La saga de l’été (chapitre 4 FIN)

Bon, ne m’en voulez pas, je sais que j’ai mis un mois pour vous écrire la fin…Mais j’ose vous l’avouer, aucune des « fin » que j’avais programmé me satisfaisait, aussi j’ai laissé mûrir, d’où ce retard..Mais là, cela y est j’ai une fin digne de vos attentes. Pour vous remettre dans l’histoire je reprends la fin du chapitre précédent. C’est en penché….

Toutefois souvenez-vous que le jeune Amaury servait de traducteur pour l’inspecteur.

 

Quand à Marco son interrogatoire n’a rien donné, il est muet comme une carpe. Même en présence de son avocat il n’a pas proféré un mot. Ni qu’il était innocent, ni coupable Il est campé dans son mutisme. Cela ne fera pas avancé l’enquête.

–    Signora, potete dirvimi i vostri nomi e nomi ?

–    Nanie

–    No, il vostro vero nome, ciò questo è come se mi dicevate sono la balia

–     Inspecteur je lui ai demandé de ne pas me répondre qu’elle est une nounou

–  Ditemi il vostro nome  (Dîtes- moi votre prénom)

– Sono il Nanie, o se preferite la Balia (je suis la Nanie ou si vous préférez la Nounou)

– Ditemi il vostro nome (dîtes-moi votre prénom)

– Isabella

Au moment où Amaury va pour lui demander son nom de famille, la mère d’Adrien et de Rebecca fait son entrée, et lorsqu’elle voit la femme, elle l’interpelle en lui disant :

  • Mais que faîtes- vous ici Isabella ?
  • Vous la connaissez ?
  • Oui, c’est la sœur de ma belle-mère
  • La tante de votre mari, vous êtes certaine

Mais Serena n’a pas le temps de répondre, Rebecca qui vient d’entrer avec sa maman se précipite vers la femme et lui dit :

  • Ma Nanie, tu n’es pas morte ?
  • Je ne suis pas ta Nanie, Rebecca, je suis sa sœur jumelle.

L’inspecteur est dans une colère monstre, cette femme leur fait perdre leur temps, d’une elle connaît parfaitement le français, deux elle aurait pu leur dire être parente avec Amaury, car en définitive elle est aussi sa grande tante, quelle est cette mascarade ? De qui se moque-t-on ? Il va pour l’apostropher  vertement mais à cet instant on voit arriver Léa, la jeune sœur d’Amaury. Elle est accompagnée par Dorian qui a finalement osé franchir le seuil du commissariat pour signaler qu’il avait passé la nuit précédente avec la jeune fille mais en tout bien tout honneur.

L’inspecteur décide de renvoyer chacune des personnes non utiles à l’enquête chez elles, elles sont toutes sous surveillance de la police, sauf bien entendu Dorian qui n’est pas utile à l’enquête. Il quitte Léa et lui promet de prendre de ses nouvelles. Cela met un peu de baume au cœur de voir les deux jeunes échangés un regard langoureux et un baiser chaste. Le commissaire suit des yeux le jeune Dorian et souri en se disant «  Il fait bon être jeune »

Une réunion de crise a lieu chez le Commissaire auxquels s’est joint l’inspecteur et deux de ses subalternes.

Un récapitulatif des deux affaires est mené tambour battant, il faut trouver ce qui relie les deux affaires, qui a commandité? Est-ce les mêmes personnes ? Qui pouvait en tirer profit ? Et pour quelles raisons il y a eu un second enlèvement ?

L’inspecteur a tout d’abord appris qu’il y avait un enjeu sur la maison de famille de Tours, le fils aîné, le père des quatre enfants a eu en héritage la maison, mais il devait donner sa part à son frère, or il ne l’a jamais fait, serait-ce la raison ? Son frère c’est bien le jeune malfrat qu’ils ont intercepté dans la ferme rénovée, ferme qui appartenait aussi à leur famille. Pour quelle raison lors du premier enlèvement personne n’a fait état de cette ferme ? Et si le second des frères a eu en héritage cette ferme et ses dépendances pourquoi voulait-il la maison Familiale de Tours ? Autant de questions sans réponse. Et surtout pourquoi avoir enlevé des enfants innocents ? Pourquoi a-t-il laissé croire à Adrien qu’il était son papa, et surtout qui est le petite Charles ? Cet enfant que personne n’a réclamé, serait-ce celui de la jeune femme tuée d’une balle dans la tête, mais alors qui l’a tuée ? Tous ceux mêlés de près ou de loin à cette affaire sont soit hospitalisé, soit en cellule, sauf, oui sauf la mère des deux grands. Que des questions sans réponse ?

L’inspecteur demande que l’on aille chercher la mère d’Amaury et Léa, et il s’accorde un moment de repos. Il n’a pas dormis depuis plusieurs nuits et pour pouvoir boucler une enquête il lui faut dormir un tant soit peu.

Dans la salle du commissariat il y a un silence de mort, l’inspecteur a convoqué l’ensemble des protagonistes, le père des quatre enfants, qui a l’air sonné, mais qui a retrouvé la mémoire. Enfin il était temps ! Sa première femme, Maud, sa seconde femme Selena, son amie, celle qui fait office de bonne, Marco le souteneur, ainsi que le frère du père, cette Nanie ainsi qu’Amaury et Léa qui ont envie de savoir qui les a kidnappé et surtout quelle en est la raison. L’inspecteur se fait attendre et déjà des clans se forment. Marco est bien isolé dans son coin, bien qu’il jette des regards en biais à l’oncle des gamins. Derrière la vitre sans tain l’inspecteur observe ce petit monde disparate, il voit que Marco se rapproche de Nanie et du frère. Les autres sont assis et attendent bien sagement son arrivée. Que vont faire ces trois-là ? Mais il ne va pas attendre, il doit se rendre dans la salle et signifier au coupable qu’il va être mis en examen. Or à ce degré de l’enquête il ne sait toujours pas qui est le coupable et surtout la raison qui a poussé le ou les kidnappeurs d’opérer. C’est une pelote de laine inextricable, il ne sait par quel bout commencer, il lui faut un éclair de génie pour mener à bien et jusqu’à la fin son enquête. Faut-il leur faire peur, les mettre en garde à vue et les cuisiner. Déjà que le Commissaire n’apprécie pas du tout qu’ils soient tous dans la même pièce, si maintenant il les arrête tous, il va être renvoyé à la voie publique en un rien de temps, mais que faire quand personne ne veut parler, personne ne semble connaître la raison. Et, surtout chacun détient un secret qu’il ne veut dire. Pourtant il lui semble que l’on avancerait, d’autant plus vite que les affaires en cours sont nombreuses. Bon il va y aller et mettre un pied dans la fourmilière. Mais auparavant il se doit d’appeler ses hommes. Il définit à chacun un rôle. Sans un mot ils pénètrent tous dans la salle d’interrogatoire, chacun des policiers s’est vue désigner une personne coupable ou non, mais chacun va emmener la personne qu’il lui a été désigné. Certains vont en cellule, le temps qu’ils réfléchissent et d’autres sont relâché, comme les deux enfants, bien que ne sachant où aller ils seront remis temporairement pour Amaury à la famille d’accueil, pour Léa la jeune auxiliaire l’emmène dans son bureau où elle attendra l’issue des interrogatoires, mais Amaury ne l’entend pas ainsi et il refuse de rejoindre sa famille d’accueil, désormais sa famille c’est Léa. Le commissaire invite les deux jeunes gens à se rendre dans un petit hôtel en attendant l’issue des gardes à vue. Quant à l’inspecteur il se charge du père et de la mère des deux aînés, car il pense que pour résoudre le second enlèvement il lui faut comprendre le premier. Qui du père ou de la mère détient le bout de l’écheveau ?

Il va à nouveau les mettre face à face, pour voir s’ils ont des griefs l’un contre l’autre, s’il y a de sombres secrets et de les mettre au grand jour détruiraient des familles. Mais il lui faut savoir. Il faut qu’à la fin de la journée son enquête soit terminée.

Lorsque l’inspecteur entre dans la pièce il voit de suite que la mère va parler, le père des jeunes gens semblent mal à l’aise, mais la mère semble décider. Il va l’écouter.

  • Monsieur l’inspecteur, nous avons bien réfléchis et nous pensons que le premier kidnapping est lié à la mort de la fille du frère de mon ex-mari.
  • Donc la ressemblance de cet homme n’est pas le fruit du hasard, il est bien de votre famille. Qui est la femme de la voiture ?
  • C’est sa femme,
  • Elle est morte dans l’accident !
  • Celui où vous avez retrouvé mon fils s’écrie le père,
  • Oui, mais récapitulons, la jeune femme dans la voiture où j’ai retrouvé les deux enfants, accompagné de cette femme nommée Nany était votre belle-sœur.
  • Oui
  • Et c’est elle qui avait enlevé votre fils et la fille de votre bonne ?
  • Oui !
  • Et vos deux aînés c’est elle aussi
  • Oui !
  • Seule !
  • Non
  • Ecoutez ! Je ne vais pas vous arrachez les mots de la bouche, ou vous m’expliquez tout et rapidement ou je vous mets en cellule.

A ce moment-là, Maud explique ce qu’elle sait apparemment depuis quelques jours.

  • Au début de notre mariage nous avions la garde de notre nièce pendant que sa maman se faisait soigner dans un hôpital. Un jour la fillette alors âgée de 2 ans pour une raison inconnue a échappé à ma surveillance et elle s’est noyée dans le petit ruisseau qui passait non loin de la maison où nous étions. Son père nous a maudit et nous a promis de grandes souffrances, ils ont quitté la région, enfin nous le pensions et, moins de deux semaines plus tard, nous nous trouvions confronté au kidnapping de nos enfants.
  • Mais à l’époque vous n’aviez pas fait part des menaces de votre beau-frère ?
  • Oui, mais l’inspecteur n’en n’a pas tenu compte, enfin je crois.
  • Et maintenant qu’est-ce qui vous fait dire que c’est encore votre frère, qui a kidnappé votre fils.
  • Le fait que vous les ayez tous retrouvés dans sa ferme.
  • Mais il y a quinze ans, personne n’était allé voir dans la ferme.
  • Je ne sais pas, nous n’avons pas été énormément renseignés par les inspecteurs qui suivaient l’enquête au moment.

L’inspecteur se lève brutalement et les laisse tous les deux, il lui faut en parler avec son chef, c’est lui, après tout qui a mené la première enquête. Tout en se rendant dans le bureau du Commissaire, il comprend à qui appartient le petit garçon qui a été placé ce matin dans un foyer, c’est le neveu du père d’Amaury, de Léa d’Adrien et de Rebecca.

Quand il entre dans le bureau du Commissaire il voit de suite que ce dernier est mal à l’aise, sa première enquête va remonter à la surface, le préfet lui a déjà tenu des propos qu’il laisse supposer qu’il va en faire les frais. Il avoue à son jeune inspecteur qu’effectivement l’enquête a été bâclée, que l’on s’est plus intéressé au passé de la première femme qu’à cette histoire d’enfant décédé.

Après des heures de garde à vue l’affaire du siècle voit enfin poindre le dénouement. Certes ce n’est pas très beau mais au moins tout se tient. Si le Commissaire il y a quinze ans avait tenu compte des menaces du frère et de la sœur de Maud, car c’était une vengeance à double tranchant. D’une part le fils Paillet, le plus jeune et d’autres parts Martine la femme qui a été tuée d’une balle dans la tête est la sœur de Maud la mère des deux aînés.

En résumé ces deux-là s’étaient rencontré au mariage pour l’un de son frère, pour l’autre de sa sœur. Rapidement ils s’étaient mis ensemble et vivaient un parfait amour. A la venue d’Amaury, Martine s’était elle aussi retrouvée enceinte et avait accouché deux jours avant Maud d’une jolie petite fille qui moins de deux ans plus tard allait trouver la mort dans des circonstances mal élucidées. Les parents fous de chagrin avaient proféré à l’encontre  des deux autres des menaces qu’ils avaient mis à exécution, aidés en cela par Marco l’ancien souteneur de Maud, car lui avait plus de facilité pour exécuter un kidnapping. Les deux enfants avaient été conduits dans un premier temps chez la sœur jumelle de la Nounou des deux enfants, car elle avait élevé Bertrand Paillet, alors que l’aîné était lui élevé par la grand-mère. Amaury gardait de cet époque que la gentillesse de celle qu’il considérait comme sa grand-mère, car pour brouiller les pistes il fallait que les enfants ne pensent jamais avoir été enlevés, tout au moins pour Amaury, la petite Léa n’était encore qu’un bébé. Une fois que la disparition des enfants n’étaient plus à la Une des journaux, Nanie Bertrand comme elle se faisait appeler avait conduit les enfants dans la ferme qu’avait hérité celui qu’elle considérait comme son enfant. Alors que tous pensait se faire oublier et constituer une famille avec les enfants, Marco qui était à la solde de trafiquants de drogue s’était vu ordonné de kidnapper à nouveau la petite Léa. Mais on connait la suite. Mais la vengeance tenaillait toujours le couple, dès que Jean-Charles eut épousé Serena et surtout dès que cette dernière eu sa petite fille, le couple maudit si l’on peut dire était sur leur trace pour récupérer à nouveau Rébecca, ils ignoraient qu’il y avait aussi un petit garçon, d’où la confusion lors du kidnapping. mais hélas, Marco qui avait perdu Maud et plus tard Léa avait des comptes à rendre avec la famille de Charles. Mais cette fois-ci il n’a pas fait dans le détail, pour assurer son train de vie, il voulait la rançon et il n’a pas hésité à tuer Martine et le chauffeur de la voiture, c’est aussi lui qui s’est débarrassé du second homme de main de Bertrand Paillet. Tout ce beau monde est désormais sous les verrous, seul Bertrand Paillet devra répondre désormais du quadruple kidnapping. Car sa Nanie en prenant connaissance des évènements a fait un malaise et elle se trouve désormais entre la vie et la mort. Il lui sera difficile de comparaître pour complicité car à ce jour elle est amnésique. Décidément dans cette famille ils perdent souvent la raison a conclu le Commissaire, qui lui a été envoyé  dans un petit commissariat, le juge ayant trouvé que la première enquête avait été bâclé.

Les mois ont passé, le procès de Bertrand Paillet doit avoir lieu demain, Mario notre inspecteur ira témoigner et raconter son enquête il espère ce jour-là croiser Amaury, car ce jeune homme lui avait dit vouloir devenir inspecteur comme lui. Il le considère un peu comme un petit frère, il a fait une forte impression sur lui. Léa est devenue fleuriste il la voit assez souvent, c’est la seule qui soit restée sur Tours, elle va bientôt se marier avec son sauveur comme elle aime à le dire.

Le second couple Paillet a quitté définitivement Tours, ils sont dans le sud de la France où Serena avait une maison, la grande bâtisse a été vendue à un promoteur qui en a fait une maison de retraite, D’ailleurs il y a Nanie qui n’a jamais pu répondre à aucun interrogatoire, simule-t-elle ? Ou non, il n’a jamais vu dans son regard un éclair de lucidité, pourtant Léa, qui lui rend visite a laissé échapper l’autre jour qu’elle se souvenait d’elle étant enfant.

L’inspecteur sait que depuis quelques jours je petit Charles a été confié à son oncle et que la petite famille va bien, vu qu’un troisième , que dis-je quatrième enfant va arriver. Il verra Jean Charles Paillet au procès, et Maud il la verra au second procès puisque Marco sera jugé, mais lui aussi sera seul devant les jurés, ces commanditaires n’ayant jamais été retrouvés. Son enquête bouclée il a pu voler en juste noce, et lui aussi il attend un petit garçon.

L’inspecteur ferme le dossier kidnapping Paillet, fier du devoir accomplis, il va pouvoir passer à sa seconde grosse affaire qui pointe déjà son nez.

FIN

 

Auteur : Eva Joe

Ma plume ne s'essouffle jamais, elle dessine des arabesques sur la page de mes nuits, elle se pare comme un soleil en defroissant le ciel. En la suivant vous croiserez tantôt Pierrot et Colombine dans mes poèmes ou Mathéo et son secret et bien d'autres personnages dans mes nouvelles et mes suspenses.

6 réflexions sur « La saga de l’été (chapitre 4 FIN) »

  1. Chère Evajoé, j’ai enfin de la connexion mais je pars demain pour Rome.
    Je viens de lire cette fin digne d’un bon polar, mais je dois te dire que j’ai eu un peu de mal à me remettre dans l’histoire, c’était un peu loin dans ma mémoire.
    Je t’embrasse et te dis à bientôt.

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  2. Ma chère Evajoe, tu as bien fait d’attendre, d’abord parce que cela m’a permis de récupérer mon retard tranquillement et en plus c’est une fin parfaite, alors bravo pour ton travail et ton imagination.
    Bisous

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  3. Bonsoir Joëlle,

    Et bien ça y est! Tu as terminé cette histoire rocambolesque. Il y a beaucoup de personnages. Mais je t’avoue qu’il me faudra relire cette fin. C’est assez dense. Et un peu compliqué. Mais, c’est resté passionnant jusqu’au bout.
    A mon humble avis, tu tiens un excellent sujet que tu as raison de vouloir étoffer, travailler plus en profondeur. Fais attention à la fin à être un peu plus claire. Là, je comprends que tu avais hâte de poser le mot fin. 😉
    Mais ai-je rêvé ou tu as déjà publié un roman, ou un recueil de nouvelles? J’aimerais en offrir un à une amie ( qui ne tient pas trop à à la poésie)

    Gros bisous
    Martine

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    1. C’est la fin qui m’a posée des soucis car je n’aime pas les fins et ce dans n’importe quelle livre que je les écrive ou que je les lise…Mais j’essayerais de m »appliquer et de tenir compte de vos suggestions.

      Merci!

      Bisous

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