Pour le thème du mois de mai de la Communauté des Passeurs de mots
Que vous inspire cette photo:
LIBERTÉ OU SOLITUDE
J’ai choisis LIBERTÉ
Loin des foules et de la vie trépidante
Un pas après l’autre je montais
Difficile de mettre un pieds devant l’autre
Mais la ville, ses fumées, sa pollution, ses cris
Je n’en pouvais plus, aussi je rejoignais les étendues désertiques
Les burons de l’Aubrac ou jadis coulait l’aligot.
En cette période de l’année il y a quelques rares pèlerins de Compostelle
Mais moi je n’ai rencontré personne .
Certes je ne fuyais rien puisque demain ou dans quelques jours je repartirais
Mais en ce moment j’appréciais le calme troué de temps en temps par le cri d’une buse
le meuglement d’une ou deux vaches qui attendaient le gros de la troupe.
Au loin deux burons, aucun signe de vie, il n’y avait pas de fumée
j’étais seule, perdue dans cette immensité;
Enfin je prenais le temps de vivre, le temps de l’apaisement.
Suivre ce chemin foulé par des milliers de marcheurs
Qui, aujourd’hui devait faire grève, car depuis l’intersection plus bas
Aucune âme qui vive, pas un chat, j’étais seule mais libre.
A plein poumon je respirais l’air pur, il ne faisait pas chaud
Mais la pluie c’était arrêté de tomber
et la brume se jouait de moi, elle laissait planer quelques voiles
qui donnaient à la nature un aspect lugubre pour ceux qui avaient peur de se perdre.
Je savais où j’allais, je suivais mon chemin
Celui de la vie et de ma liberté, celui que je n’aurais jamais du quitter.
Il me fallait ce retour aux sources pour tourner la page
Dans ma tête j’entendais les cris des enfants jouant dans ces immensités
Les rires, nos folies de naguère, lorsque couché à même le sol
Nous flirtions mon amoureux et moi
C’était le temps d’avant, d’avant les incertitudes, les angoisses, le temps que je retrouvais.
Enfin, j’étais arrivé au but et je savais que désormais rien ne serait plus comme avant.
Ma liberté m’avait coûté chacun de mes pas, j’étais fatiguée mais pleinement heureuse.
Et tout là-haut lors-qu’enfin je me suis arrêtée
J’ai crié :
Libre je suis Libre merci !
Liberté, liberté chérie!
Je me suis réveillée, ce n’était qu’un rêve,
Sur la table gisaient les photos, ma photo,
Celle qui m’avait rendu ma liberté,
Le cher pays de mon enfance.
Ce texte est une pure fiction, je me suis laissée inspirer par la photo.
Je pars une petite semaine là-haut dans cette étendue où je rencontrerais les vaches « Aubrac » qui viennent d’arriver
Sûrement des pèlerins, des marcheurs.
Aujourd’hui je ne peux plus marcher mais je marche dans ma tête et cela me permet une grande LIBERTÉ.
Vous vous doutez que mon blog sera en pause, je ne pourrais ni vous lire, ni vous écrire. Là-bas on est loin de la WIFI.
Je vais me ressourcer;
Je vous embrasse et à la semaine prochaine.
EvaJoe
A l’encre de mon imaginaire 
Si cette photo reflète la solitude elle dit aussi ce besoin de liberté.
Et comme tu dis « Liberté, liberté chérie »
Oui chérissons-là.. mais n’abusons pas de notre liberté pour agresser les autres surtout quand « les autres » ne prônent que des messages de réconciliation, de bien vivre ensemble et non de haine, du rejet de l’autre…
Passe un bon séjour dans l’Aubrac.. Je connais cette région, elle est fort belle.
je t’embrasse.
Justine
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Bonjour, Evajoe,
Alors je viens te voir et…tu n’es pas là….Je te souhaite un paisible et serein séjour dans cet Aubrac ,région splendide et très adaptée à la méditation, au retour sur soi…
Bises
Denise
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Je ne pars que demain, alors tu peux visiter mon blog, j’ai écrit pas mal ces temps-ci….Merci d’être passé et merci de tes bons voeux.
Bisous
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Bonne pause Eva admire les environ a défaut de les arpenter…..Liberté ok cette maison si loin de tout mais au bour d’un moment ce doit être aussi inévitablement solitude voir même prison! BIsesssssssss
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Superbe participation EvaJoe ! J’♥ beaucoup ! Bonne pause à toi et du bon et beau temps là-bas ! À bientôt !
Gros bisous.
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J’ai croisé cette photo déjà…Je pense à la solitude qui est aussi une forme de liberté . Je pense aux « Hauts de Hurlevent « ….
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un bon voyage et qu’il est dur de ne plus pouvoir se déplacer comme on veut moi qui marchait beaucoup et relativement vite je suis obligée maintenant de prendre la canne c’est dur à accepter mais c’est ainsi on fait ce que l’on peut
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Bonnes vacances, Evajoe !
Un texte où le désir de liberté, ce souffle qui naît d’abord dans l’esprit, guide les pas de la narratrice et ceux de ses lecteurs.
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Bonjour Evajoe,
Te voilà partie au pays des mille et une vaches? Belle région que celle de l’Aubrac. Enfin, je ne connais qu’à travers les reportages TV.
J’ai bien aimé ton texte sur cette sensation de liberté retrouvée. C’est également ce que je ressens face à ces grands paysages vide d’humains.
j’ignorais tout de ton handicap. j’en suis désolée pour toi.
Je te souhaite un bon ressourcement , une cure de bon air. Reviens nous avec les joues roses.
gros bisous
Martine
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solitude….. c’est ce que m’inspîre cette photo, c’est aussi une forme de liberté choisie la solitude….
je te souhaite un bon séjour en Aubrac… là bas tu verras des champs à perte de vue… pas de tours habitées, une autre forme de liberté
la liberté revêt tellement de forme…
je t’embrasse EvaJoe bonne journée aveyronnaise
joelle (ozy
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Liberté et solitude se mêlent dans mon texte Ô ma France
sur Emprises de Brises
http://emprises-de-brises.over-blog.com/article-o-ma-france-123770355.html
Bisous et bonne soirée EvaJoe
Marine D
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La liberté est un bien précieux, difficile à conquérir et à conserver.
Luttons donc chaque jour pour elle.
Bon séjour là-haut, repose-toi bien et reviens nous en forme.
Bises bien amicales.
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Un nouveau texte pour cette photo qui nous inspire tous a notre façon et nos ressentis.
Bonne pause à toi.
Bise.
Philippe.
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Profite bien de cet endroit ou solitude rime avec beauté.
Et vive la liberté de penser.
Je t’embrasse.
justine
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Elle n’a pas de prix, la liberté, et tu en parles très bien. Elle est une conquête de chaque instant.
Bonne pause à toi et bel été. Je reprendrai mon blog aux environs de la rentrée.
Bisous et à bientôt
Alain
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J’u passerai aussi volontiers une petite semaine! La solitude est douce quand on la souhaite.
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J’y.. bien sûr et non j’u.
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Depuis ton départ, il n’y a pas eu une seule journée où mes pensées n’ont pas rejoint ce sublime paysage qui, tu le sais, représente tant de souvenirs et d’émotions pour moi …….!
J’ai eu l’impression, chaque jour, de marcher, rêver et rire à tes côtés …….
Rien à voir avec cela, je t’ai fait un p’tit clin d’oeil sur mon blog….Un vent de liberté passait par là !!! Mais, bizarrement, ce ne fut pas sur la même image …….Ah, ces poètes à l’inspiration si imprévisible !
Je te serre très fort dans mes bras en pensée : ta tite soeur de coeur.
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Belle interprétation mon amie, faire abstraction des piquets de clôture pour parler de liberté. Elle se situe toujours après la ligne d’horizon
Bisous
Roger
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