Lumière sur la lande (suite 1/2)

Grâce à l’alerte donné par Gibee j’ai modifié le nom de famille de certains de mes personnages, à compter d’aujourd’hui Yann (Queffelec) se nommera Yann Lebihan. Tout auteur n’a pas le droit de prendre un nom de personne existant et de le mêler à une fiction quel qu’elle soit…

Je trouvais que ce nom me rappelait quelques choses mais il a fallu sa mise en garde pour que j’en prenne conscience et en lisant les avertissements des maisons d’édition, voire des procès qui ont eu lieu, je me suis empressée de corriger mes textes. Mais le polar reste le même….

 

Les bijoux et les paquets de sable sont emporté au laboratoire de la gendarmerie pour être ouvert, rapidement on s’aperçoit que les bijoux et candélabres ont été volé chez la grand-mère assassinée il y a quelques jours. Quand aux paquets ils vont révéler à l’équipe chargé de les ouvrir une énigme supplémentaire. En effet tous les paquets à des degrés moindre contenaient des pépites d’or pour les premiers et des perles de culture pour les seconds. Était-ce la grand mère qui les possédait ou ont-elles été apporter beaucoup plus tôt dans le temps. Nul ne pouvait répondre à cette question. Quand aux protagonistes de cette affaire ils n’étaient pas là pour le dire. Par contre le capitaine est persuadé que personne n’a découvert le mécanisme pour ouvrir la  grotte, ils ont dû venir par l’océan ce qui à ses yeux est beaucoup plus facile. Les voilà avec une enquête supplémentaire sur le dos, il va lui falloir un peu plus d’hommes pour mener à bien ces mystères. Quant au sous officier André il tient des propos plutôt décousus pour que sa hiérarchie puisse à ce stade de l’enquête en tenir compte.

Des événements imprévus allaient empêcher le capitaine de se rendre à la clinique ou son adjoint était encore hospitalisé. En effet au retour à la caserne un témoignage fiable avait vu la belle « Gwen  » au Guilvinec paradant au bras d’un officier qui était présent à la table du préfet trois jours plus tôt. La femme du capitaine, car c’était elle, le témoin fiable se souvenait de ce jeune capitaine, elle était assise à ses côtés, la femme du préfet lui avait dit:

  • Mon amie, la fille du commissaire est malade, et il se trouve seul, comme ton mari est absent, peux tu lui faire la conversation.

Et, elle avait discuté assez brièvement mais elle se souvenait de son nom à consonance grecque, ce qui l’avait toutefois étonné, car il parlait un français approximatif, et  pourtant il lui avait affirmé travailler pour la Marine Française ce qui avait été confirmé par la femme du préfet, mais lorsque le capitaine avait téléphoné chez le préfet l’affaire s’était corsée. Car ce fameux capitaine de corvette n’avait pas l’âge qu’il aurai dû avoir, mais comme il y a toujours foule pour la célébration de la fête Nationale, personne n’avait remarqué la supercherie. Mais alors où était le vrai capitaine? Encore une affaire à suivre mais elle n’était pas de leur ressort, sauf si tout cela était mêlée à la disparition de Gwen.

Si cette dernière était présente au village c’est qu’elle pensait assister à l’enterrement de sa grand-mère qui devait avoir lieu dans les jours suivant. Les scellés sur la porte de la maison n’avait pas été ôtés, tout cela était bien étrange. Aussi il fut décidé d’envoyer une patrouille vers la lande avec l’ordre express de ne pas se laisser aller à dormir, voire à bailler aux corneilles, ce qui pour les deux agents se ressemblaient. Les uns passeraient la nuit et les suivantes, quand aux autres ils les relèveraient au petit matin et ainsi de suite. D’autres patrouilleraient sur le port et à proximité de la crique tout en surveillant le « trou des Korrigans ».

Pendant deux jours il ne s’était rien passé, puis une ombre s’était faufilé vers la maison de la lande, des lumières clignotaient sur la lande comme si plusieurs personnes se répondaient, ce qui allaient être confirmé par la patrouille de la crique. C’est un cri à glacer le sang qui a réveillé la torpeur du village, de ci de là des lumières dans les maisons s’allumèrent, mais personne n’osa mettre le nez dehors, le cri était glacial. Les gendarmes braquent de grosses lampes sur la maison et font une première sommation:

  • Veuillez ne plus bouger et mettez les bras en l’air

Seule une détonation leur répond, puis, stupéfait ils voient une ombre blanche se déplacer et s’élever dans les airs et être happé par les arbres. Ils courent comme des fous pour se rapprocher rapidement de ce phénomène étrange, mais hélas à leur arrivée ils découvrent un corps sans vie, passablement amoché, la tête écrasée par une pierre qui se trouve à proximité. Il semblerait que ce soit un homme, il est vêtu d’un veston noir et d’un jeans. Ses poches sont vides.Cela va encore être difficile de savoir qui est cet homme et surtout où est passé cette forme blanche.

A Suivre…..

Auteur : Eva Joe

Ma plume ne s'essouffle jamais, elle dessine des arabesques sur la page de mes nuits, elle se pare comme un soleil en defroissant le ciel. En la suivant vous croiserez tantôt Pierrot et Colombine dans mes poèmes ou Mathéo et son secret et bien d'autres personnages dans mes nouvelles et mes suspenses.

6 réflexions sur « Lumière sur la lande (suite 1/2) »

  1. Oh quelle hécatombe avec tous ces morts ! une histoire de trafic, c’est sûr et peut-être de règlement de compte ?
    La forme blanche, ça, c’est plutôt mystérieux !
    Bisous.

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