La ligne d’horizon est enlacée au brouillard
Seules les goutelettes pavoisent à nos yeux
telles des pierres étincellantes elles miroitent
dans une vieille vasque abandonnée.
Une belle truite froisse les eaux du canal
sous l’oeil goguenard d’un héron oublié
qui s’en saisis sans autre forme de procès
et la déguste devant un pecheur médusé.
Sur une branche subsiste une feuille
de belle couleur jaune elle s’accroche
et espère l’arrivée du printemps
qui se joue d’elle et se fait fuyant.
Etonnant dans ce paysage elle joue la fille de l’air
car en ce matin la bourrasque est méchante
et l’on craint pour sa vie et la voir choir
rendraient triste celles qui ne sont plus que charpie.
Deux oies se dandinent le long des berges
inséparables elles avertissent d’une présence
ce sont les meilleurs gardiennes du cottage
ou blottis au chaud la famille attends les beaux jours.
Bises de jill
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Très bon week-end.
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le décor de la saison.
De ce fait, bien heureux sont les oiseaux qui rechantent à nouveau et même chez toi, le héron peut encore chasser.
Beau portrait de paysage, je m’y suis revu (rire)
Merci au nom de la communauté
Bisous, douce nuit et bonne Epiphanie
Le Noctamplume
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Joli poème
Bon et doux, Dimanche JOELLE
Bisous
timilo
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Su-perbe! j’aime beaucoup. Une grande et belle richesse d’images. bravo
Bisous 😉
Martine
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Tu ne seras pas étonnée si je te dis que ton poème m’a fait incroyablement rêver …….
On s’attache à cette petite feuille qui veut braver le destin et on ressort du paysage de tes mots tout ruisselant d’émerveillement !
On sent la poétesse dont les yeux sont en permanence enlacés par l’eau (Ah, ce canal il t’en fait dire !).
La scène du héron m’a rappelé celles, quotidiennes, de nos marais ………Bisous tout plein : ta p’tite soeur des mots.
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