Et, pendant ce temps dans le couloir !
Quelle horreur j’ai dû m’assoupir, il faut dire que je suis claqué, qu’est-ce que c’est que ce bazar, il faut que je sorte et que j’en ai le cœur net.
Stephane c’est quoi ces cris ? Tu n’es pas seul, ma petite soeur Charlotte ne va pas réussir à dormir tu peux la mettre en sourdine.
Oh Hugo, c’est Madame qui a ses chaleurs ( rire gras du gros porc)
Oui et cela te permet d’hurler, va régler tes problèmes de couple dans l’intimité et laisse dormir les enfants de Jean-Ba, j’entends pleurer le petit dernier. Et toi Mélodie tu deviens hystérique, tu veux que je te colle sous une douche glacée.
Oh oui viens mon petit Hugo j’adorerais que tu me prennes dessous
Pauvre idiote, tu as bu combien de verre ? Bon Steph ne crois-tu pas que tu as ta dose soit tu vas te coucher, soit tu vas cuver dans le salon. Mais surtout ne t’avise pas de prendre la route. Tiens Théo tu as abandonnée ta chérie ?
C’est quoi ces conciliabules dans le couloir, je monte voir Charlotte, c’est maman qui me l’a demandé. Que faites-vous ?
Tu connais Mélodie et bien elle est en pleine crise.
Vos histoires de fesses ne m’intéressent pas.
Et celles de ta belle-sœur ?
Encore moins, bon quand je redescends que je ne vous retrouve pas dans le couloir. Pourquoi ne faites-vous pas la fête ? Autrefois Mélodie tu adorais danser ? Allez file.
Cela se voit que tu t’es absenté trois ans. Il y a de l’eau qui a coulé sous les ponts et nos vies…
Nos vies sont différentes cela va de soi les interrompt Jean-Ba venu voir ses enfants. En tous les cas vos cris se sont entendu jusqu’en bas et votre mère est remontée contre toi Mélo.
Évite de prononcer ce mot. Je ne suis plus Mélo.
Pfff !
Je m’arrange avec Théo il raccompagne à leur chambre Steph et Mélodie et moi je vais voir notre petite soeur. Petite est un bien grand mot, elle a 18 ans mais se comporte comme une enfant de 8/10 ans et encore cela dépend des jours. Ce soir elle était contente de revoir Théo, du coup elle a voulu danser avec lui. Moi je ne peux pas, puis elle me rejette c’est même fou on dirait qu’elle sait ce que j’ai commis.
Je ne sais si cette nuit, Stéphane va revenir moi je guette Mélodie elle m’a promis de m’aider.
Enfin la maison se calme petit à petit, c’est à ce moment-là que j’entends la latte du plancher devant la porte de notre chambre qui craque. Je vais attendre. Cependant je vais aller dans le placard qui donne sur le patio et la chambre nuptiale. Je vais surveiller au cas où Stéphane s’en prenne physiquement à Virginie. Car j’avoue qu’il m’a inquiété tout-à-l’heure, il avait sa tête de fou.
A suivre…
Quel bazar dans ce couloir ! 😂
Bises et bonne soirée – Zaza
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Punaise, c’est une vraie autoroute ce couloir ! On va avoir du mal à dormir 😀
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Je comprends pourquoi tu as nommé ce roman l’autoroute de tous les dangers !
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C’est un titre passe-partout car au départ je n’avais aucun titre. Mais comme il restera sûrement sur le blog et je ne le mettrais jamais sur papier. Le titre collera bien aux personnages abjectes que je ne fais vivre que pour le temps de mon récit.
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