Avant que Pierre ne parte il m’a expliqué ce qu’il allait se passer, mes deux nouveaux garde du corps arriveraient d’ici 2 h, mais compte tenu de l’appel téléphonique qu’il venait de recevoir il ne pourrait pas les attendre, et donc nous convenions d’un code entre un interlocuteur que je nommerais Monsieur X, Pierre et moi-même, Monsieur X étant au téléphone je lui expliquais la marche à suivre, où ils devaient garer leur voiture et aussi les deux coups frappés à la porte, puis ils attendaient une minute et à nouveau deux coups. Puis ils s’annonçaient en disant c’est les copain du petit chaperon rouge. Et moi je devais leur ouvrir en disant , le petit chaperon rouge vous souhaite la bienvenue. Je conçois que c’était plat mais je n’avais rien trouvé de plus intelligent. Mais en matière de code il y en a de toutes sortes et celui-ci avait le mérite de m’appartenir.
Cela fait plus de trois heure que Pierre m’a laissé et les gentils gardiens n’ont pas montrés le bout de leur nez. Mais qu’est-ce qu’ils fabriquent, ils sont capable de s’être perdu. Je me moque d’eux et je vais me préparer une salade et des œufs brouillés. J’entend une voiture qui remonte l’allée, si c’est eux, ce sont deux gros nuls, car les voitures ne doivent pas emprunter l’allée. J’écoute, mais ce sont les voisins qui doivent arriver pour le weekend, Des enfants s’interpellent, c’est bon, je me sens moins seule mais je pense à mon petit bonhomme et j’ai le cœur gros.
J’ai choisis ma chambre en fonction de mes goûts, j’ai lu un peu et il est maintenant 20 h, aucun appel téléphonique, personne ne m’a, donné signe de vie. Je ne l’en plains pas, mais si je suis vraiment en danger, il y a eu comme un couac dans l’organisation.
Mon repas pour une personne est prêt, je m’installe sur la terrasse et regarde les enfants d’à côté faire des plongeons dans la piscine, j’espère qu’ils n vont pas hurler de la sorte pendant des heures, je suis censée prendre du repos, ce n’est pas ainsi que je vais guérir. Je lis depuis plus de deux heures à l’intérieur car je me suis faîtes piquée par des moustiques, et puis j’en avais marre d’entendre les éclats de rire des voisins, quand j’entends marcher sur le devant de la maison. J’éteins la lampe de chevet, les persiennes sont closes, personne ne peut déceler ma présence, attendons. Qui peut bien venir à une heure aussi tardive. Mes gardes du corps, c’est possible, mais je ne puis en être sûr tant que je n’ai pas eu le code. On frappe à la porte une fois puis plus rien, donc c’est un inconnu et non eux. J’attends, plus rien ne se passe, mais je ne sais si la personne est là à attendre que je révèle ma présence ou si elle est partie. Je suis capable de me déplacer sans faire aucun bruit. Je vais aller à l’étage, fermer ma porte, et dans l’après midi j’ai baissé les volets roulants et il n’y a aucun jour qui passe par les interstices. J’allume le plafonnier et j’entends marcher autour de la maison.Puis à nouveau plus rien, mais c’est à ce moment là, alors que je suis dans la salle de bain que toutes les lumières s’éteignent. Je retiens un cri, on dirait que l’on veut me faire sortir. J’allume mon portable et vais dans la chambre, en effet tout est éteint. Je n’ai pas vraiment envie de me coucher, aussi je redescends au rez-de chaussée et c’est à ce moment là que j’entends comme une latte du plancher craqué. Il y a quelqu’un avec moi. Je sais où se trouve la planche qui craque, c’est dans le petit salon rose. Je me demande par quel endroit ils ont pu rentrer, toutes les fenêtres sont closes en bas par un gros cadenas. Je me dissimile entre la comtoise et le buffet, il y a une jolie place et je me baisse, je vais attendre pour voir qui me rend visite. Je suis bien entraînée, si cet individu est seule il va avoir du souci, si ils sont deux je vais aviser. Mais comme il n’y a qu’une latte qui a craqué j’opte pour la personne seule. Au bout de trente minutes personne n’a franchis le seuil du séjouR, et je n’entends plus rien, ni les voisins, ni l’intrus. Mais que je suis sotte il est peut-être à l’ étage, et moi qui bêtement l’attend en bas.
Et, c’est à ce moment là que mon téléphone se met à vibrer, je pose les yeux dessus, et je lis maman….Mon Dieu est-il arrivé quelques choses, je décroche et chuchote:
– Maman que ce passe-t-il?
– Ne t’inquiètes pas, ton père a décidé de venir t’épauler, tu ne l’as pas encore vu
– Comment ça, Papa est revenu,mais par où doit il rentrer
– il a trouvé une faille à la maison
– C’est du salon rose que tu parles
– Oui, alors il est là
– Possible mais personne ne m’a dit quoi que ce soit, si c’est lui il doit attendre que je me découvre. Fais sonner son téléphone, je connais sa sonnerie, je verrais si il est là.
Aussitôt dit je raccroche et j’attends, mais aucune sonnerie, et je ne sais toujours pas qui a pénétré dans la maison, mais si mon père a découvert cette faille de sécurité, d’autres aussi on pu la découvrir. Tout-à-coup j’entends comme une petite toux sèche, je connais cette toux, je vais allumer ma torche que j’ai dans mon sac à dos et je vais la braquer sur l’intrus qui se trouve à quelques mètres de moi.
Je l’allume et qui je vois face à moi avec les deux mains sur les yeux, mon ex- mari Wladimir!
A suivre
Oh ! Que c’est bien écrit EvaJoe … ce la m’a pris du début à la fin … alors que va-t-il se passer maintenant … j’ai hâte de lire la suite … bon dimanche tout entier ! Bisous.
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Ah! Vladimir….un nom attirant…!
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et vivement la suite
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Eva j’ai un peu chercher mais pas beaucoup car je ne pense pas que elle soit si digne d’interet que ça et en cherchant même peu j’ai perdu pas mal de temps…Donc pas le temps de lire car en plein préparatif maman viens demain pour quelques jours et moi…dois être à jour sur l’ordi car elle a horreur que j’y sois. Bref à après mardi et repose toi bien au vert. Bises
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Voilà ça me revient 😉
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