L’autoroute de tous les dangers /8

La nuit de noce : Julie Martin : Capitaine

Voilà que je n’ai plus sur le dos Mélodie, elle est pire que les autres, je me demande si ce n’est pas elle qui mène la danse. Elle doit être l’égérie de cette bande de mecs désœuvrés qui sont tous des fils à papa.

Ce soir j’ai salué le fils du ministre des Finances habillé comme un naze, une chemise fleurie avec un noeud papillon noir, une veste marron, un pantalon blanc, des chaussures marrons, et cerise sur le gâteau accrochée à son bras c’était une « pute » que nous avions coffré deux jours auparavant et qui, bien entendu nous avait mené en bateau. Je l’avais juste observé derrière la vitre sans tain, je ne pouvais pas lui montrer mon visage et mettre en périls six mois de travail acharné.

L’autre était le fils du roi de la saucisse, un drôle de type qui chaussé du monocle du père d’Hugo m’avait dit : »mais le prince vous a sorti du caniveau », j’en aurais chialé, quel goujat ce type ! Enfin chialé pour la bonne cause, il rotait fort ce qui faisait glousser la nana habillée en « Cardin » qui l’accompagnait et qui n’avait pas plus de jugeote que le fils saucisse comme je l’appelais.

Et les autres tous issus de familles mondialement connues, des fils à Papa se livraient de ci de là à des tripatouillages de toutes sortes. Certaines filles assez jeunettes ricanaient. Par contre celle que j’ai réussi à faire évacuer par mon collègue était plutôt mal en point, elle pleurait, je me demande si elle était majeure.

Il avait fallu que j’use de tous les subterfuges que je connaissais pour m’éclipser en douce de la fête.

Mais maintenant il me fallait pièger le couple infernal. Là je pense que ce serait plus difficile, le commandant avait été clair :

– Julie si vous voulez arrêter c’est tout de suite, plus tard il n’y aura pas de retour en arrière. Je vous envoie dans la gueule du loup. Vous devez être docile et les laisser croire jusqu’au bout que vous les laisserez abusé de vous. Il vous faudra simuler et que cela ne leur mette pas la puce à l’oreille, crier ou gémir et ce chaque fois qui leur prendra le plaisir de vous violer. Êtes-vous certaines de pouvoir aller jusqu’au bout.

-Oui mon Commandant je le dois à ma sœur, ma douce jumelle, abuser par ces scélérats, c’est pour elle que je me suis portée volontaire et tant que leurs têtes ne seront pas tombées je ne lâcherais rien.

Sachez Capitaine que c’est la première fois que je suis confronté à une enquête de cette envergure. Et chaque fois que je pense à ce que ces fous font subir aux femmes je crains pour vous. Je vous en supplie ne dépassez pas vos limites et si ça tournait mal mettez leur votre pieds au bon moment au bon endroit.

-Mon Commandant sauf le respect que je vous dois , j’ai plus d’un tour dans mon sac et je mènerais à bien cette mission.

A suivre…

L’autoroute de tous les dangers /7

La meme nuit dans une gendarmerie

Alors mon Commandant pensez-vous que cette fois-ci nous allons pouvoir démasquer cette bande de violeurs qui sévit sur la Région ?

Que vous dire Martin, j’espère que ( à ce moment il baisse la voix et personne n’entends) je pense que cette fois-ci nous les prendrons à leur propre piège.

Mais pensez -vous comme nous dit l’indic qu’ils opèrent dans un cercle fermé et qu’ils boivent tous le café le petit doigt levé.

Personne ne répond mais un grand éclat de rire secoue la brigade de gendarmerie en charge de cette affaire.

As-tu des nouvelles de notre binôme qui évolue en ce moment ?

Il faudra penser à les remplacer, ils ont bien avancés dans l’enquête.J’ai eu des nouvelles il y a deux jours, aujourd’hui ils sont sur zone mais j’ignore s’ils y seront demain ou non.

La discrétion est de mise, nous n’avons communiqué à personne qui sont nos éléments dans la place, tout doit se faire naturellement.

Mon Commandant doivent-ils faire don de leur personne.

Cela peut-être envisageable mais nous avons en notre possession tous les artifices disponibles pour que cela se passe le moins mal.

Ils peuvent y laisser des plumes.

Vous non mon Lieutenant, mais les inspecteurs charges de cette mission par notre Ministre, oui eux sont exposé mais je compte sur eux et je sais qu’ils ne nous decevront pas.

Hum, ne pas nous décevoir je peux le concevoir mais y laisser des plumes de ça je n’en suis pas certain.

C’est bien pour celà qu’il va falloir changer au moins un de nos collaborateurs, afin de ne pas trop les laisser sur zone et attiré le regard de ces misérables.

J’espère que ce n’est pas trop tard mon Commandant.Comment vous expliquez ça, j’ai senti pour l’un d’entre eux comme de la réticence à les trouver malsain.

Possible mais jusqu’à présent il n’y a rien eu, c’est le calme plat, juste cette fête qui doit avoir lieu prochainement.

Non cette nuit !

Ah en êtes-vous sûr ?

Oui mon Commandant, mon indic m’a dit ça se précise, c’est pour cette nuit.

Alors vous restez sur le pied de guerre et s’il y a du nouveau, vous m’appelez.

Bien mon Commandant !

la brigade se regarde et chacun se demande ce qu’il risque de se passer, le lieutenant est inquiet, son téléphone n’a plus biper depuis deux heures du matin et il craint le pire.

A suivre…

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