Sous un ciel d’ azur poudré d’ouate
il se tient debout au bord du promontoir
figé jusqu’à la nuit des temps
battu par les vents d’équinoxe
ou brulé par le soleil féroce
Une brise du large le fait frissonner
il oscille sur son socle comme arraché
par une main furtive essayant de le voler
aux yeux des visiteurs marchant sur ce chemin.
Sur sa tête un oiseau se pose et picore
des graines, abandonné par un soubresaut de brise.
Ses yeux sont fixes et regardent au loin
s’enfuir les couleurs de l’été vers l’horizon
qui se baignent dans un océan de feu.
La lune dévore la mer et s’étale
nous laissant entrevoir sa belle robe laiteuse
telle une mariée s’unissant avec le rocher,
mais un nuage voile l’instant ou ils s’embrassent.
Au soleil levant il est toujours là scrutant l’océan
son sommeil de pierre fait le bonheur des touristes
appareil en bandouillère il pose pour l’éternité.
Certains voient un ours dressé mais perdu
en ces lieux ventés d’écume et de brume sauvage.
D »autres, plus nombreux , un homme délaissé
pleurant sa belle , s’est-elle noyée et lui s’est figé
a tout jamais au milieu des rochers de la lande.
Tel un menhir il domine la plage de sable doux.
Bonne soirée..
Amitiés de Jeanne
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pourquoi, j’ai immédiatement pensé à un phare, comme quoi, tu nous fais partir dans l’imagination Joëlle, mais c’est M’mamzelle qui doit sans doute avoir raison.
Merci au nom de la communauté
Je t’embrasse en espérant que vous allez bien tous les deux.
Bisous et bon après-midi
Le Noctamplume
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L’imagination vagabonde au fur et à mesure de la lecture de ton poème… C’est ce qui fait tout son charme d’ailleurs…
Merci pour ces belles lignes.
Doux après-midi et bisous,
Cathy.
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Il y a ainsi face à la mer, aux Iles Canaries, plusieurs grandes statues des premiers occupants de ces terres, des indiens dont je ne me souviens pas du nom.
Et ta poésie m’a tout de suite fait penser à eux.
Sache que je vais mettre mon blog complètement en pause, car je suis dépassée par les évènements, comme on dit (rires ) ! Mais je ne t’oublie pas et si je le peux, je viendrai te rendre visite. Je
reprendrai, je pense, l’an prochain.
En attendant, porte-toi bien et continue à écrire d’aussi belles choses.
Bises très amicales.
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( à propos, la musique de ton blog est majestueuse,elle porte, emporte…J’ai l’impression de la connaître sans y mettre un nom, un titre.
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J’ai pris un immense plaisir à lire ton poème, à voyager à travers tes mots, guidée par ce mystérieux « personnage » auquel nos sensibilités et nos imaginations donnent corps.
Statue, phare, très vieux rocher qui chuchote, le bout du nez dans les nuages, vers les secrets nourriciers de l’écume… Légendes d’eau et de pierre au rythme de ta plume…
Merci beaucoup!
Belle soirée, gros bisous
Cendrine
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C’est un poème Majuscule, bravo Evajoe !
Bisous, Plume .
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Hélène*
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Eh bien! tout le monde y va de son imagination et on ne sait toujours pas ce que c’est (rire)
Bisous et douce nuit chère Joëlle
Le Noctamplume
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Joliment écrit
Douce journée JOELLE
Bisous
timilo
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Un matin à Atapuerca …
Sous l’épaisse brume, la grande croix de Termino de Atapuerca et ces cercles de pierres dessinés sur le sol, avec une précision quasi surnaturelle, comme posées des mains de dieux …
Un pèlerin se tenait, seul, recueilli au pied de la croix …
Un peu plus loin, nous avons croisé une pèlerine, seule également et assise en plein milieu de la brume, écrivant sur un carnet ……
MERCI !
Je t’embrasse tendrement : ta p’tite soeur de la vie et des mots.
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tu as l’art des mots
ti bo
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Je suis assise sur les galets, la mer revient et le soleil se pose sur l’horizon .
Une ombre m’enveloppe, une ombre protectrice .Elle se pose sur mes épaules .
La mer se teinte de rouge , l’ombre la rejoint … le temps d’une nuit .
Je suis admirative.
Tes mots me transportent vers ce monde imaginaire où j’aime tant me réfugier .
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ti bo
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