9/ L’inconnue de la berge !

Le 36 résonne de bruits, de discussion, un joyeux brouhaha mais c’est juste artificiel, en effet tout le monde est sur le pont et en particulier ceux qui mènent l’enquête sur l’inconnue de la berge. Deux cadavres de plus sur le dos, l’un est le frère de l’inconnue, quant à l’autre c’est une joyeuse inconnue, enfin joyeuse tout est relatif; même visage, une copie plus que conforme c’est à se demander si cette nana n’a pas été fabriqué de toutes pièces; mais quelle en serai la raison? Un éclat de rire suit les paroles du jeune aspirant.

  • Tu lis trop de polars mon grand, pourquoi veux tu que l’on est crée cette femme de toutes pièces? Puis jusqu’à preuve du contraire personne n’est arrivé à mettre au monde un être humain d’une autre façon.
  • – Idiot je ne parle pas de cela?
  • Alors de quoi parles-tu?
  • Tu ne te souviens pas de cette affaire aux USA, des femmes avaient été clonés pour je ne sais quelle sombre affaire,
  • Reste les pieds sur terre tu racontes n’importe quoi !

En partant le jeune aspirant maugrée dans sa barbe on verra bien qui a raison. Son chef lui fait comprendre rapidement que compte tenu qu’il remet en cause son supérieur hiérarchique il le renvoie sur la voie publique. C’est en traînant les pieds qu’il quitte l’interrogatoire du vieux Monsieur; il ne saura plus rien à moins qu’Olga lui raconte ce qu’il se passe, mais en attendant le revoilà au point de départ.

La soirée s’étire lentement et rien ne vient étayer cette rocambolesque affaire. Le vieux Monsieur semble bien loin,, il n’a plus toute sa tête et redis les mêmes mots en boucle. Le père d’Olga écoute pour essayer de comprendre ses mots.

  • Ce n’es pas ma fille elle est trop maquillée, ce n’est pas ma fille….

L’interrogatoire des gens du voyage s’est terminé sur le vide complet, ils ont accueillis les trois jeunes gens dans leur communauté parce qu’ils ont eu un appel téléphonique d’un patriarche », quand il appelle on ne discute jamais ses ordres. Ce qu’ils ont fait cette fois ci . Une fois l’adresse donnée, deux policiers se sont rendus à l’adresse indiquée, mais peine perdue l’oiseau avait disparu. Retour à la case départ avec trois cadavres sur le dos.

Cela fait trois jours qu’Olga est penchée sur les deux corps de femmes, elle n’a rien trouvé pouvant les mener sur une piste susceptible de les emmener dans la bonne direction. Rien pas une piqûre récente, rien il faut se rendre à l’évidence, ce sont deux copies conformes mais elles ne sont pas de la même famille. Quand elle en a rendue compte à son père il est devenu vert de rage et lui a tourné une gifle magistrale en la traitant d’incapable. Humiliée elle a tourné les talons, jeté l’ensemble de son travail au sol et est rentrée chez elle en refusant de répondre aux appels téléphoniques de son père. Il est même venu la supplier à sa porte mais elle n’a pas cédé. Ce n’est pas la première fois qu’il s’en prend de cette manière à sa fille mais c’est la toute première fois qu’il la gifle en public. Puisque Monsieur son père vogue dans les hautes sphères elle va enquêter seule et elle lui prouvera qu’elle avait raison.

Le même soir son téléphone mobile sonne, elle regarde le prénom et ne répond pas , elle verra demain ou plus tard, si’il insiste trop elle lui répondra, mais elle ne veut pas qu’il vienne lui tourner la roue sur ordre de son père. Quoique des bruits couraient ce soir qu’il avait été rétrogradé à la circulation. Bon se dit elle s’il rappelle je verrais ce qu’il me veut. Deux heures plus tard son téléphone vibre à nouveau, c’est encore le jeune aspirant, ils s’apprécient bien ces deux-là,.

  • Allô
  • Ah Clara tu me réponds enfin, tu sais ce qu’il m’est arrivé?
  • Oui, mais tu vas la retrouver ta place, ton chef n’aime pas que tu lui tiennes tête mais il connaît ta valeur.
  • Possible mais en attendant je me gèle et je suis la risée de mes collègues, ils m’ont surnommés Maigret, tu penses que je suis venu dans la police pour me faire humilier.
  • Une bonne nuit et demain tout ce sera tassé. Veux tu venir prendre un verre on discutera de cette affaire.
  • J’allais te le demander, j’arrive.

Après l’avoir mis au courant de ce que son père lui avait fait subir, ensemble ils se penchent sur les notes que chacun de leurs côtés ils possèdent. Demain matin Olga le laissera entrer dans la salle d’autopsie, possible qu’à deux ils y arriveront, et à partir de là tous les deux seront bien considérés. Enfin on peut toujours rêvé.  Mais pour l’instant un verre à la main, un bon Bourgogne ils se laissent aller à d’autres jeux, l’amour entre ces deux-là devaient roder car c’est tout naturellement qu’ils se retrouvent allongés. Ils s’embrassent mais la fatigue a le dessus, et, c’est à 7 h du matin qu’ils se réveillent, étonnés de se retrouver nus côte à côte, alios après le rire, une caresse entraînant l’autre ils font l’amour. Olga passe la première sous la douche, Franck amusé l’entend siffler, lui, pendant ce temps prépare le petit déjeuner et, quand elle sort enveloppée dans un peignoir vert fluo il est là à l’attendre, le café coule, les toasts sont beurrés, le nez d’Olga se retrousse, une odeur d’œufs frits lui met l’eau à la bouche.

  • Je prépare les tasses pendant ce temps tu peux aller prendre ta douche je t’ai préparé une serviette de bain et divers gel douche tu choisiras celui que tu veux. J’ai aussi un lot de brosse à dents tu pends celle qui te plait.
  • Tu n’as pas des vêtements d’hommes par hasard, cela me rendrait bien service. Il évite de justesse le quignon de pain qu’elle lui lance et se précipite sous la douche.

Quand il revient cela sent le bacon, ils déjeunent et parlent de tout et de rien, mais à 9 h ils sont tous les deux sur le pieds de guerre. Lui Franck lui a fait part d’une idée qu’il avait eu. Aussi tout en roulant vers le 36 il lui en fait part. 

  • Quand tu as examiné les corps de ces deux femmes est-ce que tu t’es attardé à un point plus qu’à un autre?
  • Comme quoi? Leurs visages ?
  • Oui, car les seins, les genoux ne nous intéressent pas, c’est surtout leur visage, leurs yeux.
  • Leurs yeux, cela me fait penser que la seconde avait dans sa poche une boîte vide, mais maintenant que tu m’en parles j’ai pensé à une boîte pour des lentilles.
  • Où pour la pilule?
  • Non il y avait des emplacements pour des lentilles j’en suis certaine.
  • De quelle couleur était  les yeux de l’inconnue de la berge ?
  • Violet !
  • Et l’autre ?
  • Vert !
  • Es-tu certaine qu’elle n’a pas de lentilles?
  • Je n’ai pas regardé, puis maintenant cela va être difficile
  • J’essayerais, personne des gens du voyage ‘est venue réclamer les corps.
  • Non personne.

Enfin les voici au 36 il y a du monde, peu importe, Franck et Olga entrent par l’arrière du bâtiment, ils ne croisent personne ce qui leu évite de donner des explications. Olga allume les néons pendant que Franck sort les brancards où sont étendus les fausses  sœurs. Heureusement qu’elles ont chacune une étiquette aux pieds car il serai bien compliqué de savoir qui est qui? Les cadavres ont reçu le nouveau produit qui évite la décomposition des corps, on dirait deux femmes endormies tout juste sorties de leur bain. Franck soulève les paupières de la noyée avec une pince spéciale il s’approche du globe oculaire, bingo elle a des lentilles, dessous elle des yeux d’un noir corbeau, cela la change, quand à l’autre c’est aussi des lentilles mais elle a des yeux couleur bleu. Enfin voilà une piste il va falloir où cette dernière va les mener.

Au moment du déjeuner ils ont avancés, certes ils ne connaissent pas les deux femmes mais ils ont une piste, un opticien a reçu commande de 12 boîtes de lentilles de couleurs différentes ce qui porte à croire qu’il y aurai douze femmes dans la nature qui doivent se ressembler. Si leur théorie est juste, comment vont-ils pouvoir les retrouver ? Olga décide de passer une annonce mais il faut qu’elle en pèse tous les mots. Cet après midi Franck rejoint l ‘asphalte puisqu’il a été puni par le père d’Olga comme un gamin, mais il va demande un congé spécifique afin qu’il puisse mener l’enquête aux cotés d’Olga. Bien entendu il n’en dira rien à ses collègues, il fera ça en douce, il est même prêt à se sacrifier si tous les deux arrivent à trouver ce qu’il s’est passé. Il laissera à Olga le rôle principal, elle rêve depuis longtemps d’intégrer un poste supérieur aux siens, cette enquête le lui permettra  plus facilement.

 

A Suivre …

Auteur : Eva Joe

Ma plume ne s'essouffle jamais, elle dessine des arabesques sur la page de mes nuits, elle se pare comme un soleil en defroissant le ciel. En la suivant vous croiserez tantôt Pierrot et Colombine dans mes poèmes ou Mathéo et son secret et bien d'autres personnages dans mes nouvelles et mes suspenses.

8 réflexions sur « 9/ L’inconnue de la berge ! »

  1. Bonsoir Evajoe,

    une petite visite rapide pour rattraper mon retard.
    Quel rustre le papa. Giffler sa fille, et en public en plus! Grrrr!
    Toujours un suspense vraiment super. Mais qui sont ces femmes, Et toutes ces lentilles utilisées. Oui,c’est plus qu’intrigant cette histoire.
    Gros bisous!!

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