Le bébé, il pense de suite à son arrivée, mais il est trop tôt, il ne devait pas naître ces jours. Mais il ne connait pas grands choses à tout cela, mais sait par contre que sa mère comme toutes les femmes du village devait accoucher chez eux. A moins que le médecin est été appelé car les autres naissances s’étaient mal déroulées, et un des frères de Jules s’était étranglés avec son cordon ombilical avant l’arrivée de la sage-femme.
Il quitte la maison, et accompagné de Paulo va vers le château, au fil des pas, Jules explique à Paulo ce qu’ils vont chercher là-bas. Son copain n’en croit pas ses oreilles de ce qu’il entend, il est un peu en colère contre Jules qui n’a pas osé lui le dire plus tôt, mais d’un autre côté qu’aurait-il fait, Lui ? Si son père avait été mis en prison pour un assassinat qu’il disait n’avoir pas commis. Aussi, tout en marchant le plus silencieusement du monde, il ne fait aucun reproche à son ami. Les voici à proximité des anciens murs qui entourent les pans du château, sauf quelques pièces mise à jour par les enfants ont subsisté, mais comme il est vivement conseillé de ne pas s’aventurer au-delà de la grande salle d’armes, les enfants du village ne connaissent pas tous les recoins, mais eux , en compagnie d’Aubin se sont déjà aventuré plus loin. Hélas, quand ils arrivent vers la lourde porte, ils voient une forme allongée sur le sol, l’abattant de la cloche a écrasée le visage d’une femme, tous les deux pensent que c’est une femme car elle a une longue jupe, mais Jules se met à trembler comme une feuille et vomit le souper qu’il a pris chez les parents de Paulo.
– Pau Paul Paulo c’est c’est ma mère l!
Et, Jules éclate en sanglot, Paulo se penche sur la forme allongée sur le sol et vu que le visage est invisible car le battant de la cloche lui a écrasé le visage, ce n’est pas beau à voir, mais il ne sait si c’est la mère de son copain, mais si Jules le dit, il lui faut le croire. Mais que faire ? Avertir son père, là c’est certain il recevra une correction, son père n’est pas tendre, mais juste. Il ne sait que penser, quand soudain de l’intérieur il entend un drôle de bruit, c’est une personne qui claudique qui vient vers eux. Vite, il leur faut se cacher, il n’est pas question qu’ils restent ici. Il serait même temps de rentrer s’ils ne veulent pas se trouver dans une situation embarrassante. Il fait signe à Jules d’arrêter de pleurer et il le pousse vers une petite porte qui se trouve sur le côté. Autrefois le châtelain mettait du bois, mais là tout est vide. Ils se glissent tous les deux dedans, si Jules s’assoit, lui Paulo veut savoir qui peut sortir du château à cette heure avancée de la nuit. Quelle chance pense-t-il les nuages qui rendaient le ciel sombre, viennent de s’estomper et la pleine lune éclaire le décor. Le lourd battant s’entrouvre, et Paulo voit un homme assez grand, mince, qui, regarde de droite et de gauche, il semble à Paulo qu’il le voit car il regarde de ce côté, mais Paulo commence à trembler, car il comprend qui il voit, c’est le père de Jules ces deux-là on pourrait même les prendre pour des frères. Mais il est tellement abasourdi qu’il a laissé échapper un petit cri qui met la puce à l’oreille de celui que Paulo prend pour le père de son copain. En une grande enjambée, l’homme se trouve à hauteur de la remise qu’il ouvre brutalement. Les deux enfants sont tétanisés par la peur. Mais de suite, Jules et l’homme qui lui ressemble se jettent dans les bras l’un de l’autre.
– Jules que fais-tu là ?
– Papa, oh papa si tu savais.
– Savoir quoi ? Que tu te promènes la nuit et que tu ne dors pas dans ton lit. .Pourquoi as-tu quitté ton lit ?
– Monsieur Petiot, ce que votre fils n’arrive pas à vous dire, c’est qu’il pense que sa mère est morte.
– Morte ! Comment ça ?
– Je l’ai vu dehors, l’ abattant de la cloche lui est tombé sur la tête, je n’ai pas regardé, quand j’ai reconnu sa longue jupe qu’elle avait cet après-midi je me suis effondré.
A peine Jules termine de parler à son père, que ce dernier se précipite à l’extérieur, il revient quelques instants plus tard tout aussi effondré que son fils. Lui aussi a reconnu sa femme, la mère de ses enfants. Mais ni son fils, ni lui ne peuvent aller lui donner une sépulture, tous les deux seront soupçonnés, quoique le fils de son ami le brigadier est là, que faire ? Il ne sait quoi penser. Et, c’est Paulo qui prend la parole le premier.
– Monsieur Petiot vous avez fait attention à ne pas laisser de trace, car comme vous boitez et que mon père vous connaît bien, il pourrait croire que c’est vous qui avez tué votre…..Femme.
Il a eu du mal à le lui dire, mais le père de son ami comprend, et c’est à lui en tant qu’adulte de prendre en main les évènements qui viennent de se produire. Ni les enfants, ni lui-même ne savent ce qui s’est réellement passé, mais ce n’est pas le moment de rester dans les parages, bientôt le jour va se lever. Les enfants doivent retourner dormir. Toutefois il espère que son ami ne se sera pas rendu compte de la disparition des deux adolescents. Il ne peut pas dire à son fils qu’il sait la raison pour laquelle il est parti dormir chez Paulo, à coup sûr il serait pris pour l’assassin de sa femme, enfin les jeunes pourraient avoir des soupçons.
Repartez rapidement, je vais chercher une autre cachette !
– Monsieur Petiot j’ai bien une idée pour que vous puissiez vous cacher !
– Ah ! Où donc ?
– Si Jules n’y voit pas d’inconvénient, nous avons fait une belle cabane dans les bois avec notre ami Aubin, nous allons vous y emmener, vous remonterez l’échelle, nous savons comment la récupérer, mais de toutes façons nous vous apporterons à manger. Samedi soir ce sont les vacances, nous nous débrouillerons chacun notre tour, mais j’espère que nous serons libre de nos mouvements.
– Comment ça ?
– Notre ami Aubin a été enlevé, et j’ai peur que Papa ne nous confine tous les deux dans la maison, mais nous avons plus d’un tour dans notre sac.
A ce moment, Jules se souvient qu’à quelques mètres gît sa mère, a-t-elle été assassinée, ou a-t-elle reçue la cloche qui ne tenait pas. Mais que faisait-elle ici ? Possible que son père lui ai donné rendez-vous, il lui faut le savoir.
– Papa ?
– Oui !
– Est-ce toi qui as fait venir Maman, ici !
– Non, je ne comprends pas ce qu’elle faisait ici !
Son papa ne dit pas à son fils qu’il a remarqué que son ex-femme avait sa jupe relevée et qu’elle avait de grandes marbrures de sang à l’intérieur des cuisses et le long des jambes, il ne sait si elle a accouchée ou si elle a été violée, voire les deux. Dans les deux cas ce serait horrible que l’enfant ait été enlevé. Mais par qui ? Et si, en plus d’avoir reçu le battant de la cloche, on l’a violé, il ne comprend pas la raison et qui a pu faire cela. Deux morts en deux jours c’est énorme. Plus la disparition d’Aubin, ce dernier a dû voir une chose qu’il n’aurait pas dû voir. Sinon pourquoi cet enlèvement ?
– Vite les enfants, allons-y ! le temps presse, la nuit commence à pâlir, l’aube ne va pas tarder, et vous risquez de vous faire surprendre par ton père, Paulo !
Tout ce petit monde se dirige vers la forêt, aucun des trois ne voit une ombre qui les suis, mais cette personne, a beau marché en prenant des précautions, le père de Jules sait immédiatement qu’ils sont suivis. Il se penche vers son fils et lui murmure quelques mots, puis fait de même pour Paulo. Aussitôt les enfants courent suivis par le père de Jules, mais plus difficilement il s’est blessé dernièrement et la douleur se fait ressentir, d’où cette manière de traîner la jambe. Arrivés à la Croix du détour, les deux enfants se dirigent vers le village et le père de Jules rejoint la cabane de son fils. Il sait où cette dernière se trouve, il y a dormis la nuit passée. C’est du reste ce qu’il a dit aux enfants, en plus de courir car ils étaient suivis. Mais auparavant il lui faut se cacher avant de se diriger directement vers la cabane, il veut en avoir le cœur net, savoir qui le suit. L’ombre se déplace lentement, il a dû se rendre compte que Pierrot l’avait berné. La lune joue à cache-cache avec les nuages, tantôt la forêt est sombre, tantôt on voit assez bien. C’est lors d’une éclaircie que Pierrot distingue le visage de son poursuivant. Pour lui, c’est un véritable revenant, dire qu’il a été accusé de sa mort et qu’il est là bien vivant. Il y a de quoi hurler, mais Pierrot se retient de le faire. Que fait-il dans la forêt ? Et, qui est mort à sa place ? L’énigme prend cette nuit une tournure différente. Il faudrait que son ami soit au courant, les enfants pourraient l’aider, il attend que l’autre parte et il regagne rapidement la forêt profonde et la cabane des enfants. Il se souvient comment le jeune frère du Comte tournait autour de sa femme avant qu’il soit accusé de l’avoir tué, bien entendu qu’il faisait un bon assassin, n’avait-il pas proféré la veille de sa mort que si il le voyait mettre ses sales pattes sur sa femme il le tuerait de ses propres mains. Quelle mauvaise idée il avait eu de s’en vanter au café où se trouvait Maurice qui depuis était devenu l’amant de sa femme, celui de la ferme du haut.
<Ils sont bien courageux ces petits , j'ai hâte de lire la suite.
Bisous
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Pauvre Jules ! J’espère qu’ils auront le temps de regagner la maison à temps … merci EvaJoe et vite la suite !
Bon et agréable week-end tout entier !
Bisous♥
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C’et épisode est corsé, c’est dramatique des horreurs pareilles surtout pour les enfants.
Tu as raison, c’est plus un thriller qu’un livre de la bibliothèque verte.
Merci pour tes mots sur ta newsletter de ma photo.
Gros bisous.
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ça se corse ça se corse, mais qui est donc cet assassin, et pauvre gamin perdre sa mère brutalement comme ça…………….la suite vite vite
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çà avance…. la suite lundi ?? je te laisse le dimanche lol… c’est chouette !! enfin l’histoire.. je t’embrasse EvaJoe bon WE
joelle
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Bonjour Evajoe,
Après une heure d’arrosage , et maintenant je vais faire face à un gros repassage ( deux machines, c’est pas rien, snif) je viens un moment chez toi poursuivre cette histoire haletante. Et ça continue de rebondissement en rebondissement.
Mazette! Tu n’y vas pas avec le dos de la cuillère
C’est super!
😉
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Non mais là c’est triste 😦
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