La barque de mon enfance !

Dans les herbes elle se cache

Seule ! Elle rêve à ces amours d’avant

Quand elle transportait pêcheurs

Et enfants.

Elle se confond avec l’herbe

Pour éloigner les voleurs

Verte comme la prairie

Elle attend un monde meilleur.

Il ne viendra plus son maître

Depuis longtemps il a disparu

Mais il lui reste les souvenirs

Avec les enfants devenus grand.

 

Cette barque ressemble à celle où mes cousins et moi  voguions sur la Saône avec le frère de ma grand-mère lorsque nous étions en vacances.

 

A mon Grand-Père !

A mon Grand-Père !

11/11/1918       11/11/2018  Il y a 100 ans

Mon grand-père en 1914 était instituteur à Neuilly sur Seine il était né le 20/07/1888 à Araules en Haute Loire  il avait 9 frères et une soeur dcd à la naissance, ses parents étaient propriétaire agriculteur.

Quand il est mobilisé il est affecté au 86 RI puis au 35 ième et en 1917 il est affecté au 54 ième RI Coloniale. Il appartenait à la 13 ième Armée. Avec ce dernier régiment il ne rentrera chez lui qu’en 1919 car il a combattu aux Dardanelles et aussi dans les Balkans.

Il était Caporal

Son frère Jacques est dcd le 16/06/1918 à l’âge de 22 ans à l’hôpital Militaire de St Germain en Laye sa maman mon arrière grand-mère n’a jamais su où était mort son enfant c’est sa petite fille ma maman qui a fait des recherches assez récemment.

Quant à mon grand-père il est mort le 23/11/1958 40 ans après la victoire du 11/11/1918

Mon Grand-Père paternel était trop jeune il avait 14 ans en 1914. Son frère aîné est mort en 1916 c’était un instituteur il avait 25 ans il était gradé il était adjudant chef.

 

Mon grand-père a combattu au 86e Régiment d’infanterie (86RI)

 

Le régiment au départ du Puy soldats et officiers

voici l’insigne réglementaire de son régiment

En 1914 il a fait toute la campagne de Lorraine, les villes sont Ancervillers, Sarrebourg et Baccarat, c’est à Baccarat où ils vont subir d’énormes pertes, à la fin de la bataille ils ne sont plus que 750 hommes avec 7 officiers. Selon mes recherches en 1914 un Régiment d’Infanterie pouvait compter  120 officiers pour 3250 hommes de troupe……D’autres en comptait moins mais cela dépassait toujours un millier d’hommes…..

35 e Régiment d’Infanterie (35 RI)

Dans ce régiment il y avait des Francs Comtois au cœur solide, des  valeureux Alsaciens, d’enthousiastes Parisiens et de robustes enfants du Massif Central. C’est dans ce régiment qu’ un Colonel  répondait au nom de Mac Mahon, c’était le fils du Maréchal du même nom. Ils ont foulé leurs terres et ils sont allés en Champagne,  jusqu’à la bataille de la Marne. Si vous voulez en savoir davantage voici le lien  Ils ont  aussi participé à la bataille de la Somme et  de Verdun.

Leur devise est: Tous gaillards, pas de traînards

et au 54e Régiment d’Infanterie Coloniale (54 RIC)

Ce régiment a été crée le 1 er mars 1915 et dissous le 30 juin 1919

 

A la BNF ( Bibliothèque Nationale de France) J’ai accédé à l’historique de son régiment. Si certains d’entre vous sont intéressé je vous met le lien ICI

Ainsi que LA

Puis voici un texte que j’ai déjà mis sur mon blog….

 

 

A la mobilisation générale
Vous aviez tout juste vingt ans
Vous pensiez être revenus
Au moins pour noël
Vos femmes sont allées au champs
Ou bien à l’usine
Car vous n’y étiez plus
Votre vie n’était pas belle
Pour vous il n’y a plus
Ni jour, ni nuit,
C’était un véritable enfer
Ce devait être la der des der
Mais ce ne fut pas la dernière
Tu y étais Grand Père.

 

Ils vous appelaient les « Poilus »
Combien sont revenus?
Vous buviez un coup
Pour vous donner du courage
Vous dormiez dans la boue
Au fond de vos tranchées
Vous ne saviez plus quel âge?
Il fallait vous donner
Tant vos visages
Avaient changés.

 

Vous vous battiez avec ardeur
pour votre pays « la France »
Toi, tu as eu de la chance
D’autres pas.
Vous attendiez la nuit
Pour ramener vos morts
Certains étaient vivant
Mais que feront ils demain?
Sans jambes, bras ou mains.

 

Baïonnettes au canon
Vous montiez à l’assaut
Vous êtes allés au fort de Douaumont
Vous auriez préféré dormir
Au fond d’un lit
Et ne plus penser à vos amis
Qui venaient de périr
Vous les avez laissés
Au fond de la tranchée
Sans oublier d’écrire
A leurs femmes ou fiancées.
Pour eux tout était finis
Il avaient trouvés le repos.

 

De la bataille de la Meuse
Aux taxis de la Marne
En passant par Verdun
Vous ne faisiez qu’un
Avec tous les morts
Qui sont tombés
Aux Champs d’Honneur,
Vous êtes allés avec la peur
Jusqu’au Bosphore
Aux portes de l’Asie
Combattre vos ennemis.
Vous vous êtes battus
Jusqu’aux Dardanelles
Vous n’avez jamais vu
Le soleil se coucher
Sur les mosquées
Tout était éteint
Au fond de vos prunelles
Jusqu’au petit matin
De votre retour
Ou vous alliez
Retrouver votre « Amour ».

Les amours passés

 

 

Il ne faut jamais revenir

Sur les amours passés,

Il nous faut grandir

Sans retour en arrière

Ce n’est qu’une vie

Sans accord

Dans un corps à corps.

Oubliés les mots doux

Les regards tendres

Les mains qui se frôlent

Les sourires, les baisers

Les échanges passionnés

Seuls subsistent les mots gravés

Sur l’arbre

Souvenir d’un autre temps.

Confidence lointaine

Texte écrit en duo avec un poète rencontré sur la toile (il y a plus de 10 ans)

 

 

J’ai beau brûler la vie

Parfois creuser le temps

Hormis les jours qui passent inlassablement

Je me sens seul

Comme l’aurore qui s’essouffle

Sue le trouble qui perce mon cœur

Si j’en avais la force

J’abandonnerais cette réalité

De peur d’en être infirme!

 

Mais comment arrêter le temps?

Qui sans cesse en mouvement

Me tenaille  à un chagrin continu

Et serre mon cœur pendant

qu’implacable la douleur me secoue.

 

Je crie, je geins, je souffre

C’est un perpétuel déchirement

Je veux du silence à en devenir sourd

Ne plus pouvoir bouger et  me sentir brisé

Comme une querelle dans l’obscurité

Je veux connaître mon heure

Je n’ai plus le courage d’attendre

Je veux renoncer à vivre

A écourter ce cauchemar et partir.

 

 

 

L’amour en cage

 

 

larmes-d-amour-en-cage

(photo du Web)  

Te souviens-tu de ce banc

Où nos deux noms sont entrelacés

Nous imaginions l’amour

Et le temps qui s’enfuyait

 

Hélas ils ne sont plus

Ils ont disparu

Comme les serments que l’on se donne

et les folies que l’on se promet.

 

Si l’on met l’amour en cage

Il rouille et s’efface

Et le vent en soufflant ôte toutes traces

Même ton badinage.

 

C’est juste un texte comme un autre, je ne fais allusion à personne

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