je ne met que des extraits, mais pour votre lecture ce sera cohérent. On me l’a conseillé pour éviter que l’on me pompe la totalité de mon histoire. Mais tout est déposé sur un site de e.auteurs.
PROLOGUE
Chaque minute qui passait m’emmenait vers mon destin
serait-il celui que j’avais espéré
ou celui que je regretterais
à ce moment là je l’ignorais.
Celle qui m’accompagnait n’avait proféré aucune parole.
Son visage était hermétique,
elle m’avait forcé à la suivre et tiré par le bras
comme si j’étais une jeune pouliche qu’il fallait dompter.
Je n’avais que 10 ans et j’ignorais de quoi ma vie allait être faîtes?
Et surtout où elle m’ emmenait mon petit frère et moi.
Il y avait 2 mois que ma vie avait basculé
En rentrant de l’internat où j’étais avec ma soeur de 4 ans mon aîné
nous avions retrouvé mes frères de 8 ans et 15 ans
assis sur les marches de notre maison
ils avaient un air si désespéré que de suite
nous avions compris qu’un grand malheur était arrivé.
Au lieu de retrouver notre père et notre mère
c’est la jeune soeur de papa qui nous avait ouvert la porte.
Toute habillée de noire comme à son accoutumée, depuis que grand-Pa n’était plus.
Cet après-midi de juin elle paraissait encore plus triste.
Quelle catastrophe allait nous tomber dessus?
En quelques mots elle nous avait asséné
une vérité qui s’était imprégné en moi
comme un mal sournois.
Notre mère était porté disparu
Disparu comment ça ? Avait osé demandé Christophe mon frère aîné.
Moi doucement et en sanglotant j’avais dit , maman est morte
et notre tante avait acquiescé en disant c’est tout comme.
Que voulait dire ce tout comme….
Ou elle était morte ou alors elle n’était plus chez nous?
Personne n’avait expliqué aux enfants que nous étions ce que cela voulait dire.
Au bout d’une semaine de vacances, livrés à nous mêmes
Notre père était revenu de je ne sais où.
Il avait une barbe, était mal peigné,
il ressemblait aux vagabonds que l’on croisait parfois sur les chemins.
Au sujet de maman il n’avait rien dit mais
il nous avait expliqué qu’à la rentrée nous n’irions pas dans le même internat.
Les deux plus petits ce qui voulaient dire mon petit frère et moi
nous irions « Aux hirondelles «
drôles de nom pour une école
et Amélie et Christophe seraient interne dans un lycée privé à Orléans; mais
car il y avait un mais, ils rentreraient rarement à la maison.
Papa allait partir travailler à l’étranger.
Nous les petits on ne savait pas ce que c’était que les hirondelles.
Et depuis cette fameuse journée notre père était partis
les épaules encore plus voûtés, sans un autre mot.
C’est sa petite soeur , tante Aglaé qui s’était occupé de nous.
Deux longs mois de vacances
complètement livrés à nous mêmes
Juste avant la rentrée scolaire notre père était revenu
amaigris comme un jour sans fin.
Il nous avait pris dans ses bras à tour de rôle
en nous demandant pardon, puis il nous avait confié
Nous les petits à une femme à l’air revêche.
Et maintenant avec mon petit frère je me retrouvais
dans ce train qui nous emmenait loin de notre maison
à l’autre bout de la France
Aux hirondelles!
Pourquoi Papa nous avait abandonné
car c’était bien de cela qu’il s’agissait
J’allais rester dans ce foyer pour orphelins
cinq longues années jusqu’au jour ou j’allais fuguer
mais alors que le train rentre en gare de Lyon
j’ignorais tout du tournant qu’allait prendre notre vie.
Chapitre 1er
Cinq longues années se sont écoulé
et ce matin j’ai pris ma décision
mon petit frère m’a quitté au tout début
il faut dire qu’avec ses longs cils bruns ourlant ses deux yeux bleus
son petit air d’angelot
il avait vite été confié à une famille aimante
alors que moi avec mes cheveux toujours en bataille
mes yeux vert qui lancent des éclairs
je n’intéressais personne.
Puis il parait que je faisais toujours la tête
j’avais un air boudeur comme le disait la directrice
Mais aujourd’hui pour moi c’est un grand jour
j’ai réussis mon brevet des collèges
et je pars dans la vie active
Laquelle je ne le sais pas moi-même mais je fuis.
Avec l’adresse de mon petit frère en poche
je vais aller rôder du côté de chez cette famille
Que dis-je,? Ces nouveaux parents
c’est ce que j’ai appris d’Amélie,
Depuis sa majorité elle et mon frère aîné sont libres
Ils sont retourné à la maison
et là ils ont découvert que papa vivait avec une autre femme.
Un mégère comme disait Christophe.
Aucune nouvelle de maman, papa ne leur en avait rien dit de plus
Disparue certes mais pas morte comme on avait essayé de nous le faire croire.
Mais ou est Maman me disais-je en marchant vers la maison de Bob.
Je suis arrivée, c’est bien ici qu’il habite
Une jolie petite maison nichée dans une prairie, ce n’est pas la grande maison
mais c’est jolie et propre.
Deux fillettes jouent sur une balançoire, mais elles sont plus jeunes que mon frère.
Au moment ou je vais entrer
je vois sortir un jeune garçon blond, mon cœur bat à tout rompre
c’est lui c’est mon jeune frère. Il a grandis, il est encore plus beau que dans mon souvenir
Nos deux regards se croisent.
Mais c’est à ce moment là que je vois sortir une jeune femme de la maison
elle appelle: Philippe, Marie et Maud il est l’heure d’aller à la piscine.
Philippe, mais je suis certaine que c’est mon frère, il ne s’appelle pas ainsi.
Toute la famille sort, je me cache derrière le gros platane qui borde l’impasse.
Bob ou Philippe passe devant moi, sans un regard.
Me voici seule, les grands n’ont que faire de moi
et mon petit frère ne me reconnaît pas.
Combien de temps ai-je pleuré, je ne sais pas, mais ma vue était brouillée
J’ai vu revenir la famille, sa famille à Bob-Phil comme je l’appellerais désormais.
Il m’a vu et a ralentis son pas,
puis, il s’est baissé pour refaire son lacet, le reste de la famille est rentrée
nous voici face à face. Bob ai-je murmuré
C’est moi Lolo
Et, nous nous sommes serré dans les bras.
Comme tu as grandis, tu es devenu un beau jeune homme
Toi aussi ma Lolo tu es belle.
Et de fil en aiguille j’ai su que nous avions été délaissé par notre père
pas complètement abandonné car il versait de l’argent au foyer
mais livré à nous mêmes.
La raison, lui aussi bien que moi nous l’ignorions.
Depuis neuf mois , notre père a signé un acte d’abandon et mon frère a été adopté
il porte un nouveau prénom et le nom de famille de ses nouveaux parents.
Je balbutie mais Maman n’est pas morte
Peut-être mais elle nous a abandonné.
Je crie, je pleure, je tempête, mais on n’en sait rien.
Philippe est affolé devant mes sanglots
Il me fait un gros bisou et me dit adieu
Et je le vois partir vers sa nouvelle vie ou je n’ai pas de place.
Combien de temps ai-je erré dans les rues je ne sais pas
il faisait nuit quand je me suis retrouvé à la gare.
J’ai cherché un endroit pour dormir et j’ai trouvé un banc
Dans mon sac à dos une petite bouteille d’eau
des sucres et du lait concentré
un petit pécule d’argent, ma carte d’identité
et la photo des jours heureux.
Nous quatre entourés de Maman et Papa
devant la grande maison.
Soudain je sens une main qui se pose sur mon épaule
je sursaute, c’est la police
Aurais tu fugué? Je lui répond que non, mais que j’ai raté mon train
pour Orléans , l’année scolaire est terminé je rentre chez moi.
Ou sont tes bagages? Ma tante les as mis à la consigne.
Ou est passé ta tante, je rougis et je répond , elle est au petit coin.
Il n’insiste pas.
M’a-t-il crû, sûrement car il est allé rejoindre son collègue.
Mais je n’étais pas tranquille, aussi j’ai quitté la gare
et je me suis réfugié dans un petit square ou je suis souvent allée au cours de
ces cinq longues années de survie.
Tout le monde a toujours dit que je faisais plus âgée.
Je vais aller prendre un billet de train et je partirais
rejoindre mon père et mon frère et ma soeur
et le bébé car depuis peu j’ai un demi frère.
J’espère être bien accueillie.
Hélas rien ne va se passer comme je l’ai espéré
Au petit matin c’est la police qui m’a récupérée
et emmenée au foyer, là-bas j’ai subis un interrogatoire en règle
et on m’a confié à un jeune homme pour aller faire un camp dans les Alpes.
Je m’en souviens c’était marche où crève comme disait mon amie
Corvée d’épluchages de légumes, nettoyage des cabinets
et marche en plein air, genre armée.
La nourriture était chiche, il parait que ça forge le caractère
C’était plus une maison de redressement qu’un camp à la montagne.
Mais j’allais semer une panique incroyable dans ces rouages huilés depuis longtemps.
Je suis encore en pause mais j’avais programmé ce texte pour le weekend prochain mais je vous le donne à lire avant.
A Bientôt!
EvaJoe, mars 2013 copyright
Une nouvelle histoire passionnante qui commence. J’espère que tu n’as pas vécu tout cela, que ce n’est que de la fiction.
Pauvres gamins, combien y en a-t-il ainsi ?
Bises, chère Evajoé.
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Non, comparé à mon héroïne j’ai eu une enfance dorée. Si c’était vrai je l’aurais mentionné. Bisous
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je vois que tu as eu une enfance très dure
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Ce n’est pas mon histoire c’est imaginaire. C’est de la fiction. Je l’ai écris à la première personne.
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Pas eu le temps de venir avant 🙂 cette histoire commence bien, euh l’histoire car les enfants eux ce n’est pas la joie visiblement, bisous
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RIRE! Je vois que je te l’ai annoncé en premier, une chance tu n’es pas le dernier. Tu as remarqué que je n’ai pas mis suite mais tu te doutes qu’il y en a une.
Les enfants sont capable de se sortir plus facilement d’un mauvais karma. Et là c’est moi qui donne le tempo. Finalement je suis sur ma tablette et je m’en sors pas trop mal. Mercredi la suite.
Bisous
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C’est pas la joie pour le moment. Donc on sait qu’il y aura une suite. J’ai intérêt à ne pas faire de fausse manoeuvre !
Espérons pour les enfants. Je suis en train de me faire tout un cinéma.
Bisous. Elle est où ta pause ???
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Parfois je joue avec vos commentaires et je change l’espace de quelques phrases la destinée de mes héros. Tu ne feras pas de fausses manœuvres j’en suis certaine. Je me repose en écrivant. Mais la suite n’arrivera que mercredi. Bisous
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Ouf ! Contente de savoir que ce n’est pas ton histoire EvaJoe ! Que c’est bien écrit ! Vraiment passionnant ! J’♥ beaucoup !
Pauvres enfants, dans des cas semblables … quelle vie pour eux !
Bonne soirée à toi,
Bisous.
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Pour rien au monde je n’aurai pu raconter ma propre histoire, l’autre fois c’était un épisode qu’il a fallu que j’écrive poussé par je ne sais quoi de plus fort que ma volonté à me taire. Mais ici c’est pure fiction comme je le dis de ci de là. Est-ce bien écrit, je l’espère mais je sais que je fais des fautes et je suis complètement vidée de tout lorsque j’écris, il faut que j’écrive sans pouvoir m’arrêter et si je ne le faisais pas ce serait perdu à tout jamais.
Quand le boomerang reviendra….C’est le titre mais je dois vérifier qu’il n’y a personne qui n’a mis le même…
La suite sera en ligne mercredi car là je file me promener.
Bisous et belle journée qui commence pour toi
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Je sens qu’il va y avoir un retour de boomerang d’ici quelques pages.
Dans l’attente.
Bise.
Philippe.
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Hum tu en sais des choses. Mais le titre en dit long et je vois que tu es au top. Bisous
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Ton imagination est sans fin et te fait écrire de bien jolies histoires
Comme celle-là.
Bon et doux Mardi Joelle
Bisous
timilo
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Mon imagination a besoin de sortir tout ce qu’il y a en elle, et là il fallait que malgré ma pause je revienne mettre ses mots, maintenant j’ai le fil, je sais quand j’écrirais le mot fin, il ne me reste qu’à combler le trou entre…Je sais ou je vais vous emmener.
J’apprécie Thierry que tu aimes mes histoires.
Bisous
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bonjour EvaJoe
j’espère que ce n’est pas ton histoire
car c’est loin d’être la joie
gros bisous et bonne journée
PS où est passé mon texte « l’île chétive » sur les passeurs de mots je ne l’ai pas vu publié..
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Oh non Didier ce n’est pas la mienne loin de là; c’est pure fiction, sortie tout droit de mon cerveau qui est en ebullition quand une histoire vient me titiller.
Je suis désolée mais je n’ai pas ouvert mon ordinateur depuis le 11 mars ou si peu, et ton texte a échappé à ma vigilance, voilà j’ai rectifié et nous allons aller te lire.
Belle journée et bisous
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Quand tout le monde aura le dos tourné, j’irai glisser un peu de tendresse dans son sac à dos car….qu’est-ce qu’elle en a besoin !!!
Cette mère resurgira un jour, je ne sais comment mais …je le sens !!!
T’embrasse ma romancière à mien : ta pèlerine.
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Hum Sabine, tu es comme Koukou tu ressens les choses tu les interceptes avant que j’ai le dos tourné….Elle en aura besoin mais cette Lolo est forte dans sa tête et qui sait de quoi son demain sera fait….
Et même si je n’ai pas écrit le mot à suivre tout le monde le sait que je ne peux pas vous laisser ainsi sur votre faim…
Bisous ma Sabine à moi!
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C’est une fiction, cependant elle sonne vrai, et malheureusement, certains enfants vivent cela et parfois pire encore. Espérons que la suite leur réserve des lendemains meilleurs.
Bisous et bon jeudi
Alain
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C’est une fiction…donc ! Etonnant de s’inventer des situations tristes…Ah! EvaJoe…il y a comme un mystère en toi !
Bises.
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