Trahison

 

C’est  de la folie

draps froissés

étagères vides

livres jonchant le sol

larmes 

fleurs pourries

bibelots cassés

 

 

les souvenirs s’entrecroisent

ceux d’hier

et ceux du maintenant

la passion 

l’a fuit.

Tremblante

Elle gît au sol

poupée désarticulée

sanglots réprimés.

 

Son regard dur la transperce

le rouge au visage

elle le fuit

Trahison!

 

Elle prend peur…

 

Il est finis le temps du bonheur

Elle part

sans un regard

pour ne pas croiser 

son mépris.

 

EvaJoe (novembre 2014 copyright)

 

 

Auteur : Eva Joe

Ma plume ne s'essouffle jamais, elle dessine des arabesques sur la page de mes nuits, elle se pare comme un soleil en defroissant le ciel. En la suivant vous croiserez tantôt Pierrot et Colombine dans mes poèmes ou Mathéo et son secret et bien d'autres personnages dans mes nouvelles et mes suspenses.

10 réflexions sur « Trahison »

  1. Bonsoir Eva, d’abord merci de ta visite sur mon article chenilles de machaon, contente de te revoir ! Je ne sais pas si nous aurons un jour des papillons car la saison ne s’y prête plus et j’ignore si les chrysalides survivront à l’hiver… Je viens de parcourir tes dernières publications et j’ai adoré la fascination de ta petite nièce pour l’angelot de pierre ! Merci pour le partage… Belle semaine à toi et gros bisous, Shuki

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  2. Bonjour Evajoé,
    C’est une situation qu’on a pu connaître dans sa vie et qui est bien pénible !
    Et encore quand cela se passe sans violence, c’est déjà ça !
    Je reviendrai bientôt sur la blogosphère mais pour l’instant je n’en ai ni le temps ni l’envie.
    Bises amicales.

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  3. Florence – Testé pour vous
    Bonjour…je n’ai pas saisi si c’est d’elle que vient la trahison ou si c’est de l’autre…mais je crois que ça vient d’elle, sinon elle ne partirait pas la tête basse, fuyant son mépris. Moi, en fait j’ai compris qu’elle avait trahi, qu’il s’en était aperçu et que de ce fait, il l’a renie, l’exclut à jamais de sa vie…il oublie que rien n’est tout noir ou tout blanc et qu’en ne pardonnant pas, il se fait aussi du mal puisqu’il perd l’amour de sa vie…mais ça n’était peut-être pas l’amour de sa vie….bref, c’est pas la joie…qu’elle reste, qu’elle parte, le mal est fait, indélébile, impardonnable apparemment.
    A très bientôt et la prochaine fois, un texte super gai, où tout n’est que bonheur…allez, s’il vous plait madame

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  4. La scène est réaliste, violente, il n’y a plus de place pour le dialogue, tout est allé trop loin. Malheureusement, ce genre de situation existe, et tes mots nous en font prendre conscience avec acuité.
    Bisous et bonne soirée
    Alain

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