Elle entre dans la chambre, ouvre le cabinet de toilette
Madame n’est pas là, peut-être dans le placard
A-t-elle eu peur?
Personne il n’y a personne,
Il lui faut se rendre à l’évidence, Monsieur est mort
et Madame a disparu, mais quelle horreur!
Elle redescend dans le salon
et là un grand gendarme au visage rébarbatif lui barre la route
Halte là, vous allez ou?
Laissez moi passer, et elle le pousse sans ménagement.
Faut dire que cette femme est grande et ne s’en laisse jamais compter
Le gendarme la maintient ferme par le bras
et lui intime l’ordre de se calmer.
Ici, c’est une scène de crime
Qui êtes-vous aboie-t-il?
Je suis la gouvernante de Monsieur le Maire
Madame a disparu dit-elle assez vite.
Sur ces entrefaites le Brigadier Chef intervient
Laissez Thomas je connais Madame.
Alors ma bonne Hortense qu’avez-vous dit?
La pauvre femme n’en peut plus et pleure
Ma, ma ,Madame n’est pas là, elle n’a même pas défait son lit.
Elle bégaye et en bredouille.
Voilà que ça se corse, dit tout haut le brigadier chef.
Un meurtre, une disparition!
Il va pour ajouter la voilà notre coupable
Quand il voit Hortense rouler des yeux de tous côtés
Et, elle s’effondre aux pieds de notre gendarme.
Appelez une ambulance crie Thomas,
Mais Hortense c’est son nom ouvre les yeux
et pleure encore.
Il faut qu’elle disparaisse de cette scène
et surtout qu’elle se calme.
On l’interrogera plus tard.
Un petit village où il fait bon vivre
Situé en Bourgogne au milieu des vignes
le matin c’était levé dans les tons de rose
Et là dans cette pièce sombre mais belle
gît le maire, en robe de chambre
avait-il été surpris par un cambrioleur?
Où avait-il ouvert à une personne qu’il connaissait?
Mais où était passé sa femme
C’était-il disputé? Et après battu
Ce n’était pas leur genre
Mais a t on un genre quand un coup de folie nous prend?
La balistique s’en est allé, il ne reste que l’adjoint au maire
qui a été appelé alors qu’il était déjà dans ses vignes
Faut dire que ce sont les vendanges, et il faut être sur la brèche
du matin jusqu’au soir et même tard la nuit.
Il est encore sous le choc, le maire de son petit village
vient d’être emmené dans un vulgaire sac plastic pour une autopsie.
C’est à lui de se charger d’avertir les enfants.
Mais où a pu aller Régine, la femme du maire?
Ou?
Il en est là de ses pensées quand brutalement on lui tape sur l’épaule
C’est le brigadier chef qui lui dit, venez nous ne pouvons plus rien faire ici
Ils sortent de la maison et là dehors, il y a des élus, des amis,
et les sempiternelles badauds à l’affût du sensationnel
Les gens du village ont eu vent de la mauvaise nouvelle
Chacun est venu en se disant que peut-être l’information était fausse.
Hélas! Il voit que c’est vrai devant les mines attristés des deux hommes.
Hortense, quand à elle a été évacuée vers l’hôpital.
On craint pour sa santé mentale.
Pendant ce temps au cœur du vignoble
se tient un conciliabule entre deux où trois personnes
Deux sont étrangers au village, mais l’autre est une figure connue
c’est le « ravi », c’est ainsi qu’il est appelé,
Il se loue de ci de là lors des vendanges.
Un peu simplet mais homme au grand cœur.
Mais que fait-il à comploter en ce matin de crime.
Lorsque , soudain notre ravi s’enfuis , il court, il court
sans que personne ne le poursuive, les deux autres se serrent la main
et s’en vont chacun de leurs côtés.
Cachée derrière l’arbre du pendu une forme se détache
Elle est vêtue d’un survêtement noir
Elle semble égarée mais déterminée
Elle hésite à suivre l’un où l’autre, puis rapidement elle se décide
elle fait demi-tour et regagne son véhicule où l’attend un homme.
Celui-ci est jeune et il n’a pas l’air d’avoir dormis de la nuit.
une barbe naissante apparaît sur son visage.
Alors cela valait le coup de passer la nuit dehors?
Sa mère est perdue dans ses pensées et n’entend pas la question
Avant d’aller plus loin, nous allons faire le point lui dit-il
Donc, avant-hier matin en faisant ton jogging
tu as surpris une conversation entre deux hommes
pour l’instant tu préfères ne pas me dévoiler leur identité
ce que tu as appris t’as laissé sans voix, mais tu as voulu en parler à Papa
Il était occupé, tu n’as pas trouvé le moment pour le faire
Sauf hier soir, mais lui tournait en rond comme un ours en cage
et il t’a dit plus tard, pour l’instant j’attend quelqu’un
Tu n’as pas su qui cela était mais Papa semblait perdu
Mais toutefois tu as remarqué qu’il était déterminé et en colère
Ce qui ma foi ne présageait rien de bon.
Vous avez mangé et tu es monté dans ta chambre
au grand soulagement de papa.
Puis, tu as entendu le carillon de la porte d’entrée
et c’est à ce moment là que tu m’as téléphoné.
Tu es sortis par la porte de derrière
mais au moment de sortir tu as entendu des éclats de voix
A part la voix de papa, il te semble avoir reconnu l’autre voix.
Mais prise de panique tu es partis sans te retourner
Tu n’as pas vu qui était son visiteur
Mais je vois bien que tu es contrarié.
Plus tard nous nous sommes retrouvé à l’extérieur du village
et tu m’as expliqué ton plan
Papa a dû voir que tu n’avais pas dormis à la maison
Il doit être inquiet allons le retrouver
il saura t’aider; tu aurais dû lui expliquer
Vous vous aimez toujours dit-il inquiet?
Bien sûr,
Machinalement le jeune homme branche la radio
et là ils sont stupéfait parce qu’il entendent
Le Maire de Chamilly
A été trouvé mort ce matin à son domicile.
Chantal hurle et sanglote.
Puis, tout se joue rapidement
A suivre
EvaJoe Janvier 2014 Copyright
Oh là là, quelles suites, donc la femme du maire connaît l’assassin apparemment ?
Bonne journée, et à très vite pour la suite.
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Du raisiné dans les vignes !…:)))
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Un nouveau roman policier commence alors…..
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Une lecture très fluide. Je lirai la suite avec plaisir !
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Il va bien falloir qu’elle passe aux aveux, cette dame… Elle semble en savoir trop !
A suivre…
Bisous, EvaJoe, et bravo encore pour l’imagination.
Cathy.
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Ton histoire va à cent à l’heure. Bravo, j’attends la suite !
Bisous
Alain
PS : Pas de problème pour le sos de Corinne, tu as bien fait. Les blogs, c’est du partage. Je le remettrai dans quelques jours.
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Hummm… Bonjour EvaJoe…
Cela sent le polar…Je reste suspendue… J’attends la suite… de ton histoire…Bien mené pour le début d’une intrigue policière, non ?
Ah zut… Je viens de me faire mouiller les chaussures… Une vague un peu plus forte que les autres.
Je rentre.
A bientôt sur la plage, bises.
Joëlle
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on attend la suite avec impatience
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Une personne a l’air de savoir beaucoup de choses…
Mais cela se corse, j’attends la suite
Douce journée Joelle
Bisous
timilo
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La tension est à son comble…A très vite…bises
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bonjour EvaJoe
wahou! c’est digne d’un commissaire Bourel dans les 5 dernières minutes
bravo à toi ..et la suite….
gros bisous bonne journée..
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hummmmm tu vois finalement que c’est bien d’arriver un peu plus tard 🙂 je sais que j’ai la suite pas très loin 🙂
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Quel est le theme du défi Evajoe ce mois ci ?
Il me faut reprendre ton texte au début
Bisous Evajoe
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J’ai gardé la plume mais j’ai ajouté l’image…
C’est vaste, et tu mets une photo celle que tu veux moi j’avais mis des plumes sur un arbre.
Et tu laisses aller tes mots.
Bonne lecture!
Bisous
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je pensais qu’il y avait un autre thème…
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Aie je file lire la suite
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quel beau texte, j’ai hâte de lire la suite de cette histoire, mais je ne suis pas la femme du maire (même si nous avons le même prénom ) ! lol !
bonne soirée pour toi,
reg !
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Attends la femme du maire ne se prénomme pas Régine c’est une erreur de ma part, hi hi!! Elle se nomme Chantal je t’avertis avant que tu ne lises plus loin….
Bises continue bien ta lecture!
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ok ! merci à toi ! Régine n’est plus, c’est donc Chantal,
bien attendons la suite de cette charmante histoire !
encore merci
bisous Reg
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