Doucement elle referme la porte, il est encore tôt à peine 4 heures et déjà les étoiles palissent et la lune va encore se
coucher, elle s’en va, elle quitte la maison de son enfance. Elle ne sait encore ou elle va, mais son pas se fera plus rapide dès qu’elle aura quitté le village ou elle a passé ses dix dernières
années. Aujourd’hui elle va tourner une page, partir et ne jamais revenir, elle en a fait la promesse sur la tombe de sa mère pas plus tard qu’hier.
Pour l’instant il lui faut chasser ses idées sombres, si sa mère avait été de ce monde rien ne se serai passé, mais elle ne
peut refaire la vie, c’est ainsi. Il ne faut pas qu’on la retrouve, elle doit mettre des kilomètres entre sa marâtre c’est bien ainsi qu’elle doit la nommer, cette femme qui faisait mielleuse au
début du mariage de son père et puis les années passant, cinq elle s’en souvient comme si c’était hier. Cinq ans déjà! Elle est devenue sa chose, pas une adolescente de 15ans, non sa
chose.
Pas un objet mais une chose dont on profite quand ça arrange ou que l’on déplace, voir que l’on jette lorsque ça gêne. Son père
restait de marbre quand elle ramassait une claque, lui qui n’avait jamais levé la main sur elle, et là il assistait impuissant ou gêné aux méchancetés de cette belle mère. Il allait même
s’enfermer dans sa chambre quand elle la suppliait d’arrêter, alors hier au soir la coupe avait été pleine, elle s’en était prise une fois de plus à elle, et l’avait traîné par les cheveux
dans la salle de bain, car Madame sortait et elle ne pouvait aller se pomponner car elle occupait la place. La salle de bain c’était son refuge, un lieu calme
ou personne ne la dérangeait. Mais il fallait l’évacuer rapidement quand sa marâtre la voulait. Et ce soir elle n’était pas allé assez vite et voilà les claques étaient tombés et comme elle
s’était accrochée au lavabo, elle lui avait filé une baffe et un coup de poing, sous la violence du choc elle était tombé et elle avait continué à coup de pieds, puis une idée folle avait dû lui
surgir dans la tête , elle lui avait empoigné ses beaux cheveux ondulés, un souvenir de sa mère que l’autre détestait, et elle l’avait traîné sur le sol jusqu’aux escaliers, là son père était
intervenu, c’était le première fois, il lui avait dit Jeanne arrête, nous ne sommes pas en retard et ma fille n’a rien fait de mal. Grâce à
son intervention Nath avait pu s’échapper et s’enfermer dans sa chambre. Là, elle avait pris son petit frère dans ses bras et l’avait consolé, car son père et
sa belle-mère s’étaient disputés plus d’une heure.
Tout en marchant elle avait des regrets, Nicolas n’était pas avec elle, certes elle avait songé à l’emmener avec elle, mais
seule, elle se débrouillerait mieux, Nicolas l’aurai retardé, puis sa belle-mère ne s’en occupait pas, il n’y avait pas de rivalité entre eux deux, c’était surtout aux femmes qu’elle en voulait.
Nath était le portrait vivant de sa maman, l’ancienne copine à la marâtre, et de la voir sous ses yeux, Nath c’est toujours demandé pourquoi elle pouvait la haïr à ce point. Elles étaient deux
grandes amies et sur son lit avant de s’en aller pour toujours, elle lui avait fait promettre de s’occuper de ses enfants. L’autre avait promis et moins de six mois après elle épousait son père,
soi-disant pour être plus près des petits chérubins comme elle disait.
Nathalie était plongé dans ses réflexions mais le jour allait bientôt pointer
son nez, et elle était arrivé à l’arrêt de bus, son sac sur le dos, elle avait souvent fait le trajet et le chauffeur de bus l’avait souvent vu, donc il ne se
poserait pas de questions, mais aujourd’hui elle n’irait pas chez sa grand-mère, elle irait sur Paris, c’était une grande ville, elle se noierait dans la foule
et….
Un style bien à toi qui te ressemble et où on apprécie le moindre mot.
Bonne chance à Nathalie
Merci au nom de la communauté
Bisous et douce nuit
Le Noctamplume
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Une histoire sordide et ma foi assez courante, malheureusement, que tu commences à raconter avec talent.
J’ai vu dimanche soir un reportage sur les enfants esclaves d’Haïti, « les reste avec » et cela m’a bouleversée encore une fois. Cette jeune fille m’y a fait penser à nouveau, car bien des points
sont semblables. Partout, il y a de l’enfance maltraitée, hélas !
Attendant la suite, je t’envoie mon amitié.
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Une situation intolérable et malheureusement trop courante… une histoire que tu démarres fort!
Bonne soirée à toi et grosses bises
Merci pour ton gentil message chez moi!
Rose
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Comment peut-on ?
Cette histoire m’a donné froid de partout …
J’ai hâte de connaître la suite, bisous mon évajoe : ta p’tite soeur des mots.
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J’attends la suite avec impatience.
Bisous et bon jeudi. Alain
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Quelle histoire tu nous promet la!
🙂
Pourvu qu’elle ne fasse pas trop de mauvaises rencontres cette demoiselle!
Tu as une façon de planter le décor et les personnages, m’dame, qu’on y entre de suite avec plaisir!
Bisous
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fort bien racontée
bisous Eva
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Merci EvaJoe pour cette histoire qui me rappelle celle de Cathy
Bisou et bonne soirée
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J’en suis très ému, je savais que Cathy avait souffert, mais je n’en connaissait pas la raison.
Merci Eva-Joe de nous faire connaître par tes mots et ton imagination, les affres de la vie que certains enfants peuvent endurer.
Bisous et douce nuit
Le Noctamplume
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Douce journée JOELLE
Bisous
Timilo
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Malgré la tristesse et la souffrance qu’il y a dans cette rude Histoire de Vie, je ne peux m’empêcher de croire qu’à un moment donné ou un autre, il y aura de la douceur dans tes mots…… Sourire
Espoir
Je te souhaite un très doux vendredi ainsi qu’un excellent week-end Douce Conteuse EvaJoe !!! Sourire Radieux
Mille très tendres Bisoudoux Chaleureux
Tincky
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Je viens de lire ton commentaire, chez moi, à propos de ce récit.
J’étais passée te lire hier tu sais, mais je n’ai pas commenté ce texte car il ressemble beaucoup à ce que j’ai vécu avec cette marâtre que mon père a épousée en secondes noces à la mort de ma
maman. Je n’avais que 5 ans, mais tout cela reste à jamais gravé dans l’esprit.
Je me permets d’écrire quand même car plusieurs personnes ont fait allusion à moi, ici, dans leurs commentaires.
Des personnes qui ont lu mon second blog « la poupée et le chien » (que j’ai pour l’instant délaissé pour me consacrer essentiellement à la poésie).
Pour répondre à ta question, non, bien sûr que je ne t’en veux pas, EvaJoe. Pourquoi t’en voudrais-je ?
Je t’avoue seulement que si écrire mon histoire m’a fait du bien en son temps car il me fallait exprimer toutes ces pensées récurrentes, j’ai de la difficulté à lire ce qui me replonge dans cette
vie que je voudrais à jamais oublier.
Les pensées positives et l’hypnose m’y ont aidée. Ne m’en veux donc pas si je ne commente pas. Je ne suis pas dans le déni, loin s’en faut, mais depuis juin dernier j’ai avancé, je ne veux pas
reculer.
Mais, surtout, continue, tu as une belle plume et ce récit plaît à tes lecteurs. Tu ne dois pas cesser tes publications. Si l’on s’arrêtait à l’histoire de chacun, les blogs n’existeraient plus
!
Je te remercie pour ta délicatesse et je t’embrasse,
Cathy.
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suite. Dire que de telles situations existent, c’est affolant ! Gros bisous.
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un histoire que l’on rencontre malheureusement trop souvent dans notre société..texte poignant..tristesse et désarroi
..pauvres gosses..
gros bisous..
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En lisant la première partie je comprends les motifs de son départ. Et combien ont vécu ce genre de situation qui est toujours d’actualité Eva. Bisous. Corinne.
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