Ils attendent la marée comme une délivrance
Étouffant leur impatience dans des soupirs languissant
Tout en voyant pointer à l’horizon un orage assourdissant
Q’ils espèrent voir s’éloigner dans l’indifférence.
Soudain le vent débarrassé de sa chape de plomb
Libère quelques gouttes entassés au firmament
Qui ne demandent qu’à s’échapper abondamment
Afin de rafraîchir les marins tel un félon.
Soudain un grand silence, puis la pluie se déchaîne
En déchirant les cieux s’abat sur les deux esquifs
Qui tanguent mais se maintiennent.
Les portes du ciel s’ouvrent sur l’enfer
Puis cèdent sous le poids de l’orage en furie
En balayant l’océan dans un fracas de guerre.
EvaJoe ce 12/06/2018
Joli poème sur une très belle photo lol merci évajoe
Celà dit les marins sont courageux, ils affrontent les tempêtes, bravo à eux j’aurai pas aimé faire ce métier
Bisous
J’aimeJ’aime
Un très beau sonnet Evajoe. L’orage en mer, je connais et c’est flippant.
Je me souviens d’une année, 2009 du vivant de maman, où la foudre est tombée sur le phare, sur le clocher et le sémaphore. La foudre s’est engagée dans les fourreaux abritant téléphonie et électricité. Tu parles d’un bazar. Dans certaines habitations, les compteurs ont fondu. Chez nous, le volet électrique de la chambre de maman a cramé et la chienne qui couchait à côté de la descente d’alimentation des fil a pris une bonne châtaigne ! Elle n’a jamais voulu recoucher au même endroit. Les lignes téléphoniques et internet avaient dégagé. Plus d’électricité pendant 48 heures (tous le contenu des congélateurs a été perdu) et en prime, le ballon d’eau chaude a été secoué. Depuis, il ne peut plus être réglé et l’eau sort bouillante !
Bises et bon mardi
J’aimeJ’aime
bonjour
je n’ai point un sonnet construit dans les règles classiques prosodiques , il est écrit en néo-classique, cela fait une grande différence , désolée de vous contredire mais écrivant que de la poésie classique avec ses lois de versifications , j’en sais davantage , toutes mes amitiés et bon dimanche
J’aimeJ’aime
Là j’avoue que je ne comprends pas ? Ai-je demandée quoi que ce soit ? Non je ne pense pas. Je suis autodidacte et je n’ai jamais appris comment faire où plutôt écrire un sonnet.
Qu’est-ce que le savoir vient faire sur votre commentaire, je pense que vous répondez à Zaza mais tout comme elle je dis que j’ai écrit un sonnet et j’ai été publié pour un recueil fait en majeur partie de sonnets.
Sur ces propos bonne journée
J’aimeJ’aime
« fils »
J’aimeJ’aime
Belle photo pour une lumière de juin qui nous fait cruellement défaut, et que tes mots accompagnent jusqu’à l’orage !
J’aimeJ’aime
Je disais merci de mettre ce joli texte sur ma photo
Et que le métier de marin n’est pas facile du tout, j’aurai pas aimé le faire
Bisous
J’aimeJ’aime
Il y a avant, pendant et après la tempête…. De quoi avoir peur, même pour les plus grands marins !
Toujours aussi belle ta plume Joëlle 😉
J’aimeJ’aime
Magnifique sonnet, EvaJoe, pour accompagner cette très joli photo de Gibee ! Super !
Bonne journée !
Bisous♥
J’aimeJ’aime
Bonjour Evajoe,
C’est tout à fait bien décrit. La fragilité des bateaux sous la colère du ciel et de l’océan. je les ai si souvent observés gamine lorsque nous vivions dans le sud-ouest.
Très beau sonnet. Bravo
Gros bisous!!!!
J’aimeJ’aime
Je préfère ne pas être à leur place pendant la tempête !
J’aimeJ’aime
Un métier pas facile du tout mais les marins sont de vaillants soldats lorsqu’ils doivent affronter ces guerres-là.
Bises et douce journée.
J’aimeJ’aime
J’admire les marins. Ton poème nous rappelle combien dure est leur vie.
Bises de nous deux
J’aimeJ’aime
de retour mais pas encore a 100/100 sur le net juste un passage rapide et réabonnement à tous Bisous
J’aimeJ’aime
Je crois que tu as mis les mots justes sur cette photo qui présage de ce qui va arriver.
J’ai admiré, merci GiBee, ce ciel de plomb et cette mer si calme.
C’est impressionnant un déchaînement en mer, mais …
Bisous EvaJoe
J’aimeJ’aime
bonjour evajoue , c’ est une beau poème en vers libres qui décrit si bien l’ orage en vue de la mer, bon dimanche, mes amitiés
J’aimeJ’aime