Le Finistère

Sur la carte de la France
Tu avances
Nez en avant
Face à l'océan
C'est là où la terre s'achève.
Sous le souffle du vent
La terre de Cornouaille
Donne à ses rochers
Des tailles fantasmagoriques
Rappelant les légendes
Du pays Celte en Armorique
Entre landes et océan
Du haut de ses falaises
Domine la pointe du Raz
En face d'elle
Emergeant tout juste
Voici l'île de Sein
Ici où là  des éperons rocheux
Se souviennent de sites fortifiés
Font vivre les légendes
De chemins, de promenades en sentier
Arrêtons-nous à Pont-Croix petite cité médiévale
C'est une halte obligée
Pour brutalement plongé
Au cœur du Moyen-Age
De la Pointe de Pen-Hir
En passant par les criques verdoyantes
Du Cap de la Chèvre
Nous voici au cœur de ce Finistère
Sauvage et authentique
N'oublions pas la pointe du Van
Non loin de la baie des Trépassés
Lieu envoutant
Les rochers ont des noms
Comme Merlin et Morgane
C'est ici que j'admire les flots déchainés.
Novembre 2017 copyright (Ecume sur un océan de mots) 

Les phares du Ponant

Du phare de Kéréon à celui de la Jument

La mer d’Iroise monte à l’assaut des gardiens des mers

Ces vigies d’un autre siècle n’ont jamais été chimère

Frappés par les embruns, ils sont un cap au milieu de l’océan.

EvaJoe ( extrait de mon recueil de poèmes A l’encre de mon imaginaire )

Tempête !

Merci à Cristina !

Au royaume de l’océan la vague s’enroule

Se soulève et s’écroule sur la plage

En nous montrant sa traîne, tel un voilage

La mer se joue de nous et roule.

 

La voici couleur marine

Avec des reflets de prairies vertes

On l’imagine s’enroulant sur le voilier telle une experte

Elle poursuit son voyage et l’ éclabousse de bruine.

 

Est-elle réelle ou seulement mirage

Dans sa folie elle s’étale sur la plage

Caressant en une fringale les rochers bruns

 

L’écume dévore le rideau de brouillard

Mousse et puise des reflets d’embruns

Avant de replonger dans les fonds sous-marins.

 

 

 

 

Seul : face à l’océan !

Les rochers de Lesconil

Face à l’océan il veille 

Le rocher solitaire

Il attend le retour des pécheurs

Et regarde s’évader les surfeurs.

Il rêve

Figé pour l’éternité

Seul l’océan l’étreint

Il est tantôt Napoléon

Une femme allongée

un animal apeuré

Le nez des bourbons

Où celui de Cyrano

Qu’importe

Il a fière allure.

 

 

Illusion !

Merci à Gibee

Le sable et les vagues s’entremêlent dans un flot d’amour

Et coulent en un océan de nacre

Afin que le soleil flâne tout au long du jour.

 

C’est un voile bleuté qui tapisse la grève

En embarquant le sommeil en un geste d’emphase*

Pour qu’il puisse vivre un moment d’extase.

 

Les vagues nous donnent l’effet d’un mirage

Et nous invitent à les admirer derrière un vitrage

Pour que l’on imagine les prémices d’une rosace.

 

Les serpentins de sable se forment et se déforment

Pour nous envoyer une illusion d’optique

En mélangeant à l’horizon un ciel acrobatique.

 

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