Confinée chez moi je rêve à la pointe du jour
Je revois les aubes claires envahirent la terre
Les soleils levant à l’horizon de la mer
Et les rochers se découpant à contre-jour.
Je voyage au gré de mon imaginaire
Tout en étouffant le temps qui m’entraîne au loin
Où j’entrevois ce bédouin
Me fixant de ses yeux clairs.
Pour oublier ces instants d’une lenteur monotone
Je dévore des livres de mes auteurs favoris
Tout en continuant mes propres écrits
Et je vous dévoile les premiers mots d’une histoire bretonne.
Mes cahiers sont remplis de légendes et de korrigans
Je marche dans ma tête comme nous marchions sur la route
Sans me laisser atteindre par le doute
Et la nuit je rêve que je suis poursuivie par des brigands
Parfois je déchire les feuillets d’une histoire à dormir debout
Pour en écrire une autre qui n’a ni queue ni tête
Regrettant déjà la première , cela devient un véritable casse-tête
Je suis devenue Pénélope, je ne vais pas en venir à bout.
Doucement la nuit appareille sur son vaisseau
Et le jour lentement s’enfuit
Soudain apparaît l’astre lunaire en belle-de-nuit
Une journée s’achève, je m’endors au bruit du ruisseau.
Mais quel est donc ce bédouin aux beaux yeux clairs (Alain, ne viens pas lire, RIRES en cascades … d’oh claire ) ?
Qu’il est joli ce poème, à la fois drôle, fantasque, bohème … Il est comme un errant sur un chemin d’étoiles et, dans son regard, on y voit infusées toutes les légendes du temps !
Et s’endormir, après tout cela, au doux chant du ruisseau devient purement divin !!!
Merci pour ce voyage confinée aux confins de l’imaginaire, hymne-anse bisou de : ta pèlerine
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Ça occupe au moins faire et défaire
Bisous
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Voici des occupations saines EvaJoe, écrire et rêver !
Bisous, bon début de semaine et surtout prends soin de toi
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Toutes les occupations sont bonnes en cette période et celle du rêve et de l’écriture est fabuleuse.
Jolis mots.
Philippe.
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Le stress de la page blanche, plusieurs scénarios dans la tête et la difficulté de développer une histoire ou commencer un 1er chapitre et stopper tout car plus d’imagination pour poursuivre. Pas toujours évident, en effet. En attendant un très beau poème née sous ta plume. Merci pour ce partage. Bonne journée
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Bonsoir Eva, confinés nous sommes, et jusqu’à quand ?… seul le virus le sait, et encore ! Comme toi je me balade dans ma tête, tu écris de beaux poèmes et moi et pour bouger un peu, chaque matin je danse en comptant mes pas… Chacun vit ces moments à sa façon en regardant le temps passer. Bonne semaine et prends soin de toi, bises de Shuki
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On rêve tous de sortir, même si ceux comme moi qui sont à la campagne ne sont pas à plaindre. Je vis bien le confinement, j’ai jardin et champs pas loin pour les toutous. Ce qui manque le plus, c’est les courses, pas de les faire mais de galérer à trouver ce qui manque.
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Tu m’as fait rire, Evajoe en lisant : Parfois, je déchire les feuillets d’une histoire … etc. …dans les débuts de mon blog, je déchirais mes billets aller retour … ce que je ne fais plus du tout … j’écrivais et j’allais les lire sur la terrasse … j’entrais et je recommençais …
Bravo pour ton magnifique poème ! Moi, je ne souffre pas trop du confinement car mon bureau est dans la maison.
Bon mercredi,
Bisous♥
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Bonsoir,Evajoe,
Joliment interprété ce confinement…
A plus peut-être sur mon blog …
Bisous
Denise
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Je rejoins le commentaire de Sabine. Tu vois, je suis très paresseuse. Le confinement est dépassé et je ne t’avais pas lue ! Honte à moi. Je me demande même si j’ai honte. Le jardin, la nature, les courses ne m’ont pas manqué, donc il ne manquait que les enfants.
En tous cas, je ne déchire plus les feuilles, je garde certains écrits dans un coin de l’ordinateur. Je ne publie pas ou de moins en moins. L’écriture me manque un peu, c’est vrai, mais … il faut que je fasse avec ma vie.
Bisous EvaJoe
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