Ecoute, écoute, ils arrivent, sais-tu qui ils sont et surtout où ils vont. Ils portent sur leur dos des sacs si lourds que chacun de leurs pas leur coûtent.
Atteindront-ils le sommet de la montagne, voire même la ville au bout du chemin. Harassés de fatigue ils ne voient pas la longue route sinueuse, ils marchent d’un
pas lent et vont.
Là où ils étaient il n’y avait rien, sur leur dos leurs maigres bagages, dans leurs yeux il n’y a qu’un long désespoir.
Ici ou là un sanglot à peine réprimé, ils sont comme un troupeau se rendant à l’abattoir, de le dire me fait mal mais je le ressens ainsi.
Pauvres gens, demain ce sera le tour de qui?
Ici ou là il y a la guerre, le chomage, la triste réalité de ne plus venir à bout du lendemain. Ceux-là n’ont rien, alors se faire voler en chemin n’apportera ni
aux voleurs, ni aux volés. Mais ensemble ils ont décidé de se serrer les coudes.
Et le soir à l’arrêt ils s’organisent pour qu’ils puissent prendre à tour de rôle un peu de repos pour que demain ils puissent recommencer à mettre un pas l’un
devant l’autre.
Ecoute, écoute le murmure du chant qui monte dans la nuit , c’est un chant d’espoir.
A l’encre de mon imaginaire 
gouvernements ne font rien de bien pour leur peuple… Alors ces chants on n’a pas fini de les entendre ! Merci… JB
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Quand on voit ce qui se passe dans tant d’endroits,
que faire ? Cela fait pourtant bien de la peine.
Bises et bonne soirée.
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Je crois en la force des mots et, plus on en parlera, plus le chant d’espoir montera haut !!!
Tendresse de ta p’tite soeur des mots.
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laquelle on n’agit pas assez, malheureusement.
Ton écrit est très touchant, EvaJoe.
Bonne journée et bisous,
Cathy.
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bises et merci pour ce texte
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jour de publication du thème.
Bonne soirée
A+
Marie-Alice
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Le désespoir, la misère font peur, comme si c’était une maladie contagieuse.
Ma mère m’a parlé des réfugiés qui descendaient dans le sud pendant la dernière guerre. des scènes poignantes qui ont marquée au fer rouge sa jeune mémoire
beau texte émouvant Evajoe
Bises
Martine
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un très beau texte qui prend bien là tu sais juste à gauche dans la poitrine..bravo c’est poignant et beau..merci pour ce bon moment de lecture..bisous..
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Bises
Alain
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Gros bisous et douce nuit
Le Noctamplume
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