La houle
Se roule
Sur la plage
S’étend tel une image
Soudain,
Se déchaîne
Et entraîne
Mon imaginaire
Lorsque la vague se creuse l’océan écume
Il déverse en rafale successive ces volutes blanches
Qui s’engouffrent dans les rochers comme une avalanche
Tout en laissant devant cette féerie vagabonder ma plume.
Cette mer en délire secoue les bateaux partis sur les flots
Oublier les caresses qui, doucement léchait les pieds
La voilà traîtresse, cinglante, déchaînée, jouant à nous rudoyer
Elle s’enfle, se creuse, se tord et gémit pour accourir tel un galop.
En montant à l’assaut de la jetée, ton écume blanche pourfends les corps
Et ta masse énorme s’abat sur leurs frêles écorces
En devenant immense tu nous dévoiles ta mâle beauté et tu uses de ta force.
Puis au soir couchant les creux des vagues furibondes
S’agitent en un concert et nous jouent une dernière musique
Cet océan imprévisible et sauvage se propage sur les ondes.
Les deux premières photos offerte par un ami ( février 2016 Port Manec’h)
la dernière est de moi (septembre 2015 Quiberon)
ça secoue 🙂
Ton article est vivifiant, j’ai l’impression de recevoir les embruns
J’adore les tempêtes tant qu’elles ne tuent pas bien sûr
Bisous
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Je crois en effet que c’est l’exacte image de l’océan sur les côtes nord-ouest, en ce moment.
Tout comme la montagne, l’océan peut faire preuve de sa force et on se sent alors tout petit.
C’en est une belle démonstration que tu as faite là.
Bisous et bonne soirée.
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La mer sauvage ,violente ou apaisée ,élément non maîtrisable ….Avec le bruits des vagues ,c’est bien beau à lire !
Bises
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une mer en furie qui t’a bien inspirée !
bonne soirée-et semaine à venir- !
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Je pense que …ta plume toute entière est faite de vagues secrètes ou alors elle est la voile d’un bateau que tu hisses à ta guise !
Un bateau qui s’appellerait « Voyage vers l’infini » …
Que j’aime l’imaginer ainsi voguant sur le papier et, d’ailleurs, je ne peux que l’imaginer ainsi, à sa façon de vivre l’océan et d’en parler …
Ses mots sont des pêcheurs de rêves, de beaux poissons-lune assoiffés d’étoiles, des pirates au coeur de poètes qui ont caché dans ton encre des milliers de rires bleus ………
N’étais-tu pas, dans une vie antérieure, navigatrice ou femme de marin ?
L’important est ce que tu es aujourd’hui …………..cette voyageuse immobile qui sait marcher sur les oh !!! Ta pèlerine
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J’ai oublié le mot « Qu’importe » entre « femme de marin » et « L’important est …………………… »
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Ah ! Ta plume dit bien l’océan, en ce temps de tempête qui peut être belle au regard, mais peut aussi dévaster ! Comme tu l’écris : imprévisible et sauvage … hein !
Bonne poursuite de cette soirée à toi et agréable semaine !
Bisous♥
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Toute la puissance de la mer que tu sais si bien observer !
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La mer a de drôles effets sur nous et nous enivre des ses flots…Bises EvaJoe
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Ta plume est très inspirée par cet océan déchainé qui reste magnifique, Bisous Eva…
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La mer doit être bien déchaînée en ce moment, et ton poème nous renvoie l’écho de sa majestueuse puissance. Elle attire et repousse à la fois, comme ses vagues qui sans cesse vont et viennent inlassablement.
Bisous et douce journée
Alain
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Bonsoir Eva, j’admire avec quel talent tu sais illustrer par les mots la nature dans tous ses états et aujourd’hui la tempête gronde et se déchaine entrainant dans son sillage tous les obstacles possibles et imaginables… Je note ta nouvelle adresse de domaine afin de te garder en mémoire, merci d’être passée par mon blog en déposant un petit mot, c’est gentil. Belle semaine à toi, bises de Shuki
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Re-bonjour Evajoe,
Je ne me lasserai jamais de l’océan, de ses embruns, de son parfum…
Quel beau poème! je m’y crois en te lisant. merci
gros bisous
😉
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