitants quittant les lieux devant l’eau qui monte.
Bonne journée à toi Evajoe et à bientôt
Roger
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Bonjour Eva,
Difficile de quitter un endroit que nous aimons. C’est vrai que l’être humain n’a pas le choix lorsque les villes sont englouties. Dans toutes les versions d’un déluge on annonce un nouveau départ
mais ce n’est pas si simple à vivre pour les habitants. Je comprends que leur regard s’accroche à ce morceau de terre. Merci pour ce beau poème Eva. Bisous et douce journée. Coirnne.
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Quand j’étais petite, je devais avoir 5 ou 6 ans, j’ai assisté à un tel spectacle (mais je ne sais plus où c’était). Je trouve ça terrible pour les habitants. C’est tout un passé qui se noie ; ne
laissant aux personnes que des souvenirs amphibies.
Carmen
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Bonjour EvaJoe,
Et la France a encore été touchée pas plus tard qu’hier… Ces intempéries sont terribles pour qui les vit. D’autant que certains connaissent cela de façon « régulière ».
Bel hommage.
Amitiés et bisous,
Cathy.
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Bonjour Carmen,
Je connais très bien cette situation par ce que dans ma région deux lac artificiels ont été fait ainsi et plusieurs petits villages ont été engloutis.
Maintenant,c’est le tourisme qui a pris la place et les gens qui fréquentent ces deux lacs sont loin d’imaginer ce qui s’est passé.
Merci au nom de la communauté
Le Noctamplume
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Dur de quitter ses racines. Merci pour ces mots
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Bonjour Eva-Joe,
Au lac du DER CHANTECOQ, ils ont fait la même chose, ils ont laissé l’Eglise sur un ilôt.
Bisous et bonne journée
Le Noctamplume
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Je connais un village comme celui-là englouti par les eaux d’un barrage
Je le revois en lisant ton poème
Joliment écrit
Douce et agréable journée EVAJOE
Bisous
timilo
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J’avais bien compris, EvaJoe… J’établissais seulement un parallèle avec ces villages qui se meurent parfois sous l’eau. C’est sans doute moi qui me suis mal exprimée. Je te prie de m’en excuser.
Il manquait un détail à mon commentaire.
Amitiés et bisous,
Cathy.
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J’aime cette toute dernière note « Ecrit au bord de mon canal en ce jour » …
A croire que ton canal a voulu te dicter ces mots …?
Entre eaux, on ne sait jamais, même si elles ne sont pas du même monde !
Bisous mon évajoe..
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Coucou Douce & Poète EvaJoe !!! Sourire
Oui, oui, je galère avec mon vieil ordi… mais foi de Pc, malgré son extrême lenteur, me voici ENFIN ici pour mon plus GRAND BONHEUR !!! immense sourire
Si, si, si… juste avant de lire LAC DE SERRE-PONçON… Tes doux mots ont conduit mes pensées jusqu’à lui… Sourire
Oh, surement parce que pendant « des années », ce fut notre douce « Pause Préférée » pour rejoindre Pra-Loup, été comme Hiver !!! intense sourire
Et c’est lors de « nos tendres arrêts », que je « rêvassais » en Mémoire de ses Doux Villages Submergés !!! Sourire Radieux
Tu vois… malgré « la virtualité », tes doux mots ont bel et bien rejoint mes pensées dans « la Réalité »!!! Sourire Tendresse
BravOooO Douce EvaJoe pour ce Poème « Au Nom de tout ceux qui ont dû abandonner leurs foyers, contraints et forcés »!!! Soupir
Mais… Toi, tu sais… même si ce ne fut que « momentané »!!! Sourire
Bon et très doux jeudi… Ici, c’est vent et pluie, où je m’accroche pour ne pas m’envoler… Quoique… si c’est « vers chez toi »… je crois… que je vais laisser le vent m’emporter !!! éclat de
rire
Mille très très tendres Bisoudoux
Tincky
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Oui effectivement Eva-Joe, je perd un peu la boule en ce moment et excuse moi( rires)
J’ai besoin de repos et mes écrits s’en ressentent.
Bisous et bonne soirée
Le Noctamplume
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bonjour Eva Joe
très dur de quitter ses propres racines quelque soit les raisons..j’ai été visiter un endroit en Bretagne où un village fut englouti il y a très longtemps..on y voit en été quand tout est calme et
serein le clocher de l’église..un très joli texte ..merci à toi pour ce beau partage ..bisous bisous!!
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C’est un très bel hommage à ces gens condamnés à voir leur village disparaître
Un déchirement que tes mots sensibles expriment avec émotion
L’image du village englouti serre le coeur
Bisou EvaJoe
Bon week end
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Je n’ai pas eu besoin de lire ton explication de la fin pour penser au lac de serre ponçon. Cet endroit m’a toujours renvoyée à cette douleur que les habitants ont du avoir de voir leurs maisons
noyées… Pourtant, je ne connais personne qui l’ait vécu mais ça me touche profondément ! MERCI pour ces mots ! Bisous
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yu le décris très bien et j’imagine le déchirement de ceux qu’on déplace
un vrai crève-coeur
bisous et bonnes vacances
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Je n’ose imaginer le déchirement que cela doit être en effet…
Même si je sens qu’avec mon éternel optimisme je me dirais que c’est l’occasion de recommencer une nouvelle vie!
Mais je l’aurais en travers de la gorge assurément…
Une grosse pensée à tout ceux dans cette situation…
Ton texte est très prenant!
Bisous m’dame
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Il y a dans la Brenne pas loin d’ici un lac avec au fond un village englouti. Une légende raconte qu’à une certaine époque de l’année, on entend sonner les cloches de l’église au fond de l’eau.
Merci pour ce beau poème plein d’émotion.
Bisous. Alain
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