Une des contremaîtresses avait décider qu’il fallait attendre l’heure d’arrivée du « boss » mais Cathy avait fait appel à son frère sans le dire à personne, sauf à Amélia, et cette dernière avait aussi appelé Pablo, mais il n’était pas habilité à travailler sur le sol français. Quand la police était arrivée sur les lieux, les deux contremaîtresses faisaient grise mine. Leurs patrons n’étaient pas là. Un périmètre de sécurité avait été mis en place afin de contenir l’ensemble du personnel hors du lieu supposé du crime. On avait envoyé Michel cherché les patrons, le vieux et le boss, mais seul le petit frère était arrivé. Olivier semblait nerveux, Il avait fait la fête toute la nuit et s’était endormis dans sa voiture, c’est là où Michel l’avait trouvé. Olivier lui avait demandé de ne dire à personne qu’il n’était pas dans son lit, car son père et son frère allaient lui mener la vie dure. Michel s’était bien gardé de lui dire la raison pour laquelle il était monté à la villa. Il s’en rendrait compte assez vite par lui-même. Avant de redescendre il avait sonné la cloche, mais personne ne lui avait répondu, aussi il était redescendu aux abattoirs en rendre compte aux contremaîtresses. Les policiers lui avaient intimé l’ordre de regagner son poste et qu’il prenait l’affaire en main. Puis l’inspecteur avait fait évacuer le laboratoire, et chacun attendait dans la cour l’arrivée du « Vieux et de son fils aîné ».
C’est seulement vers les neuf heures que le Vieux patriarche avait fait son apparition, il était dans une colère inimaginable. Ses deux fils avaient découché, ce qui avait provoqué le courroux d’Olivier qui lui avait dit le contraire aux policiers. Ces derniers avaient procédé aux constatations d’usage et le corps avait été enlevé, mais déjà le bruit courait dans la cour que c’était Monsieur Gilbert. En effet à sa main gauche il y avait la chevalière de la famille Carré. Mais sans l’ADN et aussi une autopsie rien n’était prouvé et il fallait attendre. Tout le personnel avait été dispensé de travailler, les bêtes quant à elles avaient été tuées et mises en chambre froide pour éviter que la ville entière les entendent meugler.
Myriam se faisait du souci car le dimanche en rentrant de son weekend et après avoir fait une photocopie sur sa petite imprimante, elle avait posté le courrier. Mais au vu de ce qui s’était passé ce matin, elle se demandait qui allait découvrir la lettre d’ici demain matin ? Le patriarche qui pensait-elle, était son père ou la police qui allait procéder à des investigations. Mais pour l’instant elle ne s’affolait pas, sauf qu’il fallait qu’elle quitte le nid douillet où elle avait élue domicile, car dès qu’il aurait reçu le courrier il risquait de venir à l’appartement et qui sait, possible aussi qu’il accuserait sa mère disparue en mer mais de cela il ne le savait pas, aussi tout retomberait sur elle.
Avec son amie Cathy elles avaient mis des gants et toutes les deux nettoyaient méticuleusement l’appartement afin qu’aucune preuve ne soit établie contre elle. Mais si elle était bien la fille du « vieux » alors son ADN prouverait seulement sa parenté, et qu’elle avait séjourné dans cet appartement, mais pour que la police vienne là il faudrait qu’un élément extérieur confirme sa présence dans ce lieu. De toute façon si vraiment le corps trouvé dans le laboratoire était Gilbert, on ne pouvait l’accuser de quoi que ce soit le concernant, et elle ne cherchait pas à tisser des liens avec lui. Seul son géniteur, ce mot avait du mal à passer pour elle, l’intéressait. Chaque fois qu’elle le croisait et tout comme Olivier il la toisait et la déshabillait du regard, de plus ils étaient tous les enfants du vieux. Elle n’avait aucun intérêt à se mettre à dos sa famille. Mais de cela les enquêteurs n’en savaient rien, pas même le frère de Cathy. Il était au courant que d’une partie, qu’elle voulait refaire le parcours de sa mère et non qu’elle voulait rentrer en contact avec son père et lui jeter à la figure qu’elle avait droit à une partie de l’héritage, bien qu’à présent ce soit le cadet de ses soucis, mais il n’était pas sensé le savoir.
Enfin l’appartement est à nouveau dans l’état où elle l’avait trouvé un mois plus tôt. Le frigo est vide et propre ainsi que la douche, la baignoire, bien sûr il flotte dans l’air une odeur de parfum très féminin, mais toutes les deux ne s’en aperçoivent pas. Elle referme la porte, ôte son nom sur la plaque, vide la boîte à lettres, dit au revoir à Cathy et elle s’en va vers une chambre chez l’habitant qu’elle a découvert dans les petites annonces ce matin.
En quittant l’appartement ni l’une ni l’autre ne remarque une grosse berline noire garée sur le trottoir d’en face.
A suivre
Aïe, elles sont surveillées !
Vive la suite.
bisous
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Oh ! Elle est sous surveillance, la pauvre ! Ouf ! Ça alors !
Merci EvaJoe … j’ai bien hâte à la suite, tu sais !
Bonne fin de ce jour,
Bisous♥
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Toujours là la grosse berline noire.
Bisous
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Il est pas mort l’autre dans la berline ? 🙂
Bisous
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Bonjour Evajoe,
Cette jeune fille a une vie bien compliquée. 🙂 Nettoyer à fond un appart ,après y avoir vécu un mois, ce ne doit pas être évident. En face, la police scientifique a de sacrés moyens d’analyses. Mais peut-être n’iront-ils pas jusque là?
Que nous réserve la suite? cette voiture noire est comme une gros nuage menaçant. Brrrr
Gros bisous
ps: de nouveau, plus de news. snif, on m’oublie. 🙂 🙂
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