Frissons d' autrefois

Des lucioles se trémoussent dans la nuit 

en clignotant sur des arbres  fantasmagoriques

et dessinent au sol une belle mosaïque

qui s’efface au matin et disparaît sans bruit.

 

Dans les lavoirs d’autrefois se baigne la lavande

en racontant l’histoire des lavandières

qui plier sur leur labeur paraissait en prière

et d’une main énergique lavait en une sarabande.

 

Dans le souffle du soir au parfum enivrant

s’en vont les amoureux comme autrefois

passant aux doigts rougis l’anneau chatoyant.

 

La rosée surprend les amants au matin

l’on voit frissonner la chaire nue

lorsqu’une goutte doucement l’étreint.

 

 

 

Auteur : Eva Joe

Ma plume ne s'essouffle jamais, elle dessine des arabesques sur la page de mes nuits, elle se pare comme un soleil en defroissant le ciel. En la suivant vous croiserez tantôt Pierrot et Colombine dans mes poèmes ou Mathéo et son secret et bien d'autres personnages dans mes nouvelles et mes suspenses.

17 réflexions sur « Frissons d' autrefois »

  1.                     Bonjour EvaJoé,
    

    Tu as joliment peint un joli tableau un peu nostalgique.Tu vois j’ai employé le mot « peint » qui rejoint « écrit ». Cela te correspond bien non ?
    Bises et bon dimanche.

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  2.                     Ces frissons d'autrefois me semblent si proches , est-ce l'avancement dans l'âge qui me joue des tours
    

    Joliment écrit ,les souvenirs remontent vite en te lisant

    Passe,EVAJOE un doux et agréable Lundi,

    Bisous

    TIMILO

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  3.                     Bonjour EvaJoe,
    

    Un poème qui donne des frissons au souvenir de toutes ces femmes qui, été comme hiver, qu’il pleuve, qu’il vente, lavaient au lavoir… Il en fallait du courage et elles n’avaient pas le choix.
    Des images au jolies couleurs sépia!
    Merci pour ton partage EvaJoe.
    Tu es maintenant dans ma liste de favoris sur mon blog.
    Bisous et bonne journée à toi EvaJoe.
    Rose

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  4.                     Beau moment que ce poème ...Je cède à la musicalité des mots .Rien de tel que le classicisme pour certaines évocations...
    

    Bien amicalement à toi .
    H
    ps : N’y at-il pas un « e » de trop à « chair » ?

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  5.                     Bonjour Eva,
    

    Un poème rempli de douceur où l’amour frissonne. Ces femmes travaillaient durement autrefois mais elles savaient aussi apprécier le parfum du soir enivrant procuré par la présence de leur bien-aimé
    et de cet amour qui les unissait. Bravo pour ce poème qui nous ramène à une sarabande d’amour d’antan. Bisous et douce journée. Corinne.

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  6.                     bonsoir EvaJoe
    

    magnifique sonnet qui nous évoque les lavandières d’une autre époque..et qui rejoint mon texte sur ce dur métier des femmes ..toujours autant de talent merci pour cette agréable moment de
    lecture..gros bisous et douce soirée ..

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  7.                     Coucou m'dame!
    

    Je farfouillais sur ton blog et vla que je tombe sur cette pépite!!!
    Mais où est la suite???
    Hop hop hop!!!
    Ca y est je suis lancé moi
    Je veux connaitre la suite de l’histoire!!!
    STP STP STP 🙂
    (je parle de ton début de roman, j’ai pas réussi à laisser un com sur ton autre blog, ob bugait totalement!)
    Quand à ses frissons d’autrefois, ils me paraissent toujours d’actualité, avec quelques modifications, mais le principal c’est qu’on soit toujours sensible à ces frissons 😉

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