Arrêter !

Allez-vous enfin un jour arrêter de vous lamenter

N’avez-vous donc plus de rêves à partager ?

Où sont passés vos impossibles voyages

Vos incroyables idylles?

 

Faîtes de chaque instant votre raison d’exister

Car à chaque jour suffit sa peine

Même si devant nous s’élèvent des montagnes

Difficile à franchir  car c’est le chaos

Même si la douleur fait la victoire belle

Je vous en supplie arrêtez de vous lamenter !

 

Je suis ce funambule qui danse au-dessus du feu

Fort de mon histoire je brave les tempêtes de la vie

J’évite les écueils et je vois au fond du noir

L’espoir ! ce rayon vert de lumière

Qui embrasse la joie et tire sa révérence

A tous ceux qui en ces jours se lamentent.

 

 

 

 

 

 

Se taire et s’en aller…

 

colère

(citation de Gandhi)

 

Faut-il se taire et s’en aller ?

 

Celui qui ne pense pas comme son voisin

 n’est pas forcément dans le faux

Mais en est-il pour autant dans le vrai?

Et son inverse est réciproque.

 

Le débat d’idées n’a plus cours

Passe ta route, ne fais pas de vagues

Sinon je t’écraserais

Je suis plus fort que toi je l’ai démontré

j’ai brûlé et dégradé pour les pires les hôpitaux

Pour les autres les façades de permanences syndicales.

 

Chut!

Tu n’as pas le droit à la parole, tu es un traître.

Tu es de connivence, tu ne comprends rien

Passe ton chemin sinon…La menace est grave…

Mais c’est la Démocratie qui est en danger.

 

Sur les réseaux sociaux ceux qui se disent majoritaire

Nous font taire

En nous ôtant de leurs contacts

Du jour au lendemain ils nous virent dans les oubliettes

Ne pouvant pas nous bâillonner réellement

Ils nous suppriment virtuellement.

Ce sont les mêmes qui détruisent des lieux symboliques.

Car dans les deux cas on les gêne, on les dérange, on ne pense pas comme eux.

 

Triste réalité!

Triste constat!

Je suis amère et désabusée…

 

Mais comme j’y crois, j’espère en leur lucidité…

 

Hélas ici l’intolérance règne en maître

N’accusons pas l’autre pour justifier nos actes

C’est trop facile

 

« Retire ta main sinon je te brûle

Ne dépasse pas cette barrière sinon je t’abat comme un chien »

 

Et bien ceux qui dégradent sont semblables à ces gens irascibles 

Qui ne supportent même pas le cerisier de leur voisin 

Passant la murette de leur jardin.

 

Quand à ceux qui pensent avoir une fenêtre d’honorabilité sur les réseaux sociaux

Tenant la dragée haute aux débats d’idées

Pourquoi jettent-ils  ceux qui ne leur ressemblent pas

Accueillis dans la bergerie pour l’humour

Ils refusent le vrai débat sur des mots inscrits par eux

Faut-il qu’il soit certain de ne pas être le mouton

Car parfois des troupeaux entiers sont tombés dans le ravin

pensant que celui qui les emmenait allait vers la vérité.

 

 

 

 

 

 

Au poète rêveur!

Ma colère est immense ce matin

fb censure notre ami poète

Ces mots seraient-ils obsolète

Alors qu’il sait les chanter en quatrain.

 

 

Sa Liberté, notre Liberté est foulé du pieds

Ses mots chantant la nature et honorant la femme

Ne peuvent disparaître, car ils ne sont pas infâme

Ce sont des mots d’amour, de tendresse sur un écran, sans papiers.

 

Une pétition en ligne ce jour j’ai mis, il nous faut le soutenir

Amis, poètes, rêveurs si aujourd’hui c’est lui, demain peut-être nous

Pour tous ceux qui aiment la poésie et pour rester debout.

Osons crier pacifiquement Liberté de penser, et d’écrire.

 

Sur change.org j’ai mis la pétition, si j’ai joint certains d’entre vous en mails, les autres peuvent répondre directement à partir de ce lienP1000390-001

 

POUR LA LIBERTE D’EXPRESSION VOTEZ

 

 

 

Les rafiots de la honte

Dans leurs yeux embrumés de larmes, ils entraperçoivent  enfin, la Liberté!

Est-ce enfin  le bout de ce long voyage ou est-ce le fruit du hasard?

Les images se télescopent sur nos écrans de télévision et viennent heurter l’abondance de nourriture

Ici, la faim, les cris, la peur, une colère sourde qui gronde mais que personne ne dit

Là les cris de joie fêtant la nouvelle année, nos tables regorgeant de mets plus extravaguant les uns des autres

Là un enfant en pleur

Ici un enfant qui rit.

Encadrés, cadrés, interrogés, certains sont avocats, d’autres médecins ou simplement étudiants

On ne compte plus les femmes, les enfants même ceux à naître

Ils aspirent à une vie normale dans des pays Européens qui ne sont pas l’eldorado mais une terre

pacifique sans guerre.

 

Mais quel est ce bateau qui ne dit pas sa destination?

Un bateau où même les vaches refusent de monter

Un bateau, tout juste bon à aller à la casse

un vulgaire rafiot qui déshonore le genre humain.

Le capitaine quitte à chaque fois son navire

aurait-il peur de se faire lyncher à l’arrivée

ou conduire dans une prison où on lui demanderait des comptes….

A votre bon cœur Md’ame 7000 dollars.

Quand ils ramassent son oseille que voit-ils dans leur regard?

La peur de l’inconnu où sa propre noirceur….

 

Il rafle son argent et se fiche pas mal de leur sort….

Honte à eux qui profitent de la guerre, de la peur des larmes.

 

Si le monde se retournait qui ferait subir à l’autre sa méchanceté….

 

Chez nous l’indifférence est totale

On préfère crier pour un aéroport 

que pour un rafiot qui  entre dans un port….

Oui, ce sont des clandestins, mais alors?

Faut-il fermer les yeux et les jeter à la mer

sous prétexte que nous sommes dépassés par l’événement

 

 

 

 Ils ne viennent pas de l’Érythrée

de Somalie ou d’ailleurs

Ce sont des Syriens

Peut-être des chrétiens?

Ou bien musulmans

Qu’importe la religion ce sont des êtres humains

Comme vous, comme moi.

 

Hier, l’an nouveau, aujourd’hui les mots d’hier continuent car passé l’année n’a rien effacé, tout est resté, mais interrogeons nous différemment et,

qui sait l’année pourra être différente chez nous, comme ailleurs.

A notre porte comme là-bas….

 

 

 

 

 

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