
L’eau de source abreuve l’aubépine
Qui trône majestueuse
Après s’être laissé cueillir
En évitant ces épines
Et déposer dans l’amphore en grès
Le vase qui la pare l’embellie
Et donne libre court à toute fantaisie
En déversant son doux parfum.
Mais ces sœurs dans le jardin
S’inclinent sous le vent fripon
Elles étalent leur robe blanche
En nous offrant un paysage de neige.