Le souterrain de la désespérance

Suite à ma news letters je n’ai eu que deux retours, je ne sais si vous êtes intéressés…Je  verrais bien….  

Quand il l’avait jeté sur le sol tel un ballot sa tête avait heurté le mur, et, depuis elle gisait sans bouger sur le sol humide. L’homme car s’en était un, grand, fort l’avait observé puis un rictus à la bouche il s’était penché sur ce corps offert à lui, et, en un tour de main lui avait ôté ses vêtements tout en caressant ses seins naissant, puis il l’avait abandonné dans le noir, le froid, l’humidité. Il avait enfilé les couloirs, monté des escaliers et vaqué à ses occupations habituelles comme si il ne s’était rien passé.

Dix pieds sous terre gisait une forme blanche, depuis des heures elle n’avait pas bougé, pour un visiteur qui se serai aventuré dans ses lieux infâmes il aurait pu penser qu’elle était morte. Mais depuis quelques instants cette forme bougeait où plutôt frissonnait. Mais qui était-elle ?

 

 

Quelques jours plus tôt !

 

 

Dans la cour du collège c’est l’effervescence, les résultats du Brevet sont affichés et Marine est heureuse elle l’a réussis. Elle a une vie très stricte mais avec ce diplôme elle va essayer de négocier d’aller au lac avec ses amies pour faire la fête. Elle vit depuis le départ de sa mère avec son père, il veut toujours l’excellence, elle ne sort jamais, c’est une jeune fille, petite, assez frêle mais une tête comme disent ses amis. Quand son père est rentré à la maison, Marine lui a annoncé la bonne nouvelle, il en a pleuré, et il lui a dit tu vois que la sévérité marche. Elle a profité de son émotion pour plaider sa cause.

  • Papa vendredi après-midi mes amies m’ont demandé si tu me laisserais sortir pour aller au lac. On se baignerait, on partagerait un goûter et à 18 h je serais de retour à la maison.
  • Comme tu as bien travaillé et que c’est en après-midi je te permets d’y aller mais le vendredi je sors plus tôt j’aimerais que tu sois là à 17 h 30. C’est sous cette condition que je te permets d’y aller. Par contre tu y vas comment ?
  • Je prendrais mon vélo, j’irai avec Marion et Lola, leurs parents leur ont permis d’y aller et comme ils travaillent ils ne peuvent pas nous emmener, elles aussi prendront leurs vélos.
  • Alors c’est d’accord Marine, j’espère que je n’aurai pas à le regretter.

Marine est tellement contente d’avoir obtenue de sortir qu’elle se jette dans ses bras et l’embrasse avec beaucoup d’effusion.  Il se dégage, mais même si il  aime beaucoup sa fille il n’aime pas les moments d’embrassades. Mais il va emmener sa fille au restaurant et il lui dévoilera le cadeau qu’il lui a offert car il était persuadé qu’elle obtiendrait haut la main son diplôme. Elle  pourra se rendre au lycée l’an prochain assez facilement.

Au restaurant, Marine pleure de joie son père lui a remis les clefs d’un scooter. Ils finissent rapidement leur dîner et ensemble vont voir ce petit bijoux rouge.

Trois jours plus tard, Marine retrouve ses copines, elle a pris son scooter, mais n’a rien dit à son père, du moment que c’est le sien pourquoi y aller en vélo. Elle a même apporté un second casque qui appartient à son père car Marion veut monter derrière elle. Elle sait qu’elle n’a pas passé son BSR, mais il n’y a que 2 kilomètre pour se rendre au lac. Ce serait bien fou si elles étaient arrêtées par la police. En effet elles sont arrivées sans encombre, et, sur le denier kilomètre Lola s’est accrochée derrière le scooter et elles ont fait sensations quand elles sont arrivées. Marine avait découvert qu’il n’y avait pas qu’elle trois mais cinq ou six  garçons et d’autres filles du collège, plus certains de leurs amis, ils sont une vingtaine et l’après-midi passe vite, trop vite. Marine a retrouvé son petit ami, mais jusqu’à présent ils se voyaient pendant les inter- cours et dans le bus, ils avaient déjà flirté, mais là c’est le pied comme dit Jules, il a sa Marine que pour lui. Entre deux baignades ils se sont allongés côte à côte et embrassés, serrés l’un contre l’autre en maillot de bain, ils ont trouvés que c’était délicieux d’avoir leurs corps collés. Jules a bien eu les mains baladeuses mais Marine a tellement aimé qu’elle l’a laissé faire. Elle se sentait sur un petit nuage. S’il n’y avait eu personne, elle est certaine qu’elle se serait donné à son amoureux. Mais une petite sonnette a retentie dans sa tête, il lui fallait regarder sa montre, il est déjà plus de 17 h si elle veut passer ses vacances en compagnie de Jules, il va falloir qu’elle s’arrache de ses bras. Cela est fort difficile car Jules a vraiment envie de passer à l’étape supérieure, mais Marine ne veut pas tout gâcher. Elle lui fait comprendre que si aujourd’hui elle rentre à l’heure elle pourra négocier avec son père d’autres sorties et elle est d’accord pour le retrouver le lundi suivant dès que son père sera au travail. Et même si il est très sage, il pourra venir chez elle et ils se baigneront dans sa piscine. A ses mots le regard de Jules brille, il est plus âgé que Marine,  mais cette nana lui plait, et puis il a  parié avec ses copains qu’il l’emballerait assez rapidement, et, que d’ici la semaine prochaine il lui aura pris sa virginité. Mais bien entendu il n’en n’a pas fait état devant Marine. Elle l’apprendra assez rapidement. Aussi la laisse-t-elle partir car lundi il passera à l’action, puis qui sait les évènements pourraient d’ici là jouer en sa faveur.

Quand Marine arrive à son scooter, elle remarque de suite qu’il y a un souci, la roue arrière a disparue. Qu’est-ce qui a bien pu se passer ? Elle va avoir des problèmes avec son père. Certes il ne lui avait pas interdit de le prendre mais sans l’examen elle savait pertinemment que c’était interdit. Que faire ? Comment rentrer ? Retourner et demander à Jules de la ramener, non il lui faut  se dépêcher, en coupant par le bois elle gagnera bien un kilomètre et ce n’est pas le kilomètre restant qui va l’effrayer. Elle laisse son scooter fermé et enjambe le muret qui la sépare du champ et gravit rapidement la petite côte qui mène au bois de la Montée Noire, là elle parcourt environ trois cent mètres quand soudain elle entend derrière elle un bruit étrange. Elle a l’impression qu’il y a une bête, elle songe à un sanglier, mais elle n’a pas le temps de comprendre ce qui se passe qu’elle reçoit sur la tête un coup et elle s’effondre sur le sol.

 

A suivre

Auteur : Eva Joe

Ma plume ne s'essouffle jamais, elle dessine des arabesques sur la page de mes nuits, elle se pare comme un soleil en defroissant le ciel. En la suivant vous croiserez tantôt Pierrot et Colombine dans mes poèmes ou Mathéo et son secret et bien d'autres personnages dans mes nouvelles et mes suspenses.

6 réflexions sur « Le souterrain de la désespérance »

  1. et bien nous voilà déjà dans le bain, comme les jeunes 🙂
    Ils sont pas sympas les copains de pas surveiller le scooter
    Je vais attendre la suite sagement 🙂
    Bisous

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  2. Je suis là, EvaJoe ! Oui, oui, ça m’intéresse ! Ça commence raide, hein ! Ouf ! Pauvre Marine ! Je suivrai avec intérêt !
    Bonne soirée et agréable week-end tout entier !
    Bisous♥

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  3. Bonjour Evajoe,

    Une petite jeune fille , un papa sévère mais aimant, un amoureux et… un « loup » rodant au fond du bois. Pauvre petit chaperon rouge qui s’est fait prendre au piège d’un prédateur. Cela commence fort!
    Gros bisous qui vont lire la suite
    😉

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  4. Avec un début pareil, j »espère que tu ne vas pas nous décevoir !!!
    Une petite jeune fille comme tant d’autres petites jeunes filles sages. Pour le moment, pas sympa le « gentil » jeune homme, un jules quoi.
    Bonne nuit qui arrive.
    Bisous

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