Lorsque vibrent les sonnets dans notre imaginaire
L’on voit la courbe fine de l’écriture se dessiner
Sur la feuille blanche et doucement s’enrubanner
À la plume pour ensemble écrire des mots millénaires.
En donnant du bonheur à ceux qui aiment lire
Pour abreuver leurs esprits de doux rêves
Et les laisser s’endormir l’espace d’une trêve
Avant de rebondir dans d’autres écrits pour les séduire.
En tissant des mots sur la portée de vos songes
J’entends un rire qui cascade sur un écrit
Où parfois des sanglots se prolongent.
Puis le silence s’évanouit sur l’ombre de la page
La lune offre au regard sa rondeur d’ambre
Et disparaît dans une traîne de présage.