Plus rien ne sera comme avant !
L’arme appartient au Colonel, tout s’emboîte à présent, c’est lui le frère du père de Théo, en vérité c’est son demi-frère. Il était dans l’armée jusqu’à la fermeture du camp de Satonay dans les années 90. Ne voulant pas quitter la banlieue Lyonnaise il a été affecté à la gendarmerie de Satonay camp.
Mais l’heure n’est pas de comprendre ce qui l’a fait vriller. Il ne faut pas que je fasse un geste qui risquerait de me tuer. En me levant je constate qu’Hugo n’est pas menotté. Je le fixe et j’espère qu’il va prendre mon parti contre celui de son oncle.
Je peux aussi faire une clef de bras au Colonel et l’envoyer au sol mais son arme peut atteindre son neveu et je préfère qu’il s’explique plutôt qu’il meurt. Où est passé le lieutenant, il peut alerter mes hommes et ses collègues. A plusieurs ils arriveront bien à le ceinturer. C’est à ce moment que j’entends Hugo s’adresser à son oncle.
Laissez Julie tranquille, ils ont assez souffert, elle et sa famille. J’ai commis une faute impardonnable je dois payer, je suis prêt à l’ assumer. Je ne dors plus depuis ce jour funeste.
Ta gueule mon neveu de pacotille, cette femme ne doit pas vivre, toi non plus du reste.
Je crie : Vous êtes fou mon Colonel J’entends le déclic de l’arme, il va me faire sauter la cervelle. Puis je reçois un coup à la tempe, je m’effondre mais j’entends un coup de feu.
Lorsque j’ouvre enfin les yeux, je suis allongée sur une civière, Théo est à genoux devant moi, sa mère et mon père sont en retrait. Ne dit rien, tu n’as rien la balle t’a juste éraflée la tête. Tu as fait peur à tes hommes car tu saignais abondamment. Tout est sous contrôle. Le procureur a mis en détention Jean-Baptiste, Stéphane, Arthur et le Colonel. Mon père doit demeurer en France il sera poursuivi pour faux témoignage.
Dix huit mois plus tard !
Voyant que Mélodie avait découvert pas mal de choses il avait préféré la faire tuer. Quant à moi j’aurais dû mourrir au moins dix fois si je n’avais pas échappé autant de fois aux pièges diaboliques qu’il avait orchestré. Il avait une bande d’anciens soldats,capable de lui obéir pour toutes les basses besognes, cela lui évitait de se salir les mains.
On l’a dégradé et condamné pour haute trahison, incitation aux meurtres, tentative d’assassinat sur une capitaine de gendarmerie, assassinat de son neveu. Nous étions présent le jour où le Général des armees lui a fait sauter ses épaulettes, ôté ses médailles, toutes ses décorations. Il est un citoyen normal. L’armée ne veut plus entendre parler de lui. Il est à la prison de Tulle.
Théo après mûre réflexion a préféré ne pas intégrer le RAID, j’ai moi aussi quitté la gendarmerie, nous sommes tous les deux en train de retaper une vieille maison pour en faire des chambres d’hôtes dans le Beaujolais.
Ma sœur repose à tout jamais sur la terre de nos ancêtres en Calabre.
Les méchants sont punis et ce sera le bonheur pour Julie et Théo… Elle n’était donc pas enceinte au moment de l’enquête et les jumeaux qu’elle attend sont bel et bien de Théo, cette fois !
Bises et bon jeudi – Zaza
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En fait j’ai zappé ce passage, après le coup de feu et son évanouissement elle a perdu son bébé… Je viens de m’apercevoir avec ton commentaire que je ne l’ai pas noté. J’ai effacé une phrase en double et celle-ci a disparu en même temps.
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Il me semblait effectivement qu’il y avait un marmot de passé à la trappe ! 😂
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Une belle fin, même si j’ai un peu tremblé.
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Bon, ça y est. Tu es sure que c’est fini ?
Tu as torturé ma tête mais merci.
Tout est rentré dans l’ordre, enfin si on peut dire après une histoire pareille.
Et des jumeaux s’il vous plait.
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J’ai juste oublié un passage…le bébé de Julie.. Quand elle s’évanouit elle fait une fausse couche…J’ai effacé une phrase et j’ai dû aller trop loin.
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