Des fils d’argent courent sur la chevelure de l’aïeul
Faisant naître à son esprit de fantasmagoriques paysages
Où des animaux de contes de fée nous emmènent en voyage
Dans des contrées dont la vie s’est figée dans un linceul.
Sur les vitres de ses fenêtres naissent des animaux
Aux formes bizarroïdes d’où s’échappent des cris silencieux
Mêlant leurs naseaux fumant au brouillard nauséeux
Des petits matins blêmes s’élevant des canaux.
Aux arbres nus s’accrochent de longs filaments
Semblables aux fils blancs de ses cheveux
Qui sous le soleil s’agrippent désespérément.
En virevoltant dans le ciel bleu
Les paillettes blanches brillent comme des perles
Avant de s’étendre sur le sol herbeux.
EvaJoe décembre 2016 ©
Jolie comparaison entre les cheveux blancs de l’aïeul et les manifestations de la nature.
Passe une bonne journée.
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Un joli poème Eva, belle manière de voir les cheveux blancs des ancêtres….que nous seront bientôt. Bisoussss
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Bonsoir Evajoe,
De très jolies images dans ton texte qui coule comme une eau de source.
Un beau poème où l’humain est en harmonie avec la nature. j’aime beaucoup
gros bisous
😉
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C’est magnifique, EvaJoe !
Bravo et bonne soirée !
Gros bisous♥
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le cycle de dame nature et de l’être humain !
un joli poème ! bonne soirée- bisous-
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La poésie sait mêler Dame et Dame Nature et tes mots lui donnent une très belle image…Bises
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Les cheveux blancs viennent à tout âge à présent, la nature et le temps ici assembles..bises
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Les cheveux blancs, le givre. Saison d’hiver.
Bien décrit EvaJoe
Bises
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