Clapotis d’une barque

Photos de l’arrière plan

Brisant l'éclat du soleil, la barque effleure l'eau
Elle rêve de voiles gonflant sous le vent
Afin de fuir la foule des estivants
Elle, toute petite n'a rien d'un vaisseau.

Abreuvé d'amour, il la caresse comme une femme
I fait corps avec celle à qui il a donné son âme.

Le chuchotis de l'eau clapote sur la barque
Encore un coup de rames, elle s'éloigne du rivage
Où dans son écrin de verdure, la voici vitrine en voyage
Pour enfin atteindre les rives ombragées d'un parc.

Ma petite fille !

Je ne suis pas une fée

Et pourtant sur son berceau je me suis penchée

Elle est là !  La petite merveille est née.

 

Elle a vu jour une nuit de pleine lune

Le premier jour du mois de mars

Elle que l’on attendait depuis dix ans est une star.

 

Elle a un joli minois, c’est ma petite fille et j’en suis fière

Avec sa bouche en cœur et ses yeux en amande

Aux vilains garçons elle  fera tourner la tête demain.

Aujourd’hui elle a conquis le cœur de sa Mamie.

 

 

 

 

 

 

Lettre ouverte à….

Ce texte fait suite à une discussion avec une amie qui me faisait remarquer judicieusement que  ma colère se muait plus en déception….

Chut! Ne cherchez pas à savoir de qui je parle dans ma lettre, chut ne me dîtes pas un nom, un pseudo, je serai aveugle et je ne vous dirais pas si vous êtes dans le droit chemin ou au bord du précipice…

Et comme on dit souvent toute ressemblance avec une personne de votre connaissance serait purement fortuite….

 

Je ne suis pas femme de scène

encore moins femme en politique

Si j’étais  orateur aurais-je un franc succès?

Mais je n’en suis pas là dans mon discours.

 

J’ai juste envie de le dire au travers d’un poème

Que l’on peut-être déçue par des mots posés sur la toile

Fallait-il que je te dise qui j’étais vraiment

Que jamais je ne blessais l’autre, au contraire.

 

j’essaye toujours de réparer les cœurs blessés.

Souvent j’ai réussis à régler des conflits

Je n’en n’ait tiré aucune gloire

Et demain s’en souviendra-t-on encore?

Que m’importe !

L’essentiel c’est  votre  bonheur!

 

Si tu le voulais je t’apprendrais à lire au cœur des gens

A voir l’alphabet du bonheur, et tu verrais danser les mots

Tu ne t’imaginerais plus que chacune de mes phrases

Sont écrites pour te blesser, voire même t’injurier?

 

Si je te montrais ce qu’est le rire de la haine

Tu saurais deviner les étoiles de mon ironie

Je suis taquine, oui je l’avoue

Mais cela ne veut pas dire je te désavoue.

 

Il faut parfois savoir ôter sa carapace

afin de  pouvoir rire de toutes les grimaces

elles ne sont pas là pour dire la rancœur

Mais juste pour faire réagir sans trop d’humeur!

 

Viens écouter le murmure de mon banc

il est là auprès de mon Canal

Il n’a jamais entendu un cri de colère

Juste des mots susurrés avec amour.

 

Aussi loin que mon regard se porte

Je ne vois qu’une seule ligne

Semblable à celle de l’horizon

Je n’en dévie jamais, je marche droit.

 

 

La vie égratigne plus de personnes que l’on croit

Mais le dire et le redire n’a jamais fait avancer les choses

Reste toi même et personne ne t’en voudra

Mais évite de mettre ton cœur à nu ici sur la toile

 

Je ne puis ni me voiler, ni me changer,

Je resterais moi-même, mais change ton regard

Car je ne suis pas celle que tu crois que je suis.

 

Je n’aime pas que l’on me passe de la pommade

Ni que l’on me flatte cela me hérisse

Je resterais moi-même n’en déplaise.

 

Si un jour tu venais au cœur de mes mots

Tu apprendrais le frisson du vent dans les arbres

J’espère ta venue car ce qui fait ma vie est plein de je t’aimes!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dédicace!

 

 Composition faîtes par ma filleule qui apprend son futur métier fleuriste!

 

Tes mains d’artiste parent l’écrin

d’une belle rose à la chair de satin

En chatouillant nos narines d’un parfum délicat

Nous n’osons toucher les physalis paprika.

 

Tes doigts de velours  tissent une belle réalisation

Pour donner de l’harmonie  à ta composition

Tu rajoutes de ci-de là des touches de rêves

Pour nous emporter dans tes idées expressives.

 

Nous sommes emportés dans une féerie

D’images et de frissons que je chéris

En froissant les mots je ne puis qu’applaudir

Tant je suis subjuguée par ta grâce à me séduire. 

 

Tu joues de mon cœur avec tant de grâce

Que je t’offre en ce jour cette dédicace.

 

 

EvaJoe octobre 2015 COPYRIGHT

 

 

 

 

 

 

Ecrire pour qui? Pourquoi? Mais il me faut écrire….

Était-ce le jour d’avant où celui d’après 50 ans plus tard je ne le sais plus; mais lui je m’en souviens comme si c’était hier, et pourtant….

Rien ne s’étais passé comme nous l’aurions aimé, rien si ce n’est cette rencontre le jour où ma cousine se mariait, c’était un ami de mon futur cousin.  Il portait un costume blanc, mes sœurs et moi nous taquinions ma cousine en lui demandant si la mariée ce n’était pas le témoin de son futur mari.  Elle, qui d’habitude riait à nos facéties était émue et tellement sérieuse que nous avons vite battu en retraite. 

Puis la longue file des invités est rentrée en troupeau, cela était une réflexion du frère de la mariée, mon cousin.  Nous, nous sommes mis juste derrière la mariée, j’étais juste après les enfants qui portaient sa traîne de princesse. A quinze ans je rêvais parfois, mais ne vous inquiétez pas j’avais les pieds sur terre. Mon cavalier était le témoin du marié, l’homme tout de blanc vêtu, ce qui fit dire à mon cousin: 

– Toi aussi tu te maries

Puis comme à son habitude il a éclaté de rire.

Donc j’avançais au son de la musique qu’ils avaient choisis et je jetais des coups d’œil à mon cavalier. J’avais l’impression qu’il ne goûtait pas comme moi la chance qu’il avait d’être mon cavalier. Ce que j’ai su bien plus tard, c’est lorsqu’il a appris l’âge de sa cavalière il était en colère.

– A quinze ans et à notre époque on ne comprenait pas forcément tout, que lui avais-je fait?

Moi! Par contre j’étais enchanté.

Il était tellement beau et son costume lui allait à merveille. Brun des yeux d’un bleu où de suite j’ai eu envie de  m’y noyer, des dents éblouissantes de blancheur. Il avait comme tous les hommes une rose rouge à sa boutonnière. Il était bronzé, on aurait dit une vedette des années 60.

Une fois la cérémonie terminée il a cru bon de s’éloigner de moi, pourtant j’étais habillée avec beaucoup de charme, une robe bleue pâle comme les trois demoiselles d’honneur qui se mariait bien avec ses yeux bleus. Mes cheveux à la garçonne le dérangeait, pourtant j’avais mis un  chapeau, c’était une idée de la mariée, enfin je ne sais, toujours est-il qu’il s’est rapidement éloigné de moi. Puis, tout a changé, je ne sais ce qui s’est réellement passé.

Il faut dire que j’ai chanté pour ma cousine, à l’époque j’allais dans une chorale, mais pour le mariage de ma cousine j’avais révisé les chansons de l’époque, les chansons d’amour cela va de soi. De suite après la première chanson qui a eu un fort impact sur plusieurs personnes, il s’est approché de moi et m’a dit, je crois ma chère que nous n’avons pas été présenté et il a ajouté vous m’avez donné des frissons en chantant « Les vendanges de l’amour  » 

Tiens je me suis dit, j’existe toujours pour le bel aviateur, car mon nouveau cousin, le mari de ma cousine m’avait dit lors du cocktail qu’il était aviateur. Il avait plus de dix ans que moi, mais à 15 ans on est surtout fleur bleu et on ne pense pas à l’amour comme à 25 ans.

Il m’a enlacée pour une valse de folie, j’ai tournoyé, tournoyé dans ses deux bras puissants, quand on s’est arrêté j’ai vacillé, il m’a retenue,  soulevée du sol et emportée loin des regards. Et là, je ne sais qui des deux a osé le premier mais je pense que c’est lui, ses lèvres se sont emparé des miennes. Un baiser de cinéma, un baiser fou, puis à nouveau il a tourné les talons et m’a planté là.

J’ai attendu un moment, des minutes, une heure je ne sais plus, puis j’ai entendu que l’on me cherchait alors je suis revenue. La fête battait son plein je devais à nouveau chanter. Je me souviens que l’on me criait Adamo, Adamo ! l La première chanson qui m’est venue à l’esprit ce fut : vous permettez Monsieur, un peu par esprit de vengeance, un peu pour me moquer. Il ne m’a pas quitté des yeux, les autres entonnaient le refrain, lui non. Il me mangeait du regard. Puis la soirée s’est déroulée comme dans un rêve, il m’a tenu la main, m’a murmuré des folies à l’oreille, il m’a demandé toutes les danses. Le dernier slow s’est achevé brutalement, mes parents s’en allaient et il me fallait lui dire au revoir, adieu, je ne sais..Mais son dernier baiser a sonné pour moi comme un à bientôt.

 

Est-ce une histoire vécue? Un rêve inachevé? Le résumé d’un futur roman? Je ne sais pas, mais ce dont je suis certaine c’est qu’il fallait que je vous l’écrive….Peut-être un jour une suite sur mon autre blog ici

 

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