1/ L’inconnue de la berge !

Olga assise devant son bureau en ce lundi matin du 1/09/2070  savait qu’elle avais mis le doigt sur quelques choses qui la dépassait, elle aurai mieux fait de partir en courant plutôt que d’accepter ce travail.

Fraîchement sortie de sa grande école de Commerce, elle intégrait en tant que secrétaire le service du célèbre Institut Médico Légal de la rue de la Rapée à Paris. fille et petite fille voire même arrière petite fille de gendarmes, la place lui était revenue assez rapidement, mais elle n’avait pas dit son degré de parenté avec le Colonel  Sweisher, vu qu’en ce moment elle portait son nouveau nom marital assez passe partout Dupond. Son employeur lui avait seulement demandé si les deux Dupond(t) de Tintin était de sa parenté. Elle en avait profité pour détourner son attention de son nom de jeune fille et après divers test psychologiques psychiatriques elle avait été embauché. Cela faisait un an et jusqu’à présent tout s’était déroulé normalement, mais ce matin tout allait de travers à l’Institut.

Hier matin et oui un dimanche les gendarmes  avaient apporté le corps d’une femme, personne savait ce qui s’était passé, elle était magnifique, jamais Olga ne s’était trouvé en présence des corps son travail consistait à taper les rapports du médecin légiste elle imaginait les choses mais ne voyait jamais rien. Mais en ce dimanche 31/08 la secrétaire en chef était en vacance, et elle disponible, on était venu la chercher chez elle et emmener à l’institut, elle s’ était trouvé nez à nez avec le convoi qui amenait cette femme trouvée au bord de la Seine à hauteur du Pont de Joinville. Olga écoutait le rapport du gendarme dont elle avait oublié le nom rapidement tant l’histoire qu’il racontait était captivante.

Ce dimanche matin des promeneurs avaient vu le corps d’une femme allongée sur la berge, elle semblait dormir, mais le père de famille s’était vite aperçue qu’elle était décédée, il avait appelé les pompiers et la police, les constatations d’usage ‘avaient rien donné, elle avait dû se reposer et faire une crise cardiaque, comme aucune disparition n’avait signalé cette jeune femme qui devait avoir à peu près son âge, on l’amenait à l’Institut pour vérifier si elle n ‘avait pas absorber une substance quelconque. Elle était vêtue d’un jogging rose, d’un appareil photo en bandoulière, d’une paire de lunettes roses, de chaussures genre basket rose. Un vrai bonbon avait pensé Olga. Elle était brune d’un brun noir corbeau, son corps était rasé, bien entretenue, ses ongles des pieds comme des mains étaient d’un noir fort sombre,  ce qui avait pour effet de contraster avec tout le rose qu’elle portait. En dehors de ça aucune plaie, aucun hématome, rien.

La porte de la salle d’autopsie s’était refermé sur le médecin légiste, l’inspecteur, elle s’en était retourné mettre au propre ses notes et elle attendait que le travail soit terminé pour pouvoir mettre noir sur blanc les conclusions du médecin.

Quelques heures plus tard, les conclusions n’apportaient pas grand chose sauf qu’elle avait absorbé une substance toxique à haute dose, genre cyanure, il fallait en savoir davantage. C’était pour l’institut une affaire banale sauf que trois semaines après cette découverte on savait toujours rien de la jeune fille  dont l’age avait été estimé à 25 ans.

Sa photo était parue à la télévision, sur tous les journaux, aucune disparition n’avait été signalée, personne ne la connaissait, personne ne s’était fait connaître. Autres choses d’étrange on avait dû laver son corps avant de l’étendre sur la berge; car le cyanure laisse à la commissure des lèvres une trace blanche or elle n’avait rien. Son corps était parfumé, on en avait pris soin.

Qui l’avait amené là? Qui était sa famille? Pourquoi personne ne la réclamait? Pourquoi?

Olga en était là de sa réflexion, quand elle se rendit compte qu’il était déjà 17 h, c’était le moment de s’en aller et de rejoindre son foyer.

Une fois dans la rue, bien absorbé par ses pensées, elle n’a pas vu arriver sur elle a forte vitesse, une BMW. L’homme car c’est un homme qui conduit s’arrête à sa hauteur et lui demande fort poliment de monter. Olga dévisage cet inconnu et lui répond tout aussi poliment qu’elle ne voit pas la raison pour laquelle elle monterait. Sen suit un échange insensé jusqu’à ce que l’homme braque un pistolet sorti de nulle part. Devant sa détermination Olga monte et se demande de suite ce qu’elle fait là.

  • Que me voulez-vous?
  • Ne soyez pas impatiente je vais vous le dire
  • Dépêchez-vous car on va signaler rapidement ma disparition

Le conducteur freine brusquement et lui demande :

  • Avez-vous vu ma soeur?
  • Votre soeur Qui est-elle? Travaille-t-elle chez nous? (elle n’ose prononcer l’Institut)
  • Non, voici ma soeur, l’avez-vos vu?

Elle regarde la photo celle d’une charmante jeune femme qu’elle reconnait aussitôt c’est l’inconnue de la berge. Elle hoche la tête et ne dit plus rien, alors l’homme lui demande de descendre et de ne rien dire à ses supérieurs. Puis la voiture démarre et elle reste plantée sur le trottoir comme une momie.

A suivre

Auteur : Eva Joe

Ma plume ne s'essouffle jamais, elle dessine des arabesques sur la page de mes nuits, elle se pare comme un soleil en defroissant le ciel. En la suivant vous croiserez tantôt Pierrot et Colombine dans mes poèmes ou Mathéo et son secret et bien d'autres personnages dans mes nouvelles et mes suspenses.

9 réflexions sur « 1/ L’inconnue de la berge ! »

    1. En fait j’ai bien réfléchis, j’avais créer ce compte avant d’acheter un domaine; les derniers textes datent de 2015; or sur celui-ci les derniers textes datent de mai de cette année donc j’ai juste omis de le supprimer, et toi tu l’as découvert je ne sais comment rire !!

      Bisous

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    1. Pimprenelle,

      Effectivement j’avais envie de vous laisser plus dans le flou et de m’arrêter au moment où elle monte dans la voiture, puis je me suis dit non donne leur en un peu plus, et la prochaine fois tu les laisseras sur leur faim…Rire !!

      Bisous

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  1. Bonsoir Evajoe,

    Aaah! Excellent début qui met en appétit. C’est chouette que tu t’attaques à un univers assez intrigant: celui de l’institut médico légal.
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    Gros bisous
    🙂

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    1. Coucou Martine,

      Personnellement jamais je ne rentrerais dans un lieu pareil, mais écrire sur ce milieu m’a donné envie, puis on y restera pas tout le long…Rire.

      Merci pour ton Aime ….

      Bisous

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