Dans la salle d’attente de la clinique les Myosotis il y a en cette après midi de septembre pas loin de 9 patientes qui
devisent tranquillement ou lisent des magasines.Deux d’entre elles papotent et piquent des fous rires. Lorsque la porte s’ouvre, Jeanne entre, nul ne la connaît. Toutes sont des habituées, mais
cette dernière est inconnue.Du reste, Jeanne sentant les regards fixés sur elle commence à éprouver une gêne.
Elle s’assoit et sort un livre de son sac et les conversations reprennent comme si le tic tac de l’après midi ne se souciait
plus de la nouvelle venue. Liliane et Rose en riant interpellent Jeanne. Alors lui disent elles:
– Vous êtes venu voir le bel homme.
Jeanne interloquée ne sait que dire.
– Qui est beau murmure t elle?
Les deux péronnelles éclatent de rire et ajoutent:
– Vous n’êtes pas à la clinique des myosotis en vue de subir une liposuccion ou autres choses?
Jeanne sans se démonter les remet à leur place en leur disant:
Il n’y a pas que les perruches qui ont besoin de conseils avisés et tout le monde ne se fait pas refaire les seins.
Les dîtes perruches se taisent sous l’affront et ne pipent mot jusqu’à l’arrivée de la secrétaire appelant l’une d’elle.
Liliane se retrouvant seule s’excuse auprès de Jeanne de leurs propos déplacés et veut la mettre en garde. Mais Jeanne assez en
colère ne l’entends pas ainsi.
– Au vu de vos propos de tout à l’heure qu’avez vous de si important à me dire
Liliane se trouve rapidement en position de retrait devant le regard furibond de cette jeune femme. Et se confond une nouvelle
fois en excuse. Mais à l’autre bout de la salle d’attente, une femme d’un certain âge qui jusqu’à présent est restée silencieuse intervient à son tour et lui tint ces paroles:
‘Ce que n’ose vous dire cette dame , moi je vais vous le dire. Je ne porte aucun jugement sur vous mais je préfère vous avertir
, notre grand ponte est certes un excellent médecin mais hélas il a des a priori et le plus important c’est qu’il n’a pas sa langue dans sa poche, aussi il vaut mieux que vous soyez avertis de
ses manières de…
Elle cherche le mot le plus approprié et ne le trouvant pas lui lance,
– De rustre.
A ces mots, Jeanne a pâlie et se demande bien à quelle sauce le grand médecin va la manger. Ce qu’elle entend va la
bouleverser au plus haut point. Est il pensable que ce médecin dont elle a entendu parlé comme d’un homme sympathique soit le rustre que l’on vient de lui décrire. Que faire pense t elle,
elle se tord les mains, balbutie des mots sans suite et brutalement tourne les talons et s’enfuie.
Les femmes présentes dans la salle d’attente sont stupéfaites de la tournure des évènements, l’une d’entre elle apostrophe la
femme âgée en lui disant:
– A votre place je ne serai pas fière, qu’aviez vous besoin de lui dire ceci et comment le savez vous, pour ma part je le
trouve fort compétent et jamais un mot de plus que les autres.Vous avez du inventer ce que vous venez de dire.
– Je suis désolée que cette dame est réagie de cette manière mais ce que je viens de lui révéler je le sais car il y a une
dizaine d’années ce sont les propos que m’a tenu ce « mandarin ».
Un oh consterné se fait entendre et après un long moment de silence ou chacun digère les propos entendus Malika c’est son nom
va raconter une histoire incroyable.
Cela se passait il y a une dizaine d’année à l’Hôpital de « Trifouillis les oies », j’accompagnais ma fille pour une visite chez
un jeune endocrinologue lorsque surgit dans la salle d’attente pleine un homme d’une beauté à vous couper le souffle. Ma fille fut de suite subjugué par ce beau médecin, sans savoir que dans les
minutes qui allaient suivre elle serai anéantie. A ce moment là, la secrétaire nous appelle et nous voilà partis pour la consultation la plus pénible de ma vie, Dix ans après je m’en souviens
encore et c’est la raison pour laquelle j’ai voulu avertir cette jeune femme. Pas pour lui ôter ses illusions mais pour qu’elle soit préparé au choc.
A suivre
Quel sera ce choc, Evajoé ?
tu as une façon bien à toi de nous tenir en haleine.
Vivement la suite, encore une fois.
Bises amicales.
J’aimeJ’aime
je reviens un peu sur la bloggo mes visites viennent de partir je reviendrais voir la suite du récit si amusant. Bisous
J’aimeJ’aime
Bonjour m’dame Evajoe, ton texte est alléchant, le suspens est posé, maintenant j’attend la suite!
Je te souhaite un bon week end bisous
J’aimeJ’aime
drôle d’histoire! J’ai connu un médecin comme celui-ci , compétent mais très rustre!
Bon week end
J’aimeJ’aime
Tu décris bien l’ambiance d’une salle d’attente
(moi je n’aime pas trop les « péronnelles »)
La beauté physique peut cacher orgueil et dureté 😦
J’attends la suite de ton histoire
Bisou et bon Dimanche
J’aimeJ’aime
Je ne connaissais pas ce genre d’ambiance dans une salle d’attente, mais tu la décrit à merveille. tu as le don de nous tenir en haleine Eva-Joe.
Peut-être que la présence d’un homme dans une salle d’attente, fait bien se tenir les « péronnelles », qui sait?
Bisous et bon dimanche
Le Noctamplume
J’aimeJ’aime
Ce copier coller à titre tout à fait exceptionnel pour vous annoncer que je ne passerai pas sur vos blogs ces jours-ci, la grande opération à cœur ouvert de mon petit-fils a lieu demain finalement
(lundi).
Je vous laisse avec les quelques mots espiègles qu’il m’a demandée de vous dire (Chut !), et également sur un parfum de voyage avec … « une histoire d’écorces ». Votre amitié m’est
précieuse, c’est un âtre sans cesse crépitant dans mon cœur …MERCI et à bientôt !
J’aimeJ’aime
Je te lirai plus tard, mon évajoe de mien ….Pas trop la tête à cela aujourd’hui (mille pardons !), je t’AIME FORT : ta p’tite soeur des mots et …de la VIE.
J’aimeJ’aime
bonsoir Evajoe
très belle et intéressante histoire je suis impatient et friand de lire la suite..
bonne soirée gros bisous..
J’aimeJ’aime
je crois que je l’ai déjà lu
mais je reviendrai lire la suite
bisous Eva
bonne semaine à venir
J’aimeJ’aime