maison hantée aimablement prêtée par Gibee
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Bretagne Mythique, Bretagne fascinante.
Maisons hantées
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Bretagne pays de légendes
Des chevaliers de la table ronde
A Tristan et Yseult
Sans oublier les noyés de la ville d’Ys
Sur la lande danse les korrigans
Petits lutins ou farfadets
Généreux ou vengeurs
Au cœur de la forêt d’Huelgoat.
Mystères des Mégalithes
Des tumulus aux cairns
Du menhir aux dolmens
C’est la Bretagne aux mille visages.
Une légende
L’histoire se passe quelques parts aux abords d’une maison, personne n’ose s’aventurer dans la forêt depuis que des jeunes filles y ont été vu errantes les cheveux défaits dans de longues robes blanches. Elles glissaient plutôt qu’elles ne marchaient.
En ce jour de 1625 deux fillettes se rendaient dans les bois pour cueillir des baies sauvages, elles ne connaissaient pas la légende de la dame rousse, et ces deux-là s’en moquaient éperdument, elles devisaient tranquillement, lorsque soudain la première eu l’impression d’apercevoir comme une silhouette blanche, mais elle n’en tint pas cure et continua d’avancer. Petit à petit la forêt fut des plus épaisses, si les jeunes filles s’étaient retournées elles se serait aperçues que les branches des arbres se refermaient derrière elles.
Enfin les voici arriver au lieu dit de l’homme noir, la forêt est épaisse mais des baies violettes miroitent , il suffit de se baisser pour les ramasser. Finalement il ne s’est pas écoulé de longues heures quand les fillettes ont terminé leur cueillette. La plus petite relève la tête et voit à quelques encablures une maison, elle est comme toutes les maisons de l’époque recouverte par un toit de chaume. Curieuse comme toutes les fillettes, elles s’avancent lorsque une porte claque; Puis un grincement les pétrifie sur place, mais la plus grande continue d’avancer, et disparaît aux yeux de son aime. Ne la voyant pas réapparaître, la petite s’écrie:
- Lucille où es-tu passé?
Seul le bruit du vent passant dans les feuillages se fait entendre. Personne ne lui répond, aussi Marguerite s’affole, elle court de ci de là, mais inexorablement la forêt la retient. Lucille a disparue et ce n’est pas faute de l’avoir cherchée. Elle sanglote, hurle, pleure mais seule le vent lui fait écho. C’est peine perdue Marguerite se retrouve seule avec le panier de myrtilles. Épuisée la fillette s’endort.
Mais qu’est donc devenue la petite Lucille?
Dans la maison, la fillette se retrouve assise à même le sol, une sorte de poussière blanche lui glisse dessus. Elle se lève et commence à arpenter les pièces de la maison, mais elle n’a pas fait trois pas qu’elle entend un hurlement suivi d’une cavalcade dans l’escalier. Mais il n’y a personne, pourtant la porte qui donne dans la cave s’est entrouverte, elle commence à descendre les escaliers, et la porte se referme derrière elle, vite elle essaye de la retenir mais hélas, elle est bien trop lourde. La voici enfermée dans un local qui n’est ni très grand, ni très haut. Elle explore les murs mais rien ne bouge, la voilà enfermée pour le restant de ses jours.
Depuis combien de temps s’est-elle assoupie, c’est un froid glacial qui la réveille, son amie est allongée sur un lit comme elle, des bruits étranges parviennent du bas, puis un cri strident et une voix caverneuse les remercie de les avoir délivré. Puis plus rien.
Depuis dans les bois de Brocéliande errent deux jeunes filles en robe blanche. Si vous allez vous y promener peut-être les verrez-vous, elles sont reconnaissables car à leur bras il y a un panier d’osier pleins de myrtilles confites.
Gloups , pauvres petites filles, elles vont hanter les lieux maintenant, c’est pas un truc à lire avant de dormir lol
Bisous
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Les deux fillettes se sont donc retrouvées dans le sommeil.
Une autre réalité. Rien ne surprend en Pays de Brocéliande !
Un univers bien celtique que le poème introduit avec justesse.
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Merci pour cette légende et ton joli texte, EvaJoe ! Bonne fin de semaine !
Bisous♥
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Il fut un temps où nous allions en vacances en Bretagne, de belles balades faites. Mais l’eau y était trop froide, nous allons un peu plus bas maintenant.
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bonjour evajoe
merci de nous enchanter avec la Bretagne si chère à mon coeur , merci de cette belle histoire mythique , mes amitiés
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Une histoire plutôt triste… Chris
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Bonsoir Evajoe,
je suis là par éclipse en ce moment.
Une belle légende qui fait frissonner . Il y en a tant et surtout en Bretagne.
Merci pour cet agréable billet.
Gros bisous
😉
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Zut alors, j’ai loupé les fillettes. Je n’ai vu que Merlin !
Légende ? réalité ? Tout se mêle pour mon plus grand plaisir.
Merci EvaJoe
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J’aime beaucoup ton poème ainsi que la légende bretonne. Je suis allé plusieurs fois dans cette forêt de Brocéliande, mais je n’ai pas vu d’elfes ni de lutin, par contre, j’y ai croisé plusieurs hommes vêtus comme les chevaliers d’autrefois avec épée et armure qui déambulaient parmi les touristes. Je suppose qu’ils se rendaient à quelque cérémonie druidique. Pas étonnant, en ces lieux chargés de mystère.
Bisous
Alain
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Quel joli billet !
Merci pour le poème et la légende, et merci à Gibee pour la photo. J’aime !
Bisous et douce journée.
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Bonjour Joëlle,
La Bretagne où j’ai vécu presque trois ans m’a laissé des souvenirs encore entiers.
La foret de Brocéliande dans la brume est féerique.
Philippe.
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Hello, voici que tu veux nous décourager d’aller en Bretagne avec ta légende, ha non je n’y crois pas et j’espère bien un jour réaliser ce rêve. Bisousssssss suis rentrée..
P.S. tu as enfin débloquer ton Paypal que je puisse acheter ton recueil?
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