Un mois de balade

Un petit coucou, je ne vous délaisse pas, je me balade au gré de mes envies et sur invitation dans des lieux insolites de France où j’ai fait de drôles de découvertes:

En juin

Une deux et des centaines d’autres, ce n’est pas un safari, c’est en France à Guidel dans le Morbihan, un lieu insolite pour des autruches, mais elles s’y plaisent bien…

Elles se chuchotent des mots doux, des mots de tous les jours, des mots d’ici ou d’ailleurs, elles nous regardent étonnés que nous soyons venu les admirer.

Voyez comme nous sommes petits, nous avons déjà un mois!!

Et nous quelques heures…

Nous  on naîtra dans plus de douze heures, le temps de sortir de notre nid douillet.

Puis nous continuons notre visite en Bretagne :

Un banc nous attends le temps d’une photo en admirant Fort Bloqué a marrée basse

A Bientôt la Bretagne nous reviendrons…

En juillet

Un peu de farniente chez des amis en Bourgogne

Puis récemment en route pour le Jura

Suivre ce chemin et se perdre

Ici dans un parc fort différent intitulé : Dino Parc

Nous sommes revenus au Pays de nos ancêtres

Tirer sur un animal comme avec un javelot

Se ressourcer vers une cascade car le thermomètre affichait 36 °

Non mon petit fils ne cherche pas de l’or mais des fossiles dans une rivière et il va en trouver…

Quelques outils!

Un squelette…

Et pour l’instant je prépare un autre voyage dans les Pyrénées et j’ai divers projets d’écritures et de nombreuses séances de dédicaces à préparer. Plus les amis qui viennent nous visiter pendant leurs vacances mon mois d’août est d’or et déjà bien remplis.

A bientôt

Fugue jusqu’à l’an neuf!

p1010818Posée sur un miroir d’eau

Une barque attends

Interpelle le passant

Flâneur le long des flots.

 

p1010822

Toutes voiles au vent

Ils partent frôler les vagues

Pour embrasser l’océan

 

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Une vague bouillonnante

S’écrase sur des fleurs terrifiées.

C’est impressionnant!

 

Mon blog est en pause jusqu’à l’an prochain, je fugue  vers des contrées sauvages.

 

 

JOYEUSES FÊTES DE NOËL ET DE FIN D’ ANNÉE A TOUS!

 

Douceurs du passé!

Je me souviens de tes yeux

Étaient-ils noirs ou bleus?

Je ne sais plus 

Ils étaient empreints de bonté

De douceur et lumineux.

 

Tu avais toujours le sourire

Devant toutes tes tâches jamais un soupir

j’étais fasciné par ta gentillesse

et ton amour pour nous était d’une grande richesse

Des petits plats tu savais façonné

Aujourd’hui tes recettes sont sur ton joli cahier.

 

Ton corps n’était que souffrance

comme tu avais de l’endurance

Car je n’ai jamais entendu une plainte, 

Pour moi tu étais comme une sainte

Qui donnait du bonheur et vivait sur terre

En ce jour je me souviens de toi oh ma grand-mère.

 

A ma grand-mère une femme merveilleuse je dédicace mon poème.

 

EvaJoe copyright février 2013 

 

 

 

 

 

 

Et si j'avais dit oui…

Un coup de klaxon nous ramène à la réalité, nous étions si bien tous les deux, mais voilà je vais le quitter, le laisser et m’en aller, rejoindre mes amies et continuer mon voyage. Il embrasse mes amies à tour de rôle et me serre une nouvelle fois dans ses bras. Il y a de l’émotion dans l’air c’est palpable, il me fait promettre que si je ne vais pas bien de consulter un médecin ou de me faire rapatrier. Je lui le promet.

Il nous dit de partir les premières, il a ôté ses lunettes de soleil, il a les yeux qui brillent, en fait il est ému et moi aussi. Mais je ne vais pas pleurer, et de plus mes amies sont là et je ne voulais pas admettre que je faisais un choix de raison contre le choix de mon cœur.

Dans sa voiture nous avions discuté encore et encore, il ne m’a jamais supplié, mais il a compris que ce n’est pas parce que nous avions vécu plus de 5 heure ensemble que je pouvais m’en aller comme ça. Il était tout de même un inconnu et tout nous séparait, l’âge, le Pays, la culture, la langue. Et au vu du peu que j’avais vu sur son pays nous étions tout de même plus moderne qu’eux. Car il se projetait plus loin que la semaine, il m’offrait son cœur, sa main, son travail, sa vie.

Nous lui faisons signe, et puis sa voiture disparaît, bientôt ce n’est plus qu’un petit  point sur le bord de la route. Je sais que j’ai pleuré, mais mes amies ont eu la discrétion de ne pas en faire cas. Quelques kilomètres se passent en silence puis Martine me dit tu nous as fait  peur, nous avons même craint pour ta vie.  Je suis tout de même stupéfaite, c’est bien elles qui m’ont littéralement poussés dans ses bras. En fait Monique la belle Italienne avait rêvé la nuit précédente que l’on tirait avec un pistolet sur l’une d’entre nous. Je leur dis un cauchemar ne correspond pas à la vie réelle, il faut l’interpréter, toutefois il avait  une arme dans la boîte à gants de son véhicule. Que de cris!

 

Nous avons continué notre voyage et nous avons vécu de beaux moments intenses en Bulgarie, rencontrés des gens super. Je pourrais vous raconter que nous sommes resté 4 heures à la frontière Bulgare Yougoslavie car les douaniers pensaient que nous transportions de la drogue. Comme nous avons ri après coup cela va de soi! Que mes amies ont faillis me vendre pour 10 kgs de figues à un beau jeune homme. 

Je peux aussi vous dire que la côte de l’Adriatique est magnifique rien à voir avec le haut du Pays. Les gens sont hyper sympas et nous n’avons plus eu d’ennuis.

Mais allez vous me dire qu’y avait il sur ce papier, et bien je vais vous le dire, je n’ai pas regardé son papier avant que je sois de retour chez moi, dessus il y avait son numéro de téléphone, son nom de famille et un petit mot, ne m’oublie pas, je t’aime.

Je ne lui ai jamais téléphoné, lui ne le pouvait pas, il ne m ‘a pas demandé mon téléphone, sûrement parce qu’il voulait que si j’avais envie de donner une suite, c’était à moi de le faire, et non à lui. La vie a repris son cours et je ne suis plus jamais repartie avec mes amies.La raison je ne la connais pas, possible que cette aventure avait laissé plus de traces dans la tête de certaine que je ne le pensais. Deux ans après je me mariais avec mon mari actuel et nous partions en voyage de noce en Yougoslavie, l’ai je cherché, non, ai-je espéré le voir, non plus, mais ce pays m’avait conquis malgré cette aventure.

L’ai-je oublié totalement, oui jusqu’à ce que la guerre éclate chez lui, là je me suis demandée si il avait survécu, si il était vivant. Et puis il y a tout juste un mois, j’ai rêvé à Anton, et c’est pour cela que j’ai eu l’idée de mettre comme thème un souvenir pour ma communauté les Passeurs de mots.  Hier après midi je l’ai raconté à ma belle fille, elle m’a demandé si j’avais toujours son numéro de téléphone.En fait oui, car tout est dans un carton avec mes photos, mais il n’y figure pas dessus, mes cartes, mes guides et ce petit papier que je n’ai plus jamais regardé.

Dans mon rêve il murmurait à mon oreille mon prénom c’était tellement vrai que j’étais certaine qu’il était à mes côtés. 

Pour la petite histoire qui rejoint la grande, je n’ai jamais rien dit à mes parents sur cet homme, je leur ai juste dit qu’il nous était arrivé une  chose dangereuse la traversée sur le pont. Mais je leur l’ai dit plus de 10 ans après et encore cela m’a échappé…

Je ne voulais pas vous l’écrire car je savais que cela allait remuer tous mes souvenirs, je sens que je suis préoccupée par lui, et j’aimerais savoir ce qu’il est devenu, aujourd’hui il a 78 ans ce n’est pas si vieux, mais bon chacun de notre côté nous avons suivis notre chemin.

 

Ah une dernière chose je ne lui ai pas demandé à quoi ce pistolet lui servait. Et je pense qu’il a su que je savais qu’il en possédait un. Et je me suis jamais ressentie de mon accident, enfin de mon écrasement, j’ai juste eu peur de tomber dans le torrent lorsque mini bus m’a écrasé. Et juste une dernière chose nous avons été obligé de faire changer les amortisseurs tant il y avait des pierres dans ce chemin raviné.

 

Ah j’oubliais,  j’avais pensé continuer mon histoire par une fiction en imaginant soit que je restais avec lui, où que je le rejoignais plus tard. Mais en ai-je réellement envie, non car je pense que cette histoire n’a de la valeur que parce que je l’ai vécu et en rajouter ne serait qu’extrapoler. 

 

 

Merci de me lire et de commenter!

 

EvaJoe

Et si j’avais dit ….

Je dédie mon histoire à  mes amies  Marie Noëlle et Françoise qui nous ont déjà quitté.

 

L’ensemble de mon texte est ma participation au thème de Passeurs de mots

Un souvenir

Je me remettais de mes émotions, pendant que mon amie Françoise avait les nerfs qui lâchaient et sanglotait tant qu’elle en pouvait. Anton me jette un coup d’œil et donne à boire à chacune de mes amies pour calmer la frayeur, et il est préférable de boire après une peur. Car en me relisant je vois bien que je n’en n’ai pas donné le ressentis de la frayeur que mon amie en a eu en se trouvant seule au milieu du pont, mais elle a vraiment assurée. 

Depuis quelques instants je sentais quelques choses qui se passaient en moi, j’étais de plus en plus oppressée, j’avais une douleur violente à la poitrine et de plus en plus je perdais mon souffle, mais ne voulant inquiéter personne je m’étais isolée, mais c’était sans compter sur la vigilance d’Anton, tout en offrant un en-cas à mes amies il me surveillait du coin de l’oeil, et bien lui en a pris car petit à petit je me tiens les côtes et mon souffle se fait court et à nouveau je sens les jambes se dérober sous moi. Mais avant que je ne heurte le sol je suis dans ses bras, je le sens , mais j’ai tellement eu la poitrine de comprimer que je suis dans l’incapacité de dire un seul mot. Bien sûr en vous le racontant vous pouvez penser qu’il s’est écoulé pas mal de temps mais tout se joue en a peine 10 minutes. Anton est penché sur moi, je ne vois que ces deux yeux bleus qui sont inquiets, il veut m’emmener chez un médecin, il me donne sa pommade et me laisse me la passer, ce que je trouve fort correct, je tremble et il est  proche de moi mais regarde ailleurs, ce qui peut amuser vu avec du recul, mais à cette époque et vu notre différence d’âge pouvait se comprendre.

Je le rassure, c’est moins bleu que sur le ventre, et je vais mieux, je n’ai pas besoin d’un médecin, je ne suis pas blessée, j’ai juste été trop pressée contre les cordes du pont. Et puis chez un médecin j’aurais fait quoi, je ne parle pas sa langue, il me dit si tu y vas je t’accompagne ce qui est normal, mais nous allons descendre à Banja et nous aviserons. Il y a encore  une vingtaine de kilomètres. Et il me soulève du sol et m’installe  dans sa voiture. A ce moment là je ressens qu’entre nous deux il se passe quelques choses de fort, de bien plus fort que lors de la première partie de notre aventure. Dès que mes amies sont dans le minibus, nous démarrons, il me dit repose toi, ferme les yeux, il s’inquiète si je suis bien, il a mis sa main sur ma main et je passe les vitesses avec lui. Je sens une tension qui monte, mais une tension agréable, c’est vrai que je me sens à la fois faible mais à la fois je suis bien, même si c’est paradoxal c’est normal. On ne ressort pas de la même manière après avoir frôlé la mort, pas seulement lorsque le minibus m’a à moitié écrasé, mais en traversant ce pont. Car là il me l’avoue il n’en menait pas large, il n’avait jamais traversé ce  pont de sa vie. Si il était là et bien c’était dû à un éboulement sur la route principale, sûrement la même raison que pour nous, même si personne ne nous l’avait dit.Quoique en ce qui nous concerne nous aurions pu changer de routes, même si les routes dans l’ex Yougoslavie n’étaient pas aussi nombreuses que chez nous, notre carte détaillée nous aurait permis de prendre un autre chemin pour gagner la frontière qui nous avait été désigné. Oui, vous avez bien lu, il nous fallait passer, le jour prévu et dans une fourchette qui se situait entre 14 h et 15 h, mais nous n’en sommes pas là. Pour l’instant nous roulons vers la ville et nous avons encore de l’avance sur le minibus ou les langues doivent aller bon train. Anton s’arrête devant un bel hôtel, il a l’air de connaître, mais avant d’entrer il me prend à nouveau dans ses bras en me disant, tu vas réfléchir je voudrais t’emmener avec moi au Montenegro, tes amies iront en Bulgarie et à leur retour tu les récupéreras, si par un hasard énorme elles ne se trouvaient pas au lieu que nous allons discuter ensemble et bien je te ramènerais chez toi. Je ne sais que lui répondre, dans ma tête cela va à une vitesse énorme, y aller et après je ferais quoi avec lui, la journée je le sais on se baladerait, et le reste du temps. Je ne le connais qu’un peu, il a 42 ans, moi j’en ai à peine 27, j’avais tout de même envie d’aller en Bulgarie, mais d’un autre côté cet homme m’attire, mais mes amies qui arrivent m’empêchent de lui donner ma réponse.

Nous sommes à l’intérieur d’un bel hôtel; c’est la classe, enfin si je puis dire, nous allons dans un petit salon et nous propose un café turc, nous connaissons pour la plupart puisque l’an passé nous étions en vacance en Turquie. Nous nous installons sur des coussins en cuir devant une table basse, Anton est en face de moi et non à côté, je sens son regard sur moi à chaque fois que je lève la tête, il ne va pas me quitter des yeux pendant les vingt minutes (environ) où nous discutons de tout et de rien, Anton parle en français pour que les amies suivent la conversation, sauf par moment, quelques mots lui échappent en anglais, ce qui donne à notre conversation des moments assez amusant. Nous rions de tout, ce qui permet de détendre l’atmosphère qui était encore assez tendu, mais par la suite j’en connaîtrais la raison. A un moment donné je me retrouve seule avec lui, il vient vers moi et me glisse au creux de ma main un papier, je le regarde, il me dit tu le regarderas plus tard quand tu auras pris ta décision. Je le glisse dans mon sac à dos, un peu interloquée mais je lui obéis, si je puis dire!

Puis le moment du départ est enfin arrivé, mais Anton ne l’entend pas de cette oreille, il me dit je vous accompagne jusqu’à l’embranchement pour Nils, et c’est tout à fait normalement que je monte à nouveau avec lui. Ce que nous nous sommes dit je ne vais pas vous le raconter.  A un moment donné il s’engage sur un chemin de terre et s’arrête, de là me dit-il nous verrons arriver tes amies.

Il connait ma réponse, et il me prend à nouveau dans ses bras et c’est très naturellement que nous nous embrassons, c’est ainsi que mes amies vont nous retrouver quelques temps plus tard.

 

A suivre

 

 

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