La force d’espérer !

C’est à coup de mots que j’éloigne la tristesse

Car je suis ce voyageur immobile qui marche dans sa tête

Alors j’avance un peu plus loin et continue ma cueillette

Car à chaque page, je sais, qu’un peu de moi je laisse.

 

En toute simplicité avoir comme seul espoir

De ne pas perdre en route l’essentiel qui m’éclaire

Des notes de silence effacent les maux et leur contraire

Car pour entendre il ne faut pas être dans le brouillard.

 

Donner aux autres c’est comme ouvrir ses valises

Et les laisser choisir sans jamais les contraindre

Parfois un sourire, un bonjour permet de les rejoindre

Apprivoiser l’autre, prend du temps et de la franchise.

 

Si ta galère devient mienne, tu peux t’appuyer sur moi

Te tirer à bout de bras n’est pas toujours facile

La tête hors de l’eau tu tiens, même si c’est difficile

Voir refleurir ton sourire est un beau cadeau, ma fois

 

En moi j’ai toujours cette voix qui murmure

C’est en marchant ensemble que l’on construit la vie

Jamais il ne faut baisser les bras, rien n’est acquis

C’est ainsi que je peins les mots sans fioriture.

 

Il faut savoir saisir les instants de bonheur

Du rêve à la réalité je sais franchir le pas

Je vous nourris de mes mots comme d’un repas

Car dans la force d’aimer l’espérance demeure.

 

 

 

Premier janvier 2015

LYON Capitale des Gaules

Jeudi 1er janvier 2015

 

L’année 2014 s’en est allé

a-t-elle emporté dans sa besace

tous les mauvais souvenirs, toutes les maladies, les cris

le monde en lutte contre lui même

les guerres, les cris, la haine…

En ce matin du premier janvier

devant l’immense ville qu’est Lyon

je songe…..

Comment cette nouvelle année sera

telle que nous la voulons

telle que nous l’aimerons

Je ne sais pas

 

Alors je revois mes balades

Mes lectures, mes voyages

 

Je songe à cette nouvelle année et je revois

 

Des images féeriques

à contre-jour

 

des flashs me reviennent

Ici

Là c’est une vraie peinture offerte par dame nature

 

Là il y a 

Un château d’un autre âge , ne dit-on pas un château médiéval

découvert dans un tout petit village que nous avions franchis 

 

Par un pont levis, et vite rebroussé chemin sous le regard d’une chèvre

hôte mystérieuse de ces lieux et gardienne du temps passé.

 

Alors devant Lyon qui peine à se réveiller en ce matin de l’an neuf, je sais

que j’aurais d’autres histoires à raconter,

d’autres textes à offrir, d’autres photos à partager mais rien ne se fera tout seul

et rien n’ira comme je le voudrais pour tout ce que je ne maîtrise pas.

 

Alors je vous dis :

 

BONNE ANNÉE EN MOTS, PHOTOS, 

BONNE ANNÉE DE VOYAGES,

DE FOLIES DANS NOS DÉFIS

BONNE ANNÉE A VOUS MES AMIS.

 

EvaJoe

Ivresse des mots

 

Pour ma communauté voici  ma participation au thème de décembre

Que nous inspirent ces mots?

DSCF2193

 

Cette photo m’a été aimablement proposée par Sabine

de Chemin-je-t-aime

 

 

 

Donner, offrir

N’est-ce pas merveilleux de déjà pouvoir le dire.

 

Était-ce un papillon qui de ses ailes m’a caressé le visage

alors que je m’étais endormis en ce soir d’orage 

Je sens des pas menus  qui trottinent

et cheminent,

chaque fois que je m’interrompe 

Cela s’estompe….

Puis, à nouveau cela recommence

là ou je ne devrais entendre que le silence.

Je n’ose plus tourner les pages de mon livre

les mots se mettent à valser et j’en deviens ivre.

Comme ces pas sont étranges?

Insouciant parfois, puis pesant davantage.

 

Il me faut les suivre

Mais pour partir je dois quitter mon livre

et je ne le puis, il est moi, il fait partis de ma vie

Je l’ai écris et c’est un lien entre moi et l’autre rive, comme un pont-levis.

Je ne puis l’abandonner, encore moins le délaisser

Alors je rêve

de ces longues grèves

de ces monts, ces vallées

mais aussi de ces habitants, les zélés

mais surtout les petits, les laisser pour compte

ceux vers qui mon cœur bat à tout rompre.

 

Et les mots à nouveau valsent, font une gigue Écossaise

à moins qu’elle ne soit Irlandaise

 

Puis j’immerge

 

 

 

Je suis ce papillon qui vole de fleurs en fleurs

et je vous apporte joie et bonheur .

EvaJoe

 

Ce sont des feuilles mortes
Disaient les feuilles mortes
Voyant des papillons
S’envoler d’un buisson.

« Ce sont des papillons »,
Disaient les papillons
Voyant des feuilles mortes
Errer de porte en porte.

Mais la bise riait
Qui déjà les chassait
Ensemble vers la mer.

(Maurice Carême)

 

Les papillons ne sont que des fleurs envolées un jour de fête où la nature était en veine d’invention et de fécondité.

(George Sand)

 

 

Il y a des jours

Il y a des jours où la vie tient à un fil

Et l’on est équilibriste sur ce brin ténu

Un seul pas et tu tournoies sans fin

ou l’autre et tu te raccroches à une voie

 

Pourtant le gouffre est là qui te fais signe

Se laisser aller sans immerger

Ne plus souffrir et se laisser happer

S’en aller sans un retour en arrière.

 

Il y a des jours ou ton corps dit non

Ou ta tête tient encore et te dis oui

En immergeant de ce puits sans fond

tu remontes au soleil et découvre un regard.

 

 

Aucun mot entre ces deux

Juste un regard, une larme ou  un sourire

Et la vie reprends le dessus  et tu veux vivre

Tu t’accroches et remontes à la surface.

 

Il y a des jours ou le ciel est plus bleu que nature

Tu es attentif au bruit qui t’entoures

et là tu sais que tu reprends goût à la vie

Tu es vivant et libre de mordre dedans.

 

Je dédicace ce texte à mon fils qui est passé très prêt de cet au-delà que l’on veut éviter lorsque l’on a 33 ans et toute la vie devant soi. Pour ceux qui aimeraient sans voyeurisme en savoir plus, et compte tenu que je ne veux pas me répéter plusieurs fois. J’ai écrit sur mon blog de défi  l’explication à ces mots. Dans le cadre du jeu de Domi: la dico citation

Mon blog : Un jour, un défi

 

Je reviendrais tout doucement car là il faut que je reprenne le cours de ma vie, arrêtée l’espace d’une semaine….

 

EvaJoe

 

 

Bonne fête Maman

 

 

Une maman ce sont deux bras qui s’ouvrent

Et ses petits s’y blottissent

Une maman gronde

Mais pardonne toujours à ses enfants

 

Quelque soit l’age de notre Maman

Nous resterons toujours son enfant

Et pour nous elle sera toujours 

La plus belle du monde.

 

Tu as souris à nos bonheurs

Mais tu as su consoler nos pleurs

Tu es toujours là pour nous

Mais avons nous su te dire merci.

 

Les pages de ta vie continue de tourner

Même si elles sont fanés

Nous continuons à t’aimer

Et nous te le disons tous les jours.

Et en ce jour encore plus.

 

EvaJoe Mai 2014 Copyright

 

 

 

 

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