Il est mort !
Le brigadier-chef arrive flanqué d’un jeune inspecteur
Les premières constatations d’usages observés, la mort ne fait aucun doute
Décidément en deux jours, deux morts !
Le jeune inspecteur prend les choses en main
Ecartez-vous, allez faîtes évacuer
Des cris de protestations s’élèvent
Nous devons ramasser le raisin, le temps est à l’orage.
Alors éloignez-vous et que chacun vaque à son travail.
Un périmètre est installé et les investigations commencent
Des traces de roue d’une moto apparaissent,
ainsi que celles d’un tracteur,
mais ce n’est pas ce qui manque sur cette parcelle.
La pluie d’hier aurait pu les aider mais
au nombre de personnes qui ont piétinés
cela est impossible.
Le jeune inspecteur se baisse et au pied d’un cep
Découvre un petit carnet
d’une main distraite, il le feuillette
pour l’instant il ne dit rien, mais un sourire éclaire son visage
Il le glisse dans sa poche.
Il est temps d’emmener le corps mais le crime ne fait aucun doute
une large tâche de sang se trouve sur le chemin
Aucun objet n’a été abandonné.
Pourquoi le père Joseph est revenu dans la région ?
Il ne parlait plus à sa fille unique
et on ne l’a pas vu au village
Depuis au moins 10 ans. Bizarre !
Qu’avait-il découvert ? Est-ce lié à la mort du maire
Que de questions qui trouveront leur réponse
lorsque le ou les assassins seront retrouvé.
Mais pour l’instant il leur faut avancer.
Le jeune homme n’a pas réussis à rattraper les deux fuyards
Il se demande ce qu’il a pu arriver à Joseph
Je ne vais pas retrouver mon patron
Je vais me fondre dans la nature avant qu’il ne soit trop tard.
Quant à la mère et au fils nous les retrouvons au château
château qui appartient à leur famille depuis des générations,
une aile est habitée, l’autre non, ils sont dans celle-là.
Il leur faut faire le point avant d’aller à la gendarmerie.
Mais auparavant, ils doivent donner de leurs nouvelles
au reste de la famille.
La petite dernière est au lycée à Macon, elle a un caractère impulsif
elle peut sur un coup de tête chercher à rentrer.
Il ne faut pas qu’elle soit mêlée à cette horreur.
Quant à l’aîné, il est sûrement à l’heure qu’il est interrogé.
Maman dis-moi, qui sont ces gens et que nous veulent-ils exactement ?
Je n’en sais rien je ne pensais pas qu’il m’avait vu
La mère se tord les mains et se remet à sangloter.
Ecoute, Maman, pour papa c’est trop tard
mais nous devons nous serrer les coudes.
La mère comprend et trouve que son fils sait bien réagir.
Je vais te dire qui j’ai vu et aussi ce que j’ai compris.
Ils parlent pendant plus d’une heure
Le jeune fils est dans une colère violente
il frappe plusieurs fois le mur
Sa rage est immense,
dans son esprit tout se met en place
Je pense Maman que je sais qui est l’assassin.
Au même moment une porte s’ouvre et laisse apparaître
l’aîné des enfants. Ah vous voilà !
Je n’avais pas compris que vous étiez dans l’aile en construction
Rapidement son cadet le met au courant,
A son tour il est abasourdi
les jointures de ses mains en deviennent blanche
tant il sert ses poings
Il se tait mais il sait que demain rien ne sera comme avant.
Mais pourquoi papa est-il mort ?
Oui pourquoi ?
Était-il pieds et poings liés
An non tu ne peux dire cela de ton père !
Il a toujours été intègre.
Justement c’est sûrement la raison de sa mort.
Mort pour ne pas avoir voulu entrer dans des magouilles d’une autre époque.
Des coups sourds se font entendre à la porte du château
Un regard à la fenêtre et,
l’aîné comprends en voyant la couleur bleue des gyrophares
que la gendarmerie vient d’entrer sur le domaine.
Il faut que je vous laisse, s’il y a un problème pensez à la cachette.
Et par la porte d’une antique bibliothèque Philippe disparaît.
Pendant que l’inspecteur se rend au château
le brigadier-chef a reçu un appel téléphonique de la clinique
où Hortense a été amenée
Brigadier, il faut aller au chevet de Madame Hortense
Elle est agitée et veux vous dire ce qu’elle a vue hier au soir
Il faut faire vite car nous allons la mettre sous sédatif
Son cerveau est trop en ébullition.
Faîtes vite.
Il aurait préféré inverser les rôles, mais l’inspecteur d’autorité
L’avait envoyé à Chalon sur Saône.
Dans les embouteillages il râlait
Et se demandait ce qu’Hortense avait bien pu voir
Pourvu que cela fasse avancer l’enquête.
Le voici à la porte de la chambre d’Hortense
Après avoir écouté les recommandations des médecins
Il entre dans la chambre
Hortense, appuyée aux oreillers l’attend
Ah vous voilà mon bon Jules
Ola ça commence bien, elle lui cause comme autrefois
Je vais prendre mon carnet
Il s’installe et écoute le récit saccadé d’Hortense
Hier soir j’étais en train d’essuyer la vaisselle
Il était aux alentours de 20h
Lorsque le carillon a été activé
Monsieur m’avait fait des recommandations
Ne pas me montrer mais rester
Discrètement, de là où j’étais j’ai donc vu
Qui arrivait chez Monsieur,
Ils étaient deux il y avait le père Joseph
Ah bon Joseph le père de la secrétaire de mairie
Oui tout-à-fait
Lui-même, j’ai vraiment trouvé ça étrange.
Que venait-il faire ? Il en a assez fait de dégât chez nous.
Voyons Hortense, laissons le passé où il est.
Mais Jules que venait-il faire ?
Laissons cela, dîtes-moi plutôt qui était le second
Je pense Jules que vous allez vous sentir mal
quand vous le saurez
Je mène une enquête Hortense, je vous intime l’ordre de parler
En causant ainsi il a oublié les recommandations du médecin,
Et, Hortense, se trouble de plus en plus.
Elle rougit, tousse, hoquète et en pleurant lui dit
C’était votre frère !
A suivre
EvaJoe Janvier 2014 Copyright
Un récit rondement mené…Quelle aventure !!! la suite nous en dira davantage,…Bises
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Merci, j’ai toujours une longueur d’avance sur vous…Rire!
Ecrire est aussi agréable que lire..Même si je dois canaliser mon imagination….
Bises à demain pour la suite…
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Les morts tombent comme des raisins trop mûrs …Quelle vendange !!!!!
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Peut-être que le titre sera la vigne rouge, rire! Mais ce n’est pas la même…
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Quel suspense encore une fois ! et les personnages sont très vraisemblables.
Bisous.
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Merci de trouver du vrai dans mon récit. J’essaye de rester à la fois dans mon imaginaire mais en même temps d’être bien ancré dans la réalité…
Bisous
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Ahhhhhhhhhhh
Mince cette fois je n’ai pas encore la suite 😉
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Mais tu en as lu plus d’un seul coup que tous ceux qui me suivent depuis le début, merci de me mettre un commentaire à chacun de ce que l’on peut appeler chapitre mais ce n’est pas le cas sous cette forme.
Entièrement d’accord pour reconnaître que de cette manière c’est plus facile à lire qu’en prose.
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tres bien écrit, j’adore comme tous les polars que je lis
qui est le meurtrier??? tu vas faire combien de suites ……
je t’embrasse EvaJoe bonne fin de journée
joelle (ozy
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Heu …Tu penses que je dois m’arrêter. Après tout que j’écrive cela ou que j’écrive tous les jours des poèmes, à mes yeux c’est pareil. Sauf que pour vous, vous êtes suspendu à mes lèvres, rire! Enfin à ma plume…
Moi je sais la fin, mais je sais qu’il faut que vous en sachiez davantage… Devinez qui est l’assassin et la raison? Rire!
Suivre les indices…Hi hi! (même si pour l’instant il y en a peu…) quoique….
Merci de me lire et de suivre
Bisous
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Bonsoir EvaJoe,
Le mystère s’épaissit… L’intrigue est bien menée… Je suis en suspens attendant la suite.
A bientôt,
Bises,
Joëlle
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Bonsoir Joëlle
Oui, et demain ce sera…..Chut je ne dis rien, tu verras….
J’espère que le suspens est à son comble car lorsque je lis un polar j’aime bien le suspens.Ce que j’aime chez les autres je me dois de vous le donner dans mon récit.
Bisous
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Bonsoir EvaJoe…il y a forcément une grosse histoire de sous, avec arnaque et peut-être aussi des histoires de cocus non ? Allez, à quand la suite ? Tu connais la fin toi ou tu vois au fur et à mesure que tu écris ?
Pour la citation de « fais pas ci »…oui, je n’ai pas écouté mon papa…il a arrêté voilà longtemps et moi j’ai repris le flambeau de la cigarette hé hé !
A très bientôt, je repasse demain lire la suite..allez, écris donc au lieu de dormir !!! 🙂
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Rire:
Je l’ai la suite, tu l’as veux, rire!
Et surtout je ne dors pas..Mais là j’ai arrêté d’écrire, j’ai toujours deux longueurs d’avance sur vous..Hi hi!!
Il y a un truc ..auxquels vous ne pensez pas…
Normal, mais chut je n’en dis pas plus…
A demain, rire!
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une histoire qui se corse vivement la suite
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bonsoir EvaJoe
un écrit super bien mené nous sommes sur les traces
après Bourel du célèbre Holmes une belle imagination
pour une bonne enquête ..
gros bisous..
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Vite la suite je fonce
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