Il est apparu un soir où le sable annonçait une tempête
Sa djellaba flottait autour de lui et l’enveloppait tel un fantôme
A surgir ainsi de nulle part elle aurai du être inquiète
Et pourtant elle savait déjà qu’ils allaient former un binôme.
Il était immense et se découpait dans le ciel de braise
Il avançait d’un pas noble et ne se souciait pas du vent qui se déchaînait.
Ses paroles coulaient comme du miel , il ne lui comptait pas fadaises
Fascinée par l’aura qu’il dégageait ,ses pas elle ne freinait.
Plus tard dans sa tente dressée sous la voûte étoilée
Il dessinait pour cette inconnue des signes incompréhensibles
Puis il posait sa main dans ses cheveux et s’amusait à les emmêler
Alors elle riait en lui disant tu es incorrigible.
Mille questions affluaient à ses lèvres
Mais sa bouche gourmande les faisait taire,
Leurs regards s’accrochaient et ils avaient la fièvre
L’amour irradiait de son corps comme la chaleur du désert.
Il transportait dans des abîmes profonds celle qui osait le toucher
La volupté régnait en maître sous ses caresses osées
Mais celle qui avait croisé son regard ne semblait pas effarouchée,
Et pourtant sa prestance avait de quoi l’imposer.
Son regard aux reflets changeants envoûtait quiconque le regardait
Mais rien n’était plus beau que cet amour conjugué à deux
Sans un mot ils se comprenaient, jamais il ne la grondait
Il riait à chacune de ces facéties et repoussait sans cesse leurs adieux.
Mais lorsque la folie des chiffres l’emportait il restait sourd à ses appels
Ce grand mathématicien s’adonnait à son travail pour parachever son oeuvre
Algèbre et géométrie avaient la précision d’un coup de scalpel
Rien n’était laissé au hasard, surtout pas en mathématique, il allait au chef-d’oeuvre.
Il alignait des chiffres, des équations jusqu’à l’aube
Puis satisfait du résultat il laissait les mains de son amour parcourir son corps
Il riait lorsqu’elle comptait ses vertèbres, en jouant au professeur.
Quand elle se trompait, tout se terminait par des baisers
Et à nouveau l’amour les enveloppait
Pour enflammer leur corps et petit à petit s’apaiser.
Ai-je rêvé? Est-ce le prince du désert? Ce que je sais c’est que je le dédicace à Zoheir un ami qui aligne plus les chiffres que les mots.
EvaJoe copyright septembre 2016
Il va être heureux de te lire, ton ami, et flatté, aussi !
Je ne connais pas le désert, sauf par la télé et je crois qu’il est envoûtant comme ce nomade.
Bon après-midi et bisous.
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un bon ami qui va être enchanté de te lire !
Je suis mauvaise en chiffres !!
bisous-
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Un très bel hommage et un texte qui invite au rêve à la volupté et au calme de cette immensité…..Magnifique Eva. Bisoussss
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Ah ! Cela lui fera certainement un grand plaisir, EvaJoe !
Bonne poursuite de ce lundi et belle semaine toute la semaine !
Bisous♥
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Rhooo le fantasme du prince du désert 🙂 hihi
Bisous
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On peut trouver dans les mathématiques des voluptés insoupçonnées.
Ce ne fut pas mon cas au cours de mes études. Je ne dois rien avoir d’un prince du désert ! 🙂
Mais toi, avec ce poème, tu nous a fait rêver !
Bisous
Alain
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Bonjour Eva
Un texte qui m’a laissé rêveuse, j’ai aimé ma lecture…
Bonne journée
Amitié
Arlette
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des mots contre les mots mon amie,si l’eau qui coule est claire et limpide,c’est qu’elle nous provienne d’une source saine et sure…ainsi tes jolies paroles qui témoignent de cette richesse inestimable et d’un esprit fort plaisant et d’une imagination défiant toute frontiére. toute ma gratitude pour ce joli cadeau d’une valeur inetimable ton ami » Zoheir »
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Très beau texte …. quelle belle personne et quelle belle amitié!! Bravo
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Un très joli poème des mots les plus raffinés merci pour le partage. Fouad ami de zoheir
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C’est chaud le désert (je sais, cela peut être froid aussi !) Dans quelle ambiance tu nous plonges dis moi.
Bisous
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Je reviens poser mes pieds sur le sable de ce poème, l’un des plus beaux (à mes sens tout éveillés) que tu aies composé …!
Et je me mets tout à coup à aimer les chiffres, moi qui n’ai d’yeux que pour les lettres, l’un et l’autre se donnent à l’instant les baisers les plus somptueux …
Le sable annonçait une tempête mais ton histoire nous en a protégés …
Et le vent, lui aussi, dans son élan, préparait un chef d’oeuvre, celui de …faire pleurer la voûte étoilée !
Sous ce ciel noir, bouillant comme un chaudron, j’ai goûté à tous les mets du ciel …
A travers ces cheveux emmêlés, j’ai vu couler toute la tendresse du monde, dans sa découverte de l’inconnu …
J’ai vu
des splendeurs sans aucune ressemblance, se fondre dans un rire d’enfant,
et des fleurs, au corps d’algues, venant y danser, éperdues ………………
En suivant un à un les pas de ce prince, le sable m’a recouverte, dans un doux manteau de survie….
Alors, quand je lui ai demandé tout bas d’imprégner de sa course mes chemins, il m’a simplement répondu « VIS » !
A tous les génies du mot « VIE »…dont tu fais ample-aimant partie : ta pèlerine.
Et toute mon âme-hissée au désert …………..(dont je rêve depuis l’enfance….)
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