Comme je vois que certains pensent que c’est mon histoire je répète que ce texte est pure fiction. Je me suis levée en pleine nuit la semaine passée avec cette histoire en tête. Quand j’ai commencé à l’écrire je n’avais que quelques pistes au début, mais je connaissais la fin. C’est fort étrange mais ce n’est pas la première foi que cela m’arrive. Comme si mon cerveau travaillait la nuit…J’écris ainsi mes poèmes.
Chapitre 2
Un peu plus tard il me semble avoir entendu des cris
Et la voix tonitruante de ma belle-mère, puis soudain
une porte a claquée
j’ai vu que la mégère s’en allait, tiens, tiens….
Aurais-je poussé cette femme hors du logis de ma famille,
je n’ose y croire, en plus elle est partie les mains vides
elle doit aller faire une course, et comme elle ne m’intéresse pas
je m’occupe à rassembler mes souvenirs.
Je reprends possession de ma chambre
de mes livres, mais j’ai grandis
et plus rien ne me corresponds, même mes vêtements sont trop petits
je n’ai qu’une valise, il va falloir que l’on m’achète de nouveaux vêtements
pourvu que cette dingue ne m’habille pas comme il y a 50 ans
elle en serait bien capable. J’ai envie d’être habillée comme les filles de mon âge.
Je suis fatiguée et j’ai une faim énorme, en attendant le repas je vais m’allonger sur mon lit.
Combien de temps ai-je dormis, certainement beaucoup, car la nuit est tombée.
Soudain la clef tourne dans la serrure.
C’est mon grand-frère, il pose un plateau sur mon bureau
et met un doigt sur ses lèvres et me chuchote à l’oreille
« Ne dis pas un mot, je n’ai pas le droit de t’adresser la parole,
quand je serais partis tu regarderas sous ton assiette ».
Aussitôt dit il tourne les talons et referme ma porte à clefs.
De suite je passe la main sous l’assiette et je trouve une feuille de cahier pliée en quatre
mais j’ai tellement faim que je me jette sur la nourriture qui s’étale sur le plateau.
Une salade verte avec de la sauce et des petits carrés de jambons et du pain grillé frotté à l’ail,
des pommes de terre chaudes et une tranche de roulé de porc
un fromage un peu sec mais délicieux
une pêche, le tout accompagné de deux tranches de pain et d’une carafe d’eau.
Zut je n’ai pas de vin ni de café, j’en rigole toute seule de mes idioties.
Après ce bon repas que j’ai mangé seule, je m’assois sur mon lit et je lis
Tout d’abord il est écrit en rouge :
Débrouille toi pour que ce papier ne soit lu que par toi, personne, je dis bien personne
ne doit y poser les yeux dessus, ni Papa, ni l’autre toqué….
Chère Lolo,
Chris et moi ta sœur Amélie nous avons besoin de te parler de vives voix le plus rapidement possible
mais d’ores et déjà nous voulons que tu saches combien nous t’aimons,
même Papa t’aimes mais il ne sait pas te le dire et encore moins nous le montrer,
nous savons ce que tu en penses, il t’a lâchement abandonnée dans ce foyer avec Bob,
il n’a pas su gérer le départ de Maman, nous en reparlerons.
Papa doit s’absenter ainsi que sa nouvelle compagne demain toute la journée
Chris a refait faire une clef de ta chambre, de cette manière nous pourrons
t’ouvrir la porte car belle maman doit emporter la clef dans son sac.
Je suppose qu’au petit déjeuner demain, elle va-t’en informer.
Attention fais l’innocente, ils ne doivent rien savoir de ce que nous allons faire.
Nous profiterons de leur absence pour fouiller les papiers de Papa,
Nous aimerions mettre la main sur le livret de famille
Ainsi nous verrions si Papa est divorcé et éventuellement ce qui est noté
par rapport à Bob, car, personne ne nous a informé de ce qui s’est réellement passé.
C’est à la veille de ton retour que la « garce » a dit ce n’est pas votre frère, c’était votre demi-frère.
Bizarre, jamais on nous a dit cela, de qui tient-elle ces renseignements, pourquoi Papa lui a confié cela et ne nous a rien dit.
Que d’énigmes dans cette maison !
Comme ils partent très tôt, papa va sûrement passé ce soir t’avertir de l’heure à laquelle tu devras te lever
Nous t’embrassons très fort, ah j’allais oublier nous aurons la garde de Victor, c’est un bébé charmant
il ressemble à Bob…..
J’entends la clef qui tourne à nouveau dans la serrure, vite je glisse la feuille sous mon oreiller
C’est Papa, il me semble assez triste, il referme la porte à clefs
et s’assoit à mes côtés sur le lit.
« Ma petite fille, je te demande de m’écouter attentivement, ta belle-mère ne t’approchera plus
et elle ne lèvera plu la main sur toi, ton frère y veillera, et elle me l’a promis.
Demain elle et moi nous ne serons pas là, tu seras enfermé dans ta chambre jusqu’à notre retour
Selon ce que m’en dira ton frère en qui j’ai toute confiance, soit tu resteras jusqu’à la fin de la semaine, soit tu mangeras avec nous à table.
Il va pour se lever, quand soudain il me prend dans ses bras comme autrefois, me serre contre son cœur
et me murmure :
Pardon mon enfant !
Et il tourne les talons et s’en va, après m’avoir dit que le petit déjeuner serait servi à 5 h du matin.
dans un sens tu me rassures en disant que ce n’est pas ta vie mais très certainement dans le monde des enfants ont cette vie là
J’aimeJ’aime
De plus en plus captivant EvaJoe ! Que vont-ils trouver dans ces papiers et dans ce livret de famille ? J’ai hâte de savoir ! Bonne et agréable journée de ce mercredi à toi,
Bises.
J’aimeJ’aime
Comme d’habitude, tu nous tiens en haleine avec ce récit.
J’avais bien compris que c’était de la fiction. Ton cerveau travaille beaucoup la nuit en effet.
Es-tu reposée quand même au lever ?
Je t’embrasse et bon mercredi.
J’aimeJ’aime
superbe EvaJoe un vrai pôlicier ou presque en tout cas il y a du suspens… as tu la suite en tête??? décidément je n’aime pas la mégère..
je t’embrasse passe un bon a.midi
joelle (ozy
J’aimeJ’aime
Peut-être que tu as une « vie parellèle » !!!!…………………..Qui sait ? :))))
J’ai pris froid…je suis en retard pour lire sur l’ordi que j’ouvre assez tard dans la journée. Bises
J’aimeJ’aime
La solidarité fraternelle réussira-t-elle à mener Laurence vers des chemins plus harmonieux ….? La suite nous le dira certainement !
En tout cas la mégère a « au moins » une qualité , celle de bien faire la cuisine on dirait (Rires !).
Un p’tit déj. à 5 heures du mat , j’espère que c’est pas tous les jours (?)
Victor, le nouveau p’tit frère, ressemblerait à Bob (lui-même demi-frère) …tiens tiens ! (Vous avez dit bizaaaaaaaaaaaarre !)
T’embrasse vilaine qui répond pas au tél : ta pèlerine.
(Eh oui, je viens de t’appeler et deux fois ….Grrrrrrrrr !)
J’aimeJ’aime
ça cogite chez toi la nuit !
Une histoire de famille qui va bien se terminer ?
(j’ai connu cela pour le demi-frère, et la mégère ; bizarre…)
Bon, je te souhaite une bonne fin de soirée et stp,
la nuit, reposes tes neurones.
Je t’embrasse Eva.
J’aimeJ’aime
bonjour EvaJoe
beaucoup d’imaginations se baladent dans ta tête pour finir sur parchemin
tout cela mériterait un beau livre
à retenir la solidarité fraternelle et de plus on mange bien
merci de ton partage
gros bisous et bonne journée..
J’aimeJ’aime
Bonjour Joëlle,
J’avais du retard dans ma lecture de ta nouvelle.
Cette partie ma rappelée malheureusement de vilains souvenirs d’enfance (avec également une mégère) qui resterons à jamais gravés en moi.
J’attend quand même avec impatience la suite des aventures de ces enfants.
Bise.
Philippe.
J’aimeJ’aime
grrr c’est un lâche quand même 😦 faut pas lui faire confiance, j’arrive un peu tard mais j’arrive 😉 bisous
J’aimeJ’aime