Contrée mystérieuse

Lac en Bolivie

A la pointe du jour lorsque l’aube s’éveille

S’étale sans un bruit une robe de dentelle

Telle une mariée s’avançant vers l’autel

Où sous un ciel d’émeraude on entrevoit des merveilles.

 

Dans les plis de sa robe immaculée apparaît du rose 

Qui s’entremêle comme deux amants aux premiers amours

Sous le regard  des monts surgissant du brouillard à la pointe du jour

C’est un calme, un souffle de beauté et je reste en pause.

 

 

Dédale !

fond d’écran Window 10



Une branche d’arbre aux feuilles de mots

Flotte dans le bois aux ramures ténébreuses

Tel un dédale qui nous emmène dans des contrées brumeuses
Afin que le vent qui bruit le fasse à demi-mots.

 

 

Un masque de velours aux effluves d’eucalyptus

Nous entraînent dans les nuances de vert

Sous l’oeil goguenard d’un vieux pic-vert

Qui se dandine sur une fleur de lotus.

 

Grisé par le vent le regard se faufile

Et s’engouffre dans des odeurs chlorophylles

Afin d’y puiser la sève d’une brindille d’eau

 

En cueillant le soleil pour éblouir l’ombre

Ils marchent sous la frondaison au son d’un pipeau

Afin de poursuivre leurs rêves loin de la pénombre.

 

Le rêve !

Moulin en Grèce

Sous les tuiles du  toit

Se nichent des fils de soie

Et les heures  courent inexorablement

Tout en avalant le temps.

 

Le silence s’habille de blanc

Comme le moulin dans le vent

Instant de paix

Où l’eau clapotait.

 

Les eaux turquoises nous invitent

A terminer notre fuite

Pour se reposer devant ce grandiose paysage

Afin de s’allonger sur cette plage.

 

 

 

 

 

Oh jardin de Nellaïe !

La  passiflore étend ses ailes

Dans le jardin de la belle

Amie à la main verte

La trouve bien ouverte

 

 

C’est la reine en son jardin

La voici ici qui se dandine

La voilà ailleurs au petit matin

Elle joue la fille de l’air tout en sourdine.

 

 

Cette fleur a un beau regard

Une voilure violette la pare

C’est une discrète elle se cache

Mais en un seul clin d’œil, elle nous flashe.

 

 

C’est en pâmoison qu’elle nous laisse

Nous ne sommes pas indifférente

A ces lettres de noblesse

Car elle est très attirante

 

Le bateau sans voile !

Roche percée dans le Golfe du Saint Laurent

Au loin on dirait un bateau sans voile

Flottant tel un fantôme sur l’océan

Nous contant ses légendes à la belle étoile

Tout en poursuivant sa quête comme un géant.

 

 

 

Au couchant

      Fendant les flots il se rapproche de la terre

Pour débarquer d’invisibles voyageurs

Tous se précipitent aucun retardataire

Ont-ils rêvés, les voici songeurs.

De plus près il redevient un beau rocher

Avec sa roche percée battu par les flots

Il est bien ancré car il reste accroché

Mais au fil du temps il deviendra îlot.

 

 

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