Au fronton du portail, France lit : « Pension le Cervin ». Malgré sa tristesse, elle apprécie que son papa ait choisi cette montagne préférée où naguère elle est allée en vacances avec lui et son parrain. Petit à petit elle sort de ses rêves pour suivre du regard les petites et les grandes filles qui descendent des voitures alignées les unes derrière les autres. Enfin c’est leur tour, ils sont accueillis par une grande dame longue comme un jour sans fin et très sévère. Une autre plus jeune et petite s’avance vers France, coupant de ce fait l’herbe sous les pieds de la grande dame, sert la main de Louise et tapote la tête de France en leur adressant un merveilleux sourire, elle a un drôle d’accent.
Elle les accompagne dans un bureau où se trouvent deux autres personnes, l’une est l’économe, l’autre est une toute jeune fille guère plus âgée que France mais qui déjà est bien à l’aise dans ce milieu que France commence à découvrir.
– Votre chef de groupe va vous aider à transporter votre valise et va prendre le reste de votre trousseau, je vous recommande de dire au revoir à votre mère.
– Non c’est ma nounou, ce n’est pas ma maman
La gentille dame s’excuse de son erreur, et lui dit de dire au revoir à Louise, ce qu’elles font sans grande effusion.
Pendant que Louise va renseigner différents papiers, France s’éloigne dans la buanderie où se trouve un trousseau à son nom, elle doit faire l’inventaire avant d’en prendre possession, elle a pour cela une grande liste et elle coche au fur et à mesure qu’Erika, sa cheftaine lui les annonce :
– Un béret bleu marine, assorti à votre cravate verte et bleue, ne vous inquiétez pas nous vous apprendrons à en faire le nœud.
– Une chemise de nuit blanche à manches courtes, une autre bleue à manches longues. Si en fin de semaine vous retournez chez-vous, il vous sera demandé de la mettre dans la corbeille de linge sale à votre nom, pour vos draps ce sera une semaine sur deux, sauf accident nocturne.
– Une paire de deux draps, deux serviettes de toilette blanches et bleu marine, deux gants assortis, une serviette de table.
– Et enfin un jogging bleu marine, une grande cape de la même couleur ainsi qu’un manteau chaud pour les hivers rigoureux.
– Votre nounou nous a dit que votre papa avait gardé tous vos bijoux et que vous aviez certainement en votre possession quelques babioles, il faut les donner à l’économe ainsi que toutes les gâteries que vos parents vous ont peut-être confiées.
France n’a reçu de sa famille aucun bonbon, sauf un ou deux livres, mais cela elle peut le garder, elle a bien au fond de sa poche une tablette de chocolat, mais comme Erika n’a pas mentionné le douanier, France commet sa première faute, mais elle pense que cela n’aura pas de conséquences sur sa vie à l’internat.
-Allez venez je vais vous présenter à vos futures amies de chambre, car vous verrez vous vous ferez des amies. Si vous avez de la peine, vous pourrez aller voir les « nounous de l’internat ».
Un pauvre sourire apparaît sur les lèvres de France, mais bien vite elle retombe dans son mutisme jusqu’à ce qu’elle entende des sanglots, puis des cris, sur sa gauche au bas de l’escalier. Une jeune fille pas plus grande qu’elle, elle s’est accrochée au cou de son papa et sanglote. Elle lui demande de ne pas la laisser, et elle appelle sa maman qui n’est pas plus présente que la sienne.
A suivre
Je ne me souvenais plus que c’était le douanier qui avait donné cette tablette de chocolat ….Tablette qui semble bien longue à vouloir fondre (RIRE), car, d’après ce que tu laisses sous-entendre, elle va être découverte avant que France n’ait eu le plaisir de la goûter …….??????
Sans parler de la cape et du manteau, je retiens un béret, une cravate et un jogging en seuls vêtements …N’en as-tu pas oubliés, car cela me paraît bien maigre !!!!
Un chapitre court mais qui embaume déjà le mystère, quelque part, à travers tes descriptions ….
A chaque coin de couloir, je m’attends à vivre un drame, une aventure ……
Et voilà pourquoi je me trouve déjà là à te lire et à espérer hâtivement le futur chapitre !!!
Biiiiiiiiiises : ta fervente lectrice.
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Coucou Sabine,
Je ne sais pas la raison pour laquelle il ne s’était pas mis en ligne, ce commentaire. Il était dans ceux que je dois approuver. Bon c’est réglée..
Bien entendu que c’était le douanier qui lui l’avait donné cette tablette de chocolat.
Bien entendu que France a beaucoup plus de vêtements, mais ils sont dans sa valise, certains fait par la couturière, les autres sous-entendus ont été soit pris dans son armoire, soit achetés…Hi hi…..
J’aime bien tes espoirs..Mais tout est écrit, rire..Et je mets à mon bon gré, ..Rire….
Là ce n’est que la moitié du chapitre, la suite interviendra une fois que je l’aurais relu et corriger les fautes (ou fait corriger) ce qui ne saurait tarder.
En attendant ne tire pas trop de plans sur la comète….
Merci à ma fervente lectrice…Et gros bisous à ma pèlerine adorée.
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J’ai souvent aimé lire les histoires qui se passent dans les pensionnats ,mais ,enfant c’était ma terreur !!! lol ( peur de ne pas savoir lasser mes souliers toute seule ).
Bises
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Bon, ouf! Tu as grandis depuis et tu dois savoir lacer tes chaussures..Rire!
J’espère que tu as lu le prologue suivis des trois autres chapitres pour que tu saisisses bien l’histoire dans son ensemble.
Bisous
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Je suis venue relire les épisodes que j’avais manqués , je suis maintenant .
Bonne soirée
bises
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Ah les internats ! Les parents qui menacent mais jamais n’y mettent leur enfant.
Ceux chez qui c’est normal, c’est comme ça depuis si longtemps dans la famille. Mais bon, les enfants ‘y font. J’espère seulement que France ne va pas rencontrer des horreurs !
Bisous EvaJoe
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Que lui réserve les jours à venir … ouf ! Il me semble qu’elle se fera une bonne amie, de cette petite qui s’accroche au cou de son papa …
Bonne toute fin de ce jour EvaJoe !
Gros bisous♥
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Bon sang, cela devait être terrible pour les jeunes enfants de tout quitter pour le pensionnat, j’espère lire la suite bientôt car on se trouve le nez plongé dedans et on a plus envie de s’arrêter.
Bisous
PS: tu pourrais me dire quelle est l’écriture dont tu te sers, elle est bien jolie !
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Moi-même comme je te l’ai dit, je crois, j’ai été en internat pour la sixième et franchement, je n’en garde pas un bon souvenir !
Ces internats rigides existent toujours je crois et ceux qui y mettent leurs gosses sont souvent les plus riches.
C’est bien triste d’être privé ainsi de tout ce qui fait la beauté de l’enfance.
Bisous.
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he oui les rigueur des pensionnant bon alle a pas eu le vilain tablier noir boutonné jusqu’en haut du coup (comme mi) c’est déjà ça…….Bisesssssss
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que cela doit être dur d’être conduite dans un internat avec tout ce trousseau
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Coucou Evajoe,
Suis un peu en retard. C’est que je peins de nouveau beaucoup .
Cela fait remonter des souvenirs de trousseau à préparer,
cette tablette va jouer un rôle je pense. Pas mal ce suspense très intrigant. France va bientôt se faire une ou deux amies car la tristesse commune réunit
Gros bisous
😉
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Je n’aurai pas aimé l’internat c’est certai
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