
Le chemin se déroule jusqu’à l’infini
Pour laisser entrevoir l’autre rive
Où l’on imagine ceux qui y vivent
Interpellant le ciel ils supplient.
C’est un désir qui s’étouffe dans une morne tristesse
Et le temps brûle en un immense chagrin
C’est derrière leurs fenêtres que tous veillent au grain
Afin que le soleil continue ses caresses.
C’est au fond de la nuit que serpente le chemin
Donnant au spectre qui le parcourt des formes humaines
Afin qu’ils se souviennent comment sera demain.
Lorsque la nuit s’empare de la terre
Naissent à nouveau les rêves d’émeraude
Pour vivre et oublier hier
C’est pas le bout du tunnel , mais le bout du pont…
Patience bisous
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Je patiente, tu patientes, nous patientons…Mais l’appel du large se fait sentir, mon camping car pleure….. Bisous
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Un sonnet magnifique Evajoe. Nous avons déjà gagné, nous les vieux, de pouvoir être déconfinés comme tout le monde !
Bises et bon weekend
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Heureusement car je me demande si j’aurais été très disciplinée. On est des grands, rire, et nous saurons faire attention…Bisous
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Oh, pas bien gai tout ça, mais je te comprends. Difficile pour tout le monde, et je plains encore plus ceux qui sont en appartement minuscule, sans balcon, sans rien.
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Comme on aimerait emprunter la route (ou le ciel) afin de retrouver les nôtre sur d’autre rivages mais voilà….
Bravo bisous EvaJoe
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On patiente… vie en veilleuse jusqu’à nouvel ordre et j’espère la fin de la menace !
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Triste, mais si beau, ton sonnet de circonstance, EvaJoe !
Doux dimanche,
Bisous♥
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La patience est mise a rude épreuve. (J’ai la chance) de pouvoir sortir pour allez travailler, mais avec toujours en tête que je peu attraper ce sale coco.
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Bonjour Evajoe,
Oui, patience, patience. C’est difficile. Mais la mort d’un proche, c’est encore plus dur et irréversible. Moi, ce que je crains, c’est la fin du confinement. Car, là, le danger sera grand de croiser des porteurs sains.
Très beau poème Evajoe
gros bisous
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On aimerait y être sur cette autre rive et avoir les soucis actuels derrière nous. Mais il faut patienter encore et encore. Peut-être en avions-nous perdu l’habitude avec cette vie qui va à cent à l’heure. De grands changements nous attendent, je crois.
Bisous de nous deux
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C’est long, très long malgré tout, même si on a la chance de vivre à la campagne et de pouvoir effectuer sa petite marche journalière., profiter du beau temps et de la nature. Ce sont les contacts avec les autres et la famille qui n’est pas à proximité qui manquent le plus. L’attente semble aussi démesurée que ce magnifique pont. Un très beau poème, Evajoe qui résume bien la situation. Bises
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