Un bruissement imperceptible se fait entendre
Ce sont les arbres qui sifflent dans la forêt
En nous contant au chœur de la châtaigneraie
De belles histoires pour nous surprendre.
(La voie Celte que nous avons emprunté)
Au sol nous découvrons des châtaignes dodues
Qui flirtent avec des champignons aux allures de fantômes
Qui pourraient siéger au chœur d’un muséum
Si le vent laissait la bogue suspendue.
Le vent fripon nous étourdi en flaisant tomber l’enveloppe charnelle
Des châtaignes au sol s’écrasent en une belle sarabande
En assaillant les ceps dans une ritournelle.
Les promeneurs du dimanche ne marchent pas sur les plate-bandes
Des cueilleurs qui dans le brouillard sont irréels
En surgissant du néant l’on dirait qu’ils font de la contrebande.
EvaJoe Octobre 2015
La première strophe je l’ai écrit dimanche en duo avec mon petit fils âgé de 7 ans. en revenant d’une cueillette de châtaignes